Parler de la traversée de désert du PNDS-Tarayya, c’est passé en revue les hauts et les bas de ce parti, cette période émaillée des difficultés et d’échecs, d’épreuves et de sacrifices qui peuvent donner un sentiment d’abandon aux esprits non convaincus par la cause commune. Dans le landerneau politique nigérien, le PNDS-Tarayya c’est l’exception qui confirme la règle ; c’est l’exemple type de l’unité et la cohésion qui n’ont pas résisté au sein des autres formations politiques. Qu’est-ce qui explique la résilience du PNDS-Tarayya à l’opposition comme aux commandes de l’Etat ? Pourquoi pendant trente ans le PNDS-Tarayya a su résister aux complots et autres actions de sabotage ? Retour sur le leadership de qualité de cette formation politique qui force l’admiration même de ses adversaires.
En cette veille du trentenaire de la Conférence nationale souveraine, la Rédaction de Niger Inter Hebdo fait une mention spéciale au Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya). Ce parti dont les leaders ont joué un rôle d’avant-garde dans le processus qui a abouti à la Conférence nationale, se situe, hier comme aujourd’hui, du côté des forces progressistes et du peuple.
Si le PNDS-Tarayya s’est révélé être le ‘’projet politique le plus viable’’ au Niger pour paraphraser l’ex Président Issoufou Mahamadou, c’est pour la simple et bonne raison que ce parti est fondé sur des valeurs. Au PNDS, nul ne saurait prospérer avec un esprit régionaliste, tribaliste, raciste ou grégaire. Cette vérité ne vaut pas seulement seulement que pour le PNDS, elle est aussi valable pour les autres partis politiques. Ceux d’entre eux qui pensaient se servir de l’ethno-régionalisme pour se réaliser en ont pris pour leurs comptes. C’est pourquoi le débat nauséabond sur la nationalité du Président Bazoum a été traité avec ‘’le mépris qu’il méritait’’ tant il est banni et inconcevable dans la grille de lecture des leaders du PNDS.
Pour ces leaders, le Président Bazoum est un leader qui incarne les valeurs du parti, c’est pourquoi d’ailleurs il a été coopté comme candidat du parti. Et aujourd’hui, il n’y a rien à redire sur la justesse et la clairvoyance de ce choix du moment où même ses adversaires voient en lui un bon Président, l’homme qu’il faut pour le Niger après son camarade Issoufou Mahamadou.
Machiavel, le Galilée de la politique avait considéré qu’il y a nécessairement des forces favorables au changement, à la révolution tout comme il y a toujours eu des forces rétrogrades, hostiles aux réformes et au changement. Dans le processus de démocratisation de notre pays, on peut aisément situer les différentes forces politiques au Niger à savoir le camp des réactionnaires et celui des progressistes.
C’est d’ailleurs un réconfort pour les démocrates nigériens de se retrouver avec le PNDS-Tarayya aux commandes de l’Etat. Ce parti dont les leaders attachent du prix à notre processus démocratique. Dans ce sens, le Président Bazoum avait récemment déclaré, à juste titre, face aux acteurs de la société civile : « Sans démocratie, je ne serais pas là où je suis aujourd’hui ». Ce qui résonne comme un engagement du PNDS-Tarayya à préserver le cadre démocratique. Ce n’est pas un hasard si encore c’est le PNDS-Tarayya qui a réalisé la première alternance démocratique au Niger. Ce qui n’est pas rien au regard de mille et une tentatives de remise en cause de ce processus par des forces politiques rétrogrades. Le PNDS-Tarayya a su relever ce défi. Disons-le tout net, au regard du caractère farouche de l’adversité politique et de la posture irrationnelle de l’opposition politique au Niger, on peut dire que le PNDS-Tarayya a réalisé une révolution politique au Niger. C’est justement ce qui attire à ses leaders des tirs-croisés et la diffamation permanente par médias interposés de la part de leurs adversaires politiques. Et de façon géniale, en 100 jours aux commandes de l’Etat, Mohamed Bazoum a donné tort à ses adversaires politiques. Il a su balayer d’un revers de main les manœuvres dilatoires des promoteurs d’anti valeurs tapis dans l’opposition. De proche en proche, même les têtes brûlées de l’opposition ont cédé au bon sens tant leur posture politicienne était inopérante et anachronique.
L’unité érigée au rang de philosophie politique au PNDS…
‘’Sai bango ya tsage kadangare ke ratsa chi’’, aimait rabâcher l’ancien Président du PNDS, l’ex Chef de l’Etat SEM Issoufou Mahamadou. C’était conscient de l’adversité pendant la longue traversée de désert du PNDS que son Président d’alors avait, comme un prédicateur, rappelé constamment aux camarades les vertus de la fidélité et de l’unité du parti, de la cohésion de ses membres. C’est le fil conducteur du parti et on le sait, Zaki ne prêchait pas dans le désert.
Les militants, les grands comme les camarades de la base, ont su résister aux brimades, aux chantages et aux manœuvres d’achat de conscience ou concassage, comme qui dirait. Certains ont résisté aux postes juteux dans les gouvernements d’alors juste dans l’optique de lézarder, concasser le PNDS. L’actuel Président du parti, Bazoum Mohamed, entre autres, a refusé des offres on ne peut plus alléchantes de la part de ceux qui sont devenus amnésiques aujourd’hui dans une autre vie politique.
C’est dire que le PNDS c’est le résultat de cette lutte méticuleuse et glorieuse qui a consisté à prêcher la vertu par l’exemple. Et dans cette belle aventure, hier comme aujourd’hui ou demain, ce parti a connu et connaitra toujours des épreuves, des contradictions internes qui seront toujours surmontées tant que les camarades seront animés par le respect du fil conducteur du parti.
En d’autres termes, les conflits, les mécompréhensions, les luttes de positionnement et autres ambitions personnelles, bien gérés, constituent une sorte d’oxygène pour la survie du parti. Autant la société humaine ne saurait se passer des conflits, autant un parti politique qui n’est qu’une association d’individus aussi divers et variés ne saurait vivre en harmonie ad vitam aeternam.
Mais le plus important, la meilleure précaution pour éviter le clash ou la désintégration du corps social c’est de rester attaché aux valeurs, et à l’idéal qui unit et de disposer des mécanismes efficaces de règlement de ces antagonismes. C’est jusqu’ici le vrai secret du PNDS. La recette gagnante qui le met à l’abri de la sclérose tant souhaitée par ses pourfendeurs. Autant dire que tant qu’on reste fidèle aux principes, toutes les contradictions qui surgiront ne peuvent être que secondaires, et donc facile à résoudre.
Au PNDS-Tarayya, le linge sale se lave en famille…
Le leadership c’est comme qui dirait une loi cosmique : on ne devient pas grand sans épreuves. Les unes plus éprouvantes que les autres. C’est pourquoi les grands leaders savent faire le sacrifice nécessaire car plus on fait de sacrifices, plus le chemin s’ouvre pour l’atteinte du sommet de la montagne. Et comme pour corroborer ce dicton le Pnds a fait un sans-faute depuis 30 ans dans la progression en terme électoral. Pour le moment rien n’indique que ce parti est sur le point d’amorcer une descente. A preuve, de 13 députés en 1993, il est passé à 16 députés en 1999, 25 députés en 2014, 75 députés en 2016 et 79 députés en 2021.
Tout le monde le dit : le PNDS est le seul parti politique qui n’a pas fait le deuil de son unité tant vantée par les siens comme par ses adversaires. Au 28ème anniversaire du PNDS, c’est son allié fidèle parmi les fidèles, Albadé Abouba qui a rappelé cette vérité crue. Pendant sa gloriole comme allié principal du PNDS, le leader de FA Lumana alias Hama Amadou, sur le perchoir de l’Assemblée nationale, avait dans un lyrisme soutenu vanté la fidélité et le sens de l’unité et la cohésion des militants du PNDS.
Hama Amadou demandait simplement, à cette occasion, à ses militants de s’inspirer des prouesses du PNDS comme une famille politique modèle en dépit de l’adversité politique très vive au moment où il prononçait son speech. Il y avait donc une ligne rouge qu’aucun militant sérieux et conséquent du PNDS ne saurait franchir. A l’épreuve des faits, on peut dire qu’au PNDS le linge sale se lave en famille. Les leaders du PNDS savent que ce qui réunit la famille est plus fort que les épreuves, quelles qu’elles soient. C’est pourquoi, à l’opposition comme au pouvoir, le PNDS a su consolider son unité et sa cohésion. Après 10 ans de mise en œuvre réussie du Programme de Renaissance acte 1 et 2, le PNDS continue de conduire aux destinées du Niger avec le Programme de Renaissance acte 3 avec comme slogan ‘’consolider et avancer’’, au grand bonheur du peuple nigérien.
100 jours de Bazoum, une période de grâce réussie selon le CEN PNDS
Le Comité exécutif national du PNDS-TARAYYA a rendu publique, le dimanche 11 juillet 2021, une déclaration, pour apprécier les 100 jours de gouvernance du président de la République, Mohamed Bazoum, à la magistrature suprême du Niger. Il ne s’agit pas à travers cette déclaration de faire le bilan des réalisations des 100 jours de gouvernance de Mohamed Bazoum, mais de faire parler le slogan de son programme « avancer et consolider ». « Les acquis de 10 ans de gouvernance du Président Issoufou sont là ; il s’agit de les consolider et avancer », explique le CEN-PNDS-Tarayya.
En effet, les 100 jours sont considérés comme une période de grâce pour un dirigeant pour prendre ses marques et élaborer ses stratégies. Ils ont été, pour le président de la République, Mohamed Bazoum, pour le Gouvernement dirigé par Ouhoumoudou Mahamadou et pour les dirigeants du Parti, une période d’activités intenses.
Ainsi, analysant les réalisations des 100 premiers jours du président de la République sur le plan sécuritaire, le Comité exécutif national du PNDS-Tarayya (CEN) « a salué les succès de plus en plus importants engrangés par nos forces de défense et de sécurité ». Ce succès, poursuit la déclaration, « a permis le retour progressif des populations déplacées, notamment à Diffa et Tillabéri ». Toutefois, le CEN-PNDS a condamné le lâche assassinat perpétré sur la population civile par les terroristes en désarroi.
Dans le secteur de l’éducation, la déclaration note avec satisfaction, des rencontres « de haut niveau tenues avec les acteurs et partenaires du secteur », mais aussi « la construction et l’équipement de 2 centres de regroupement des élèves du primaire en zone nomade à Diffa et Zinder, la finition de 2 internats pour filles à Tahoua et Zinder, ainsi que la poursuite du processus d’évaluation des enseignants ». Il s’agit, à travers ces actions, de définir un programme d’accompagnement pour améliorer la qualité et la gouvernance de l’enseignement.
« Au-delà du secteur de l’éducation, c’est un large dialogue social qui est ouvert pour s’assurer de la participation et de l’inclusivité afin d’imprimer un nouvel élan pour la consolidation et la continuité du programme de renaissance, démarche que tous les acteurs ont saluée et encouragée », s’est réjoui le CEN-PNDS-Tarayya.
Dans le secteur de la santé, il s’est réjoui de l’accessibilité continue aux services et soins de santé dont l’amélioration s’est traduite, par l’opérationnalisation de l’Hôpital de référence de Maradi qui va bénéficier de l’arrivée très prochaine de spécialistes cubains, du centre national de lutte contre le cancer, mais aussi l’acquisition d’importantes doses de vaccins contre la COVID-19, qui demeure sous contrôle, toutes choses ayant permis la réouverture des frontières terrestres.
La déclaration s’est félicitée des quantités de semences déjà mises en place, des dispositions prises pour renflouer les stocks de l’OPVN et de la Réserve Alimentaire Stratégique, afin de poursuivre les opérations de soutiens aux populations rurales, avec la distribution gratuite des vivres et la vente à prix modérés. Le CEN PNDS note par ailleurs des avancées faites au niveau de la maîtrise de l’eau, « avec la finalisation de la construction de 38 seuils d’épandage et l’aménagement de 600 ha pour la petite irrigation. »
Dans le domaine des infrastructures, le CEN PNDS constate que des routes lancées en fin 2020 – début 2021 sont en cours d’exécution, notamment les tronçons Doutchi – Konni, Loga-Doutchi, Doutchi – Bagaroua ; Dosso – Bella, Sanam-Tébram ; Margou-Gaya ; la voie d’accès à l’hôpital de référence de Niamey, etc.
Dans le domaine des industries extractives, la déclaration relève que : « les secteurs minier et pétrolier ont connu un regain d’activités au cours de la période des 100 jours. Dans le dynamisme observé et l’encadrement assuré dans la filière aurifère, le démarrage de la construction du pipeline export, l’adoption et la bonification du fonds de développement de l’inclusion financière ainsi que du fonds d’appui aux petites et moyennes entreprises et industries, entre autres, l’accès mis sur la gouvernance des différents secteurs, permettent d’envisager de belles perspectives de croissance économique pour notre pays .»
Un début de mandat positif et inquiétant pour l’opposition
Cependant, ce début de mandat positif inquiète naturellement l’opposition politique qui, « plongée dans une certaine torpeur, a choisi de passer par une soudaine fièvre de communication qui s’est emparée de certains médias manifestement acquis à sa cause ainsi que par divers réseaux sociaux», constate le CEN-PNDS. « Après l’échec de toutes ces manœuvres, nous assistons aujourd’hui à un revirement spectaculaire et forcément suspect de cette opposition. Cette nouvelle posture de l’opposition, qui porte la marque d’acteurs politiques bien connus, procède de la farouche volonté de déstabiliser le PNDS-Tarayya en espérant diviser les dirigeants du parti, ses structures et ses militants », ajoute-t-il.
Cette stratégie consiste, de façon hypocrite, à encenser le Président de la République Mohamed Bazoum et de diaboliser Issoufou Mahamadou.
Pourtant rappelle la déclaration, « il n’y a pas si longtemps l’opposition avait usé de tous les moyens pour dénigrer le candidat du PNDS Mohamed Bazoum et contester sa victoire en le trainant impitoyablement dans la boue » Pour le CEN du PNDS-Tarayya, « ces moments marquants, qui ont même endeuillé certaines familles, resteront pendant longtemps le triste palmarès d’une opposition aveuglée par la soif du pouvoir et ayant perdu toute éthique politique. »
Engagements à continuer les actions positive
Le CEN du PNDS-Tarayya a saisi l’occasion pour condamner « cette agressivité aveugle vis-à-vis du camarade Issoufou Mahamadou, tout comme il a eu à condamner la même agressivité dont le Président de la République Mohamed Bazoum a fait l’objet à travers les mêmes médias avant et pendant la dernière campagne électorale. »
Tout en dénonçant « les mensonges les plus éhontés distillés à l’endroit de l’un ou de l’autre de ces deux camarades », le CEN du PNDS-Tarayya appelle « les camarades militantes et militants ainsi que les sympathisantes et sympathisants à la vigilance et à la clairvoyance afin de faire échec et de tuer dans l’œuf cette énième entreprise de déstabilisation de notre Parti ». Il a par ailleurs engagé « les uns et les autres à cultiver l’unité, la cohésion et le triomphe des idéaux de notre grand parti » avant d’encourager le «Président Mohamed Bazoum dans ses prises d’initiatives visant l’amélioration du dialogue social, l’unité nationale et la bonne gouvernance pour consolider les acquis et avancer vers l’émergence du Niger », conclue la déclaration.
A la veille de ce trentenaire de la Conférence nationale, on peut se réjouir du fait que ce soient les forces progressistes qui sont aux commandes du Niger. On peut dire que le processus démocratique au Niger est irréversible.
Les observateurs avertis retiennent une belle leçon politique, au PNDS, on sait tirer les camarades vers le haut, contrairement à certains partis de l’opposition où les leaders pensent qu’ils ont droit à tout et tous les autres militants sont réduits à être leurs porteurs d’eau. Ce n’est pas par hasard que c’est le PNDS qui a réalisé la première alternance démocratique au Niger.
Ceux qui rêvent d’un tsunami au PNDS doivent méditer ce propos du Président Bazoum, le 2 avril dernier, à l’occasion de son investiture : « Pendant les 30 ans que j’ai passés à ses côtés, à travers une relation de grande proximité, dans les épreuves comme dans les moments de calme, à l’opposition comme au pouvoir, Issoufou Mahamadou est toujours resté le même. Pendant ces 30 années de collaboration quasi-quotidienne je n’ai jamais perçu, même à travers un regard, si furtif soit-il, quelque chose d’un tant soit peu douteux à mon égard. Nous avons en permanence baigné dans un climat de confiance totale ».
Elh. M. Souleymane et Almoustapha Aboubacar