Le 25 Novembre dernier, a été célébrée à travers le monde, la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Cette journée est suivie de seize jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Plusieurs activités ont marqué ladite journée avec à la clef, plusieurs manifestations. A cette occasion, la Croix-Rouge nigérienne, en collaboration avec la Croix-Rouge française, sur financement de la Croix-Rouge britannique, a prévu des activités de prévention et de sensibilisation sur les violences basées sur le genre, à travers le projet Club des Mères.
Parmi ces activités, l‘atelier-débat sur les violences faites aux femmes, tenu le mardi 6 décembre dernier au Complexe Bandiaré Ali, sis au quartier Cité Députés. La conférence débat a été placée sous le thème : « Cadre législatif, dispositifs de prévention et prise en charge des VBG : diagnostic et perspectives, qu’est ce qui est fait ? Qu’est ce qui peut ou doit être amélioré ?».
Dans son allocution d’ouverture, le Président de la Croix-Rouge nigérienne, M. Bandiaré Ali a déclaré : « Au Niger, pour marquer cette célébration, la Croix-Rouge nigérienne, en collaboration avec la Croix-Rouge française, sur financement de la Croix-Rouge britannique, a prévu des activités de prévention et de sensibilisation sur les violences basées sur le genre, à travers le projet Club des Mères ».
A propos de la conférence débat sur les violences basées sur le genre, M. Bandiaré Ali s’est adressé aux participants en ces termes : « Vous aurez donc à échanger sur tous les dispositifs prévus par les lois en vigueur en matière de violences basées sur le genre. Vous aurez aussi à échanger sur les progrès réalisés en la matière, les leçons apprises et les perspectives après l’état des lieux de la mise des dispositions des lois au Niger ».
A travers un débat fructueux, les participants ont discuté sur les différents mécanismes de promotion des textes et lois en vigueur en matière de violences basées sur le genre. Ils ont également eu à formuler des recommandations concrètes pour l’amélioration de la prise en charges des VBG dans notre pays, comme l’a suggéré le Président de la Croix-Rouge nigérienne, tout en remerciant la Croix-Rouge britannique d’avoir financé cette conférence débat.
Cette initiative de la Croix-Rouge nigérienne avec ses partenaires est une approche pertinente en ce sens qu’elle donne la parole à tous les acteurs pour mieux poser le diagnostic et dégager les perspectives pour inverser la tendance de ce phénomène de société.
EMS
