Dans le cadre de son programme d’Appui à la Gouvernance Participative et Réceptive, Principale Activité (PRG-PA), et sous l’angle de Initiative de la Gouvernance Sécuritaire (SGI) Counterpart International a outillé ce jeudi 29 août une douzaine de journalistes sur les techniques journalistiques et la redevabilité du gouvernement.
Etaient présents, le Représentant de Counterpart International au Niger Monsieur Ousmane Kabèlè Camara, de l’Agence Américaine pour le Développement (USAID) Monsieur Maman Ibrahim Ousmane et de la Vice-présidente de la Maison de la Presse Madame Rachida Abdoul Moumouni. Dans son allocution, le Représentant de Counterpart International a souligné de prime abord l’importance de la tâche qui incombe aux professionnels des médias, avant de rappeler qu’en matière de gouvernance de la sécurité, ceux-ci constituent « le canal de communication entre les citoyens et les décideurs». Aussi dans son discours d’ouverture, la Vice-présidente de la Maison de la Presse a invité les confrères et consœurs «de saisir cette opportunité afin d’accroître une fois de plus en techniques journalistiques, mais surtout sur la redevabilité du gouvernement surtout sur les questions liées aux prestations de services publics».
Quatre sujets développés par le consultant en journalisme Monsieur Eduardo Cué ont retenu l’attention des journalistes toutes catégories confondues, présents. Il s’agit de la construction d’un article de presse et un reportage télévisuel, les sources journalistiques, l’entretien et enfin les médias et la redevabilité. Sur ce dernier point, le communicateur s’y est longuement appesanti tout en relevant le caractère d’investigation du travail de l’homme ou la femme du média.
A noter que Counterpart International vise quatre objectifs et résultats principaux à savoir les citoyens et les institutions du secteur social défendent efficacement les priorités des citoyens et participent à la gouvernance de la prestation des services ,la qualité des institutions gouvernementales à collaborer efficacement avec le secteur social et à répondre aux priorités et aux besoins des citoyens est renforcé, des systèmes efficaces et concrets de responsabilisation et de feedback sont mis en place et les citoyens et autres parties prenantes peuvent accéder et diffuser les preuves concrètes et pertinentes et de qualité pour soutenir le plaidoyer et la participation. Ladite formation a pu avoir lieu grâce au financement de l’USAID.
Koami Agbetiafa