Les nigériens qui doutent encore de l’engagement du président de la République à combattre la corruption, le détournement des deniers publics et autres infractions connexes doivent se désillusionner. Le chantier de la lutte contre la corruption n’a nullement été abandonné par le président Issoufou Mahamadou qui demeure conscient que ce fléau constitue un véritable frein à l’émergence du Niger.
Le placement sous mandat dépôt, il y a de cela quelques jours, de l’ancien administrateur délégué de la Société nigérienne d’électricité (Nigelec), Foukori Ibrahim, ainsi que son ancien Directeur administratif et financier pour des faits liés à leur gestion à la tête de cette société en est une preuve évidente que la lutte contre l’impunité est toujours d’actualité sous la gouvernance d’Issoufou Mahamadou.
D’ailleurs, elle n’a jamais été mise entre parenthèses, contrairement à une certaine opinion distillée ça et là par les détracteurs du régime. En effet, des institutions comme la Justice, l’Inspection générale d’Etat, la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia) ainsi que les Inspections des finances et des services travaillent ardemment et sans grand bruit, sur ce chantier de lutte contre la corruption.
C’est d’ailleurs grâce aux résultats de leurs investigations que le Gouvernement a récemment pris des mesures à l’encontre de certains Maires indélicats de la région de Zinder dont plusieurs avaient été limogés et remplacés et d’autres poursuivis pour mauvaise gestion et détournement de biens publics.
Donc, contrairement aux dires de certains adversaires au régime d’Issoufou, la lutte contre la corruption et les infractions assimilées se poursuit de plus belle au Niger. Elle réserve beaucoup de surprises que les nigériens vont très bientôt découvrir surtout quand on apprend des sources bien informées que la justice a d’ores et déjà bouclé le traitement judiciaire de plusieurs dossiers portant sur des gros scandales politico-économiques pour lesquels l’Etat a beaucoup perdu de ses biens.
Oumar Issoufa