Hier, samedi 31 Décembre 2022, les femmes des associations islamiques et makarantas de Dosso ont rendu public une déclaration sur la situation nationale. A travers cette déclaration, les femmes musulmanes de Dosso ont exprimé leur opinion notamment sur la situation sécuritaire et la dépravation des moeurs, un sujet qui défraie la chronique dans notre pays.
Louanges à Allah, l’Omnipotent, le Dominateur Suprême. Que la paix et les bénédictions soient sur notre Guide, Mouhammad, ainsi que sur ses pieux compagnons.
Eprouvé par le terrorisme, le banditisme, la précarité, le Niger se retrouve aujourd’hui face à ses contradictions : une dépravation des mœurs, une délinquance juvénile sans précédent et notre propre démission en tant que parents et responsables.
Le comble, dans ce pays à 99% musulman, nous assistons ces dernières années à la violence scolaire contre enseignants et entre élèves, la consommation de stupéfiants, les pratiques impudiques, dans la rue et dans les écoles, et le summum de la bestialité affirmée qu’est l’homosexualité. Notre hospitalité légendaire est aujourd’hui dévoyée par l’accueil et la protection d’une horde de LGBT venus d’ailleurs, la condescendance face à des chancelleries faisant l’apologie de ces actes contre-nature, le prosélytisme de certains organismes et ONG promouvant ces déviations à travers de gentils vocables comme « l’inclusion sociale », les « droits humains », la « disparition des inégalités », les « droits des minorités », le « droit de disposer de son corps », etc.
Ils sont les soldats d’une cause démoniaque, immorale et tyrannique. Ils financent des projets à coût de milliards dans ce sens, ils sont vents-debout contre nos mœurs et notre culture. Mais le Coran a répondu à leurs fourbes desseins, je cite : « Ceux qui ne croient pas dépensent leurs biens pour obstruer (les gens) du sentier d’Allah. Or après les avoir dépensés, ils seront pour eux un sujet de regret. Puis ils seront vaincus, et tous ceux qui ne croient pas seront rassemblés vers l’Enfer. » (Sourate 8, verset 36).
Par ailleurs, notre code pénal est en cours de révision. Nous osons espérer que les rédacteurs de ce texte et les décideurs à tous les niveaux ont à l’esprit l’objectif cardinal de l’humanité et des Nigériens : celui de la sacralité de la vie. Aussi, la remise en cause de la peine de mort, augurerait-elle des lendemains incertains dans un pays en proie à divers crimes comme les vols à main armée, le terrorisme, et autres tueries crapuleuses.
Face à tous les travers, nous femmes musulmanes de Dosso :
– Lançons solennellement un pressant appel à tous les Nigériens épris de paix et d’attachement à notre culture islamique d’élever la voix et agir comme un seul homme, dans la paix, afin de préserver ce qu’il nous reste comme humanité.
– Saluons au passage, le courage, la foi et le patriotisme de l’Honorable Nana Djoubie pour le dépôt, le 7 décembre dernier d’une loi incriminant l’homosexualité au sein de notre peuple. Le retrait plus tard de cette proposition n’entame en rien le soutien des Nigériens à la cause qu’elle défend.
– Soutenons Son Excellence, Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, quand il dit d’une voie audible et déterminée, devant l’Hémicycle, devant l’histoire et devant le monde, et je cite : « « Il nous est difficile d’accepter l’activisme militant de certaines associations fondées sur l’orientation sexuelle qui agissent sur la base de mimétisme de mauvais aloi. Manifester sur la place publique avec comme seule revendication ce type d’orientation, comporte le danger de pousser les plus tolérant à des attitudes extrêmes dont les conséquences sur la paix sociale sont imprévisibles. A cet égard, au nom de la représentation nationale je demande au gouvernement d’agir fermement pour arrêter ce type de dérive. » (Discours de clôture de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée Nationale, le 22 décembre 2022).
– Appelons tous les Elus du peuple à faire bloc derrière leur président et leurs électeurs pour arrêter toutes les dérives déviantes dont « les conséquences sur la paix sociale sont imprévisibles ».
– Exhortons le Gouvernement à entendre la voix du peuple et à soutenir le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Mohamed Bazoum qui a toujours affirmé sa ferme volonté de respecter notre culture, notre religion, l’islam, et de préserver « la cohésion, l’harmonie et la conviction que notre avenir dépend de nos engagements patriotiques et notre souci du bien commun ».
Nous saurions également compter sur la vigilance, les prières et l’éclairage de nos Imams et Oulémas, affirmant lors de la sortie des 76 associations islamiques (toutes obédiences confondues), le 18 décembre passé, je cite : « La préservation de nos bonnes mœurs demeure sacrée, et l’instruction et l’éducation des fils et des filles du Niger doivent être considérées comme nos priorités (…). Nous n’avons pas de doute à ce sujet que les autorités n’accepteront pas des dérives et des atteintes à la dignité de notre peuple de quelque nature qu’elles soient ».
En cette journée historique, nos pensées les plus intimes vont à tous nos vénérables compatriotes offensés dans leur foi, leur sensibilité et leur sérénité par les dynamiques LGBT et leurs suppôts nationaux et internationaux, nos prières et notre soutien aux victimes d’insécurité et de violence.
Qu’Allah, le Miséricordieux et le Tout Puissant ait pitié de notre peuple et le préserve. Qu’Il secoure et protège nos FDS et leur assure une victoire proche sur tous les fronts. Qu’Il bénisse le Niger, ses dirigeants et son peuple. Amîne.
Fait à Dosso, le 31 décembre 2022
