L’engagement du président de la République, Mohamed Bazoum, à mener une lutte implacable contre la corruption et les mauvaises pratiques dans la gestion des biens publics est irrévocable. Pour preuve, rien que la semaine dernière, le Chef de l’Etat a convoqué au Palais de la présidence, une importante réunion de travail avec tous les responsables des institutions en charge de la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption au Niger.
Il s’est agit pour le Chef de l’Etat, à l’occasion de cette importante réunion axée sur « la gouvernance économique et la lutte contre la corruption », de réitérer à l’endroit de ces institutions, son ferme engagement à bannir les pratiques corruptives dans tous les secteurs de la vie sociopolitique et économique du pays et de leur témoigner de son total soutien dans la conduite de la mission à elles confiée.
En termes clairs, sur ce chantier de lutte contre la corruption, l’objectif du président de la République est d’« asseoir une pédagogie du contrôle systématique et inopiné, suivi de sanction à tous les niveaux de l’administration de l’Etat et de ses démembrements, et de cultiver la pédagogie de la vertu, de l’éthique et de la morale républicaines », entre autres.
Pour que cet objectif soit atteint, le président Bazoum est conscient qu’il faille créer les conditions optimales pour que ces institutions puissent travailler en toute indépendance, sans aucune forme d’immixtion, d’où qu’elle vienne.
Les magistrats, considérés comme le premier pivot dans la lutte contre la corruption, sont déjà rassurés du soutien indéfectible du Chef de l’Etat à œuvrer pour une justice indépendante au Niger. Cette volonté, le président Bazoum l’a formellement témoigné à l’occasion de sa rencontre avec le Syndicat autonome des magistrats du Niger (SAMAN), il y a de cela quelques mois.
C’est conscient aussi que la lutte contre la corruption ne s’aurait produire des résultats escomptés sans qu’il ait, à la tête des structures en charge de mener ce combat, des hommes et des femmes valeureux, déterminés et engagés à préserver les intérêts du Niger, que le Chef de l’Etat a procédé à un toilettage à fond de l’Inspection générale d’Etat pour qu’elle puisse mener à bien sa mission.
La Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia) qui est l’organe permanent, spécialement dédié à prévenir et à combattre la corruption et les infractions assimilées au Niger a connu aussi un changement avec la nomination, à sa tête, d’un nouveau président pour poursuivre avec beaucoup plus de rigueur, le remarquable travail que la Halcia est en train de mener.
Ce réaménagement apporté par le Chef de l’Etat à l’Inspection générale d’Etat, à la Halcia et à tous les autres organes de lutte, procède aussi de sa volonté à mener une lutte implacable contre la corruption, le détournement des deniers publics, la concussion et autres mauvaises pratiques dans la gestion des ressources publiques.
Aujourd’hui, tout le dispositif est bien en place et renforcé pour réussir une lutte efficace contre la corruption et les pratiques connexes. Ce dispositif est également bien huilé et bénéficie d’un large soutien du gouvernement d’Ouhoumoudou Mahamadou.
D’ores et déjà, apprend-on, dans certains ministères, la machine de la répression a déjà commencé à sévir avec l’annulation de plusieurs contrats douteux et des marchés publics surfacturés attribués dans des conditions obscures. Dans cette dynamique, des sources bien indiquées informent que « plusieurs missions d’inspection seraient à pied œuvre dans différentes entités administratives, tant à Niamey qu’à l’intérieur du pays, aux fins de contrôler la gestion des biens publics ».
Pour la réussite de ce combat noble engagé par le Chef de l’Etat en vue de préserver et sécuriser les biens publics, l’adhésion de tous les citoyens, soucieux du devenir du Niger, à cette entreprise, s’avère un impératif.
La lutte contre la corruption est aussi un combat citoyen qui n’épargne personne, d’où la nécessité pour chacun de nous, d’œuvrer dans le sens d’accompagner les Institutions en charge de mener ce combat, à traquer partout où ils se cachent, les prédateurs des deniers publics qui empêchent au Niger de relever ses défis en matière de développement. En tout cas, l’engagement du président de la République sur le chantier de la lutte contre la corruption ne souffre d’aucune ambigüité. Reste aux citoyens nigériens, dans un sursaut patriotique, à faire sien cet engagement et à accompagner le Chef de l’Etat dans cette œuvre de construction nationale.
Oumar Issoufa
Niger Inter Hebdo N°38