Le 64éme sommet de la CEDEAO a néanmoins permis de consacrer une évidence en sonnant le glas de l’illusoire mandat écourté de Bazoum.
Le processus du retour à une vie constitutionnelle normale est désormais enclenché, coupant l’herbe sous les pieds des faucons de deux bords, à savoir d’une part, les bazoumistes et de l’autre, les va-t-en guerre de la rue. La CEDEAO se met ainsi à table, c’est positif, et c’est un réel progrès dans l’absolu. Mais pour le moment, la libération immédiate de Bazoum est aux antipodes des tendances. Et pour une transition réussie et optimale, il est nécessaire qu’il reste au pays pour deux raisons essentielles :
– Des lourdes charges de haute trahison et de connivence avec les terroristes pèsent sur lui,
– Pour bénéficier d’une liberté provisoire, le prévenu doit nécessairement collaborer et être dans une prédisposition de justiciable.
Aujourd’hui, la question que d’aucuns se posent est celle de savoir pour quel intérêt oser libérer quelqu’un qui détient un tel carnet d’adresses des terroristes et ce, juste après une tentative d’évasion ?
Au vu des conclusions du 64éme sommet de la CEDEAO, l’on constate que la page Bazoum est définitivement tournée. Il appartient maintenant à tout citoyen consciencieux et qui veut être utile au Niger, de soutenir le CNSP afin de penser nos plaies.
Mamoudou Souley