Du 29 au 30 avril 2019, se tient à la salle Tayla du Grand Hôtel de Niamey, l’atelier de validation du lexique de la radicalisation et de l’extrémisme violent dans l’espace du G5 Sahel. La cérémonie a été présidée par le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Intérieur, M. Issoufou Omarou en présence du Secrétaire Permanent du G5 Sahel, M. Mamane Sidikou, du Représentant de l’USAID/Niger, M. Garrete Harries, de l’Expert Gouvernance du G5 Sahel, M. Mahamadou Samaké, des Représentants de la Société Civile, des Représentants des Professionnels du Media, des Représentants des antennes régionales de la CellRad.
L’objectif de cet atelier, selon le SG/A du Ministère de l’intérieur, est de réaliser un lexique terminologique sur la radicalisation et l’extrémisme violent du G5 dont le but est d’avoir un vocabulaire standardisé renseignant de façon claire et concise, les définitions retenues dans l’espace du G5 Sahel pour parler de radication et d’extrémisme violent. Il a également rassuré les participants aux travaux de validation du lexique que le Gouvernement du Niger accompagnera le G5 Sahel et la Cellrad à vulgariser et à diffuser ce Lexique et à promouvoir son utilisation par toutes les parties prenantes aux questions de radicalisation et d’extrémisme violent.
Selon, le Représentant de l’USAID/Niger, M. Garrete Harries, l’amalgame fait autour des terminologies de l’extrémisme violent crée autant de difficultés au sein des communautés qu’au sein des professionnels de la thématique. Pour lui, la mise en place d’un lexique est plus que nécessaire pour harmoniser les connaissances et approches de prévention du fléau de l’extrémisme violent.
Pour sa part, le Secrétaire Permanent du G5 Sahel a, quant à lui, invité les participants à investir pleinement pour faire du lexique un document de référence sur les questions de radicalisation et d’extrémisme violent. Il a ensuite exprimé toute sa satisfaction pour la qualité de la collaboration entre le G5 Sahel et l’USAID à travers le projet P4P.
Il faut noter que la tenue de cet atelier rentre dans le cadre de l’appui du projet Partenariats pour la Paix (P4P) dans l’espace G5 Sahel.
Azahi Souleymane