Coup de froid : Des mesures à observer pour prévenir des infections grippales

Nous sommes tous, occasionnellement, touchés par un coup de froid. Certaines personnes présentent même plusieurs infections grippales par an. Les refroidissements sont généralement dus à des virus, plus de 200 sont identifiés comme à l’origine de cette infection grippale, même si chacun de ces virus présentent des caractéristiques distinctives, mais tous entrainant des symptômes semblables.

Face à cette multitude de virus, notre organisme n’est pas capable de mettre en place une protection durable contre les refroidissements. Alors que nous nous remettons d’un refroidissement, il se peut que le prochain virus rencontré infecte notre organisme et provoque ainsi un nouveau syndrome grippal. Les symptômes typiques d’un refroidissement sont les suivants : rhume généralement aqueux puis épais, congestion nasale, maux de gorge, maux de tête et courbature, toux, fatigue et abattement. Selon l’évolution du refroidissement, une augmentation de la température corporelle ou de la fièvre peut également être observée.

Cependant, le refroidissement comprend typiquement trois phases qui se présentent comme suite : la phase 1, elle vient après l’incubation. Le nez se met à gratter et à bruler, les éternuements s’enchainent, la gorge gratte. La personne infectée commence à frissonner et ne se sent pas bien. Elle est fatiguée ou abattue. Pour la phase 2, le refroidissement atteint son pic. Un rhume aqueux s’installe et des secrétions liquides s’écoulent du nez. Un mouchoir doit constamment être à porter de main. Des maux de gorge peuvent aussi apparaitre. Le nez est de plus en plus bouché, ce qui nuit au goût et à l’odorat. Quant à la  phase 3, le système immunitaire ayant efficacement combattu les virus, le refroidissement régresse lentement. La personne infectée retrouve une tête plus claire. La muqueuse nasale dégonfle et la gorge est de moins en moins enflammée. Beaucoup des personnes reprennent une vie normale. Il est cependant essentiel de continuer à se ménager au cours de cette ultime phase  ou si on remarque que les troubles persistent. Ce n’est qu’en se préservant que l’on peut se guérir complètement.

Modes de transmission

Dès qu’ils ont atteints leur cible à savoir les muqueuses du nez et de la gorge (sphère nasopharyngée), les agents pathogènes se propagent dans les voies respiratoires supérieures et programment toutes les cellules infectées pour qu’elles produisent aussi des virus. La contamination par un virus responsable de refroidissement active le système immunitaire de l’organisme qui combat alors de toutes ses forces les agents pathogènes présents. Cette lutte à l’intérieur de l’organisme de la personne contaminée s’exprime par les symptômes de refroidissement comme le rhume, la toux, les maux de tête, une légère fièvre et autres. La transmission des virus responsables des refroidissements passe par deux éléments clés : infection par gouttelettes et infection par contacts. Concernant l’infection par gouttelettes, les agents pathogènes mettent à profit leur taille minuscule et leur poids infime. Ils sont si petits qu’ils parviennent à s’échapper des voies respiratoires enveloppées dans des gouttelettes de salive. Lorsqu’un individu contaminé tousse, éternue ou parle, les virus se dispersent dans l’air avec l’humidité rejetée et sont respirés par d’autres personnes. S’agissant de l’infection par contact, les agents pathogènes qui se déposent sur les mains de la personne contaminée lorsqu’elle éternue ou tousse sont transmis par contact dès qu’elle touche des objets ou d’autres personnes. Le téléphone portable, les claviers d’ordinateur, les poignées de porte sont notamment très souvent des vecteurs de transmission de virus.

Les mesures de prévention

On peut rapidement être contaminé et tombé malade pendant la saison froide. Quelques mesures préventives qui impliquent notamment de veiller à une bonne hygiène, de renforcer le système immunitaire et de prendre soin des muqueuses sont préconisées. Adopter un comportement responsable en matière d’hygiène contribue à empêcher la propagation des agents pathogènes. Procéder fréquemment à un lavage soigneux des mains au savon. Eviter autant que possible les poignées de mains pendant les périodes ou les refroidissements sont habituellement fréquents. Eviter de saisir directement des objets souvent touchés par d’autres personnes sauf en cas de nécessité absolue. En plus d’une alimentation saine et équilibrée, les mesures suivantes peuvent avoir un impact positif sur les défenses immunitaires. Il s’agit de pimenter le quotidien en prenant souvent des douches alternant eau chaude et eau froide et faire des exercices physiques en plein air et opter pour un sport d’endurance de légère intensité comme la marche et le cyclisme. L’organisme a besoin davantage de repos pendant la saison froide. Sept à huit heures de sommeil par nuit sont considérés comme idéales. Une fois le refroidissement déclaré, il est difficile d’influer sur sa durée et son évolution. Traiter les symptômes reste néanmoins judicieux, puisque cela permet à la personne touchée de se sentir mieux et peut prévenir des affections secondaires comme la sinusite.

Ibrahima Oumarou Galadima