Coup d’État au Niger : Le Général Abdourahamane Tchiani, nouvel homme fort du pays

Après le coup d’État militaire survenu ce mercredi 26 juillet courant, le nouvel homme fort du pays est désormais connu des Nigériens. Il s’agit du Général de brigade, Abdourahamane Tchiani, Président du CNSP, Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie.

Le nouvel homme fort qui s’est exprimé ce vendredi 28 juillet 2023, sur la télévision nationale, a déclaré que la décision de mettre fin au régime de la 7ème République est motivée par la ferme volonté de préserver le pays face, d’une part, à ‹‹ la dégradation continue de la situation sécuritaire ›› et d’autre part, de ‹‹ la mauvaise gouvernance économique et sociale ››.

Sur la question sécuritaire, le nouvel homme fort du pays a mis en exergue l’inadéquation entre les discours politique et ‹‹ la dure réalité de l’insécurité ›› au Niger telle que vécue par les FDS et les populations.

Il a donc remis en cause l’approche sécuritaire actuelle jugée incohérente et inefficace et qui n’a pas permis de sécuriser le pays.
S’agissant du volet économique et social, le Président du CNSP a déclaré que les défis tels que l’amélioration de l’état actuel des finances publiques et du tissu économique du pays, la situation de l’école nigérienne, la santé des populations, la lutte contre le détournement des deniers publics, la lutte contre l’impunité, la corruption sous toutes ses formes, le népotisme et les difficultés auxquelles font face les populations n’ont pas été relevés par le régime de la 7ème République. À l’endroit des populations, le nouvel homme fort du pays a lancé un appel au calme, à la vigilance et à un sursaut patriotique.

D’ores et déjà, la Constitution du 25 novembre 2010 est suspendue et toutes les institutions issues de ladite Constitution sont dissoutes. En attendant le retour à l’ordre constitutionnel, tous les pouvoirs sont donc exercés par le Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
Le Général de brigade, Abdourahamane Tchiani, le nouvel homme fort du Niger, était auparavant aux commandes de la garde présidentielle depuis 2011.

La rédaction