CEREMONIE OFFICIELLE DE LANCEMENT CONJOINT DE LA MACHINE ELECTRONIQUE A TIMBRER PAR LA DGI ET LA DGPN

La Direction Générale des Impôts (DGI)  et la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) ont procédé ce jeudi 11 mai 2023, au lancement de la machine à timbrer au commissariat centrale de Niamey, puis à la Direction de la surveillance du territoire (DST).  Cette Cérémonie a vu la participation de plusieurs responsables au nombre desquels : le Directeur Général de la Police National, le Directeur Général des Impôts ainsi que plusieurs participants.

A cette occasion, le Directeur Général des Impôts, M. Mal Ousmane Mahamane  a déclaré que « nous sommes depuis plusieurs années dans une logique de modernisation de nos administrations publiques, cette logique a été inspirée par les plus hautes autorités de la République ». En effet le Président de la République, Chef de l’Etat a toujours plaidé pour la modernisation des services de l’Etat. A ce titre le Ministère de Finance s’est donné pour mission aussi de moderniser l’ensemble de ses services. C’est ainsi qu’on a lancé la modernisation du timbre fiscale qui était un timbre papier qui passe aujourd’hui au timbre électronique  générer par une machine.

Cette nouvelle génération de timbre présente « d’énormes avantages pour les citoyens les entreprises ainsi que pour l’Etat » a-t-il ajouté. Pour les entreprises c’est d’abord « la transparence car le timbre papier tel qu’il est géré  en ce moment présente des soucis de sécurité, donc la garantie que nous donnons pours  pour les entreprises « c’est la sécurité des timbres » par rapport aux actes civils et les actes judiciaires qu’ils sont amenés à utiliser tous les jours. La différence est que lorsque c’est « un timbre papier qui est apposé sur un acte, il peut être détaché sans pour autant se rendre compte », alors que pour « le timbre électronique non seulement que le nombre des timbres utilisés figure mais aussi et surtout les références  des services de la Police ». Pour les citoyens c’est  aussi « la sécurité et surtout la facilité avec laquelle ils peuvent avoir accès ». En somme pour l’Etat c’est « la sécurisation des recettes fiscales » a-t-il expliqué. Aujourd’hui nous avons sur « plusieurs années plus de quatre milliards de stock de timbre fiscaux non apuré »,  parce qu’il y’a « parallèlement des circuits de distribution des timbres qui se sont développés »  ce qui fait « qu’aujourd’hui on ne peut pas maitriser dans tout le pays » a ajouté M. Mal Ousmane Mahamane.

Cependant nous sommes en partenariat depuis presque un an avec  la Direction Général de la Police, nous avons « 33 machines installées dans l’ensemble des services de police à Niamey » et aussi « récemment au commissariat de Police de Gaya » a-t-il annoncé. Cette opération va se poursuivre dans tous le territoire national  en collaboration avec la Direction Général de la police National.  Nous sommes deux administrations publiques au service publique et de la sécurité parce que là c’est une activité publique mais encore  une activité de recouvrement  de recettes qui vient s’adjoindre et «  je pense que c’est une bonne chose pour notre pays ». Pour l’instant c’est « une utilisation parallèle des deux séries  de timbres  qui sera faite le temps que le système soit disponible partout sur le territoire national  mais cela prendra un peu de temps parce que ce sont des machines  qu’on approvisionne par un exercice budgétaire ça va être progressif afin que ces dernières soient disponibles dans tous les tribunaux, dans tous les commissariat de police dans tous les services de l’Etat et même dans les cabinet des notaires afin que le couvrement soit effectif » a-t-il ajouté . Une fois cet objectif  atteint nous prendrons « une décision pour arrêter les commandes  des timbres papiers  vu son prix très couteux  mais aussi la fraude qu’on n’arrive pas à juguler » a conclu le Directeur Général des impôts.

Ibrahima Oumarou Galadima