Après l’incompréhension surmontée au sein de la famille rose, l’heure est à l’union sacrée au PNDS Tarayya. Contre toute attente, le mur ne s’est vraiment pas lézardé. La contradiction secondaire est dépassée. Il faut simplement saluer la vision et la sagesse du Président Issoufou, les leaders du PNDS avec une mention spéciale aux femmes de ce parti qui viennent de jouer leur rôle de mères, épouses et sœurs pour la revivification de la famille.
Le linge sale se lave en famille, dit-on. La vie est faite souvent de grandes épreuves. Le PNDS reste et demeure l’exception qui confirme la règle au sein de la classe politique nigérienne. Ceux qui ont essayé de fendiller le parti ont été réduits à leur plus simple expression. Me Souley Oumarou et consorts sont là pour dissuader les contrevenants à cette loi non écrite du PNDS Tarayya, à savoir le caractère inviolable de l’unité et la cohésion qui le font grandir au grand dam de ses adversaires les plus coriaces.
Le linge sale se lave en famille…
Après une audience entre le président Issoufou et Massoudou Hassoumi, puis, une visite de courtoisie avec les femmes leaders de l’Organisation des Femmes Tarayya (OFT) chez le Secrétaire Général du parti, tout est finalement clair comme l’eau de roche au PNDS Tarayya. La sagesse a prévalu sur la passion. Le calumet de la paix s’est imposé sur la sédition ou la fronde. Le leadership c’est comme qui dirait une loi cosmique : on ne devient pas grand sans épreuves. Les unes plus éprouvantes que les autres. C’est pourquoi les grands leaders savent faire le sacrifice nécessaire car plus on fait de sacrifices plus le chemin s’ouvre pour l’atteinte du sommet de la montagne.
Tout le monde le dit : le PNDS est le seul parti politique qui n’a pas fait le deuil de son unité tant vantée par les siens comme par ses adversaires. Au 28ème anniversaire du PNDS, récemment, c’est son allié fidèle parmi les fidèles, Albadé Abouba qui a rappelé cette vérité crue. Pendant sa gloriole comme allié du PNDS, le leader de FA Lumana, sur le perchoir de l’Assemblée nationale, avait dans un lyrisme soutenu vanté la fidélité et le sens de l’unité et la cohésion des militants du PNDS.
Hama Amadou demandait simplement, à cette occasion, à ses militants de s’inspirer des prouesses du PNDS comme une famille politique modèle en dépit de l’adversité politique très vive au moment où il prononçait son speech. Il y avait donc une ligne rouge qu’aucun militant sérieux et conséquent du PNDS ne saurait franchir. Et Massoudou Hassoumi très conscient de cette réalité n’a pas voulu être celui qui mettrait en danger les intérêts politiques de son parti. Avec la rigueur qu’on lui reconnait, Massoudou avait choisi d’afficher une attitude gagnante, conciliante et sage. Pour le salut du PNDS Tarayya.
Cette volonté de réconciliation ou cette sagesse que quelques-uns avaient qualifiée de reddition, Massoudou Hassoumi l’a affirmée en haute et intelligible voix devant les femmes leaders du PNDS. Il n’y a plus rien à redire : cet épisode appelé affaire Massoudou est derrière nous. Il y a des moments de faiblesse, des moments où ‘’le fils de l’homme’’ est mal inspiré. Mais après ce vacillement, Massoudou a dit clairement que ceux qui voudraient en faire de cet incident une tempête dans un verre d’eau doivent déchanter.
Le linge sale s’est lavé en famille. Les leaders du PNDS savent que ce qui réunit la famille est plus fort que les épreuves quelles qu’elles soient. C’est pourquoi les femmes leaders de ce parti avaient bien voulu jouer leur rôle de mères de famille, d’épouses et de sœurs. On a vu la présidente de l’OFT Mme Hadizatou Yacouba et ses camarades dans le salon de Massoudou pour rassurer les camarades du parti de ne pas oublier les fondamentaux du matérialisme historique à savoir : ne jamais perdre de vue la différence entre la contradiction principale et la contradiction secondaire. Un jeune militant du PNDS nous a confié de n’avoir pas pu retenir ses larmes après avoir visionné cette vidéo entre Massoudou et les femmes de l’OFT tant l’émotion était réelle au sein des camarades depuis quelques semaines.
L’unité érigée au rang de philosophie politique au PNDS…
‘’Sai bango ya tsage kadangare ke ratsa chi’’, aimait rabâcher l’ancien Président du PNDS, actuel Chef de l’Etat SEM Issoufou Mahamadou. C’était conscient de l’adversité pendant la longue traversée de désert du PNDS que son Président d’alors avait, comme un prédicateur, rappelé constamment aux camarades les vertus de la fidélité et de l’unité du parti. Et on le sait, Zaki ne prêchait pas dans le désert.
Les militants, les grands comme les camarades de la base ont su résister aux brimades, aux chantages et aux manœuvres d’achat de conscience. Certains ont résisté aux postes juteux dans les gouvernements d’alors juste dans l’optique de lézarder, concasser le PNDS. L’actuel Président du parti, Bazoum Mohamed, entre autres, a refusé des offres on ne peut plus alléchantes de la part de ceux qui sont devenus amnésiques aujourd’hui dans une autre vie politique.
C’est dire que le PNDS c’est le résultat de cette lutte glorieuse qui a consisté à prêcher la vertu par l’exemple. Et dans cette belle aventure, hier comme aujourd’hui ou demain, ce parti a connu et connaitra toujours des épreuves, des contradictions internes qui seront toujours surmontées tant que les camarades seront animés par la même rigueur et le respect des principes, du fil conducteur du parti.
En d’autres termes, les conflits, les mécompréhensions, les positionnements et autres ambitions personnelles, bien gérés, constituent une sorte d’oxygène pour la survie du parti. Autant la société humaine ne saurait se passer des conflits, autant un parti politique qui n’est qu’une association d’individus aussi divers et variés ne saurait vivre en harmonie ad vitam aeternam.
Mais le plus important, la meilleure précaution pour éviter le clash ou la désintégration du corps social c’est de disposer des mécanismes efficaces de règlement de ces antagonismes. C’est jusqu’ici le seul secret du PNDS. La seule recette gagnante qui le met à l’abri de la sclérose tant souhaitée par ses pourfendeurs. Autant dire que tant qu’on reste fidèle aux principes, la contradiction principale triomphera toujours sur la contradiction secondaire. L’union fait la force, dit-on !
Elh. M. Souleymane