Au lendemain du coup d’État militaire intervenu ce mercredi, au Niger, les réactions fusent de partout, condamnant tout renversement de l’ordre constitutionnel et exigeant le retour à la normale. Sur la chaîne France 24, le ministre des affaires étrangères et chef du gouvernement par intérim, Hassoumi Massoudou a déclaré toujours représenter les autorités légitimes et légales du pays et en appelle à la libération immédiate du président Bazoum.
‹‹ Dans notre pays, il y a des droits, il y a une constitution, il y a une tradition démocratique qui est en train de s’installer. Le seul mode d’accès au pouvoir et d’exercice du pouvoir, passe par les élections ››, a fait savoir Hassoumi Massoudou, à travers des propos qui corroborent le message du Président Bazoum sur son compte Twitter (devenu X), ‹‹ les acquis obtenus de haute lutte seront sauvegardés. Tous les Nigériens épris de démocratie et de liberté y veilleront ››.
Sur le plan sécuritaire, le Chef du gouvernement par intérim a souligné les résultats remarquables obtenus par son gouvernement contre le terrorisme et l’obscurantisme. Il a par ailleurs, lancé un appel au retour à l’ordre constitutionnel.
D’autres chancelleries étrangères ont aussi uni leur voix à celle des organisations régionales et internationales, en condamnant cette tentative de prise de pouvoir par la force.
À l’instar d’Antony Blinken, Secrétaire d’État américain qui a rappelé que le partenariat économique et sécuritaire des États-Unis avec le Niger, dépend de la poursuite de la gouvernance démocratique et du respect de l’État de droit et des droits de l’homme.
Le Secrétaire Générale des Nations Unies, Antonió Guterres a aussi condamné avec la plus grande fermeté, toute tentative de prise de pouvoir par la force et d’atteinte à la gouvernance démocratique, à la paix et à la stabilité au Niger.
La rédaction