Attaque de Bourzanga au Burkina Faso : l’appui aérien décisif de Barkhane et de l’Armée de l’Air du Niger

Le samedi 21 mai 2022, plus de 200 terroristes, lourdement armés, ont attaqué un détachement des forces armées burkinabè posté à Bourzanga dans la province du Bam (région du Centre-nord du Burkina Faso). L’intervention des avions de chasse M-2000 de la force Barkhane en patrouille dans la zone, l’engagement et la détermination aux combats des soldats burkinabè au sol ont permis de repousser l’attaque, infligeant de lourdes pertes aux assaillants.

35 terroristes ont trouvés  la mort, une quarantaine de motos, des armes collectives et individuelles de divers calibres, 2 pick-up et un engin blindé récupérés.

De sources militaires ont indiqué que les terroristes n’ont pas eu le temps de ramasser les corps de leurs compagnons de misères et ont pris la fuite dans une panique totale, abandonnant leurs moyens roulants et leurs armes.

Du côté des soldats burkinabè, 5 sont tombés sur le champ d’honneur et une dizaine ont été blessés.

Un communiqué rendu public par l’Etat-Major des armées de France a indiqué que l’engagement en urgence d’une patrouille de mirages 2000 en provenance de la base aérienne de Niamey a été possible sur demande du partenaire burkinabè et l’action combinée avec les forces armées au sol et un Mi24 a permis d’infliger de lourdes pertes aux terroristes.

« L’intervention de l’hélicoptère mi24 de l’armée de l’air du Burkina Faso, ainsi qu’une patrouille de chasse mirage 2000 de la force barkhane, qui a décollé de Niamey, ont permis l’interception de certains éléments qui tentaient de s’échapper », précise un communiqué rendu public au soir de l’attaque par l’Etat-Major des Forces Armées Burkinabè.

Selon l’Etat-Major français, la Force Barkhane « reste déterminée à poursuivre le combat contre les groupes armés terroristes avec ses alliés sahéliens, européens et nord-américains ».

L’échec de l’attaque terroriste majeure contre le détachement de Bourzanga traduit les bonnes relations qu’entretient l’exécutif burkinabè avec ses partenaires français, africains, européens et américains.

Il faut souligner, d’ailleurs, qu’après que les assaillants aient été repoussés, un avion Cessna de l’armée de l’air nigérienne a été engagé pendant les opérations de ratissage.

« Les opérations de ratissage et de sécurisation ont été soutenues par l’engagement d’un avion isr Cessna nigérien et le transfert des blessés opéré conjointement par les moyens aérien de l’armée de l’air et de la task-force sabre », souligne l’Etat-Major des Armées du Burkina Faso.

Selon les militaires burkinabè, les opérations de sécurisation ont eu cours après l’attaque et ont pris toute la journée du samedi 21 mai 2022.

Bassirou Baki Edir