C’est une situation exceptionnelle et inédite que vivent actuellement les joueurs de nos différentes équipes nationales de football. Une situation désastreuse de précarité. Rien, absolument rien ne va plus. C’est la galère ! En effet, les joueurs des deux de nos équipes nationales de football n’ont jusqu’à présent perçu leurs primes de matchs.
A commencer par le Mena version local entrainé par Harouna Doulla où depuis sa qualification au 7ème Championnat d’Afrique des Nations(CHAN) Algérie 2023 face au Togo le 3 septembre dernier, n’est toujours pas rentré dans ses droits. Idem également pour les joueurs du Mena U23 qui, après avoir éliminé au 1er tour des éliminatoires de la CAN de la catégorie la Guinée-Bissau et le 29 octobre dernier l’ogre Cote d’Ivoire au 2ème tour, ils devraient normalement empocher aussi leurs primes. Mais rien.
Pire, le sélectionneur du Mena senior le français Jean Michel Cavalli en fin de contrat, accuse lui, treize (13) mois d’arriérés de salaires. Actuellement la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT) tente dans l’incertitude de prolonger le bail du technicien français. Cette situation est déplorable et mérite d’être prise au sérieux. En tout cas, avec la dynamique amorcée par le Président de la République Mohamed Bazoum depuis son accession à la magistrature suprême, celle de sortir notre football des sentiers battus commence à prendre de l’eau. L’implication du Chef de l’Etat est attendue afin de trouver une solution à cette situation d’arriérés de primes.
C’est toute la chaine au plus haut sommet qui est concernée. Il est incompréhensible voir inadmissible qu’un sélectionneur puisse accuser 13 mois d’arriérés de salaires. Que dire des joueurs qui réclament leurs primes ? Cela joue forcément sur le moral. La balle est désormais dans le camp du 1er Capitaine du Mena, le Président de la République pour désamorcer cette « bombe nationale » car ceci ne fait ni honneur, ni fierté pour le Niger alors que les qualifications sont quelque part acquises comme c’est le cas du Mena local qui ira au CHAN en janvier prochain. Des instructions fermes doivent être données à qui de droit par le Chef de l’Etat pour régler cette situation.
Ousmane Keita