Les épreuves écrites du baccalauréat session 2022 ont débuté le lundi 18 juillet 2022 sur l’ensemble du territoire national. Cette année, ils sont 86.830 candidats, repartis dans 202 centres dissimulés sur l’ensemble du territoire national, toutes séries et toutes spécialités confondues, qui vont se lancer à la quête du premierdiplôme universitaire du Niger.
Cette année, l’effectif des candidats est en progression de 5,71% par rapport à celui de l’année 2021. Parmi les 86 830 candidats, les filles sont au nombre de 33 950, soit 39,10% du total. Les candidats libres sont au nombre de 14 565, représentant une proportion de 16,77%. De nouvelles localités abritent à compter de la session 2022, pour la première fois de leur histoire, des centres d’examens. Il s’agit de N’gal (Agadez) ; Dan Kassari (Dosso) ; Jiratawa (Maradi) ; Tamaské (Tahoua) ; Ayerou et Namaro (Tillabéri), Dungass et Tirmini (Zinder). « Tous les jurys sont en place et prêts pour la tenue des examens comme prévu », a rassuré le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Phd MamoudouDjibo.
« D’ores et déjà, le gouvernement a pris toutes les dispositions nécessaires pour garantir le bon déroulement de la session », a rassuré le ministre de l’Enseignement supérieur, qui a saisi l’occasion pour rappeler l’engagement du président de la République, Mohamed Bazoum, et du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, « qui sont fermement attachés à l’organisation d’examens propres dans notre pays ». Il a également réaffirmé la détermination des autorités pour une organisation réussie et la crédibilité du Baccalauréat. « Toutes les dispositions sont prises pour lutter contre les fraudes et tricheries », a également rassuré le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
En effet, à l’image des années antérieures, les autorités nigériennes ont pris toutes les dispositions pour lutter contre ces facteurs. « La lutte contre la fraude doit être le leitmotiv pour chaque intervenant », a indiqué le ministre de l’Enseignement supérieur, soulignant « qu’en vertu de cette préoccupation constante, en rapport étroit avec la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) et les forces de défense et de sécurité ne ménageront aucun effort pour traquer toute personne ou groupe de personnes qui se rendraient coupables ou complices de fraudes de quelque façon que ce soit », a-t-il prévenu. « Il y va de la crédibilité du baccalauréat nigérien et de la qualité de notre système éducatif, assurément de notre enseignement supérieur », a-t-il souligné.
Pour mémoire, le Gouvernement du Niger a entrepris des réformes dans le processus de l’organisation du baccalauréat, afin de mieux garantir la fiabilité des examens pour l’obtention de ce diplôme et la sincérité des résultats, concomitamment avec la maitrise de la dépense. On retiendra parmi ces réformes, la digitalisation et la modernisation de tout le processus de l’organisation du baccalauréat. Cette volonté du Gouvernement manifestée lors du conseil des ministres du 6 novembre 2020 a été prise en charge par l’Office du baccalauréat du Niger.
Ainsi, depuis 2021, les candidats à l’obtention du bac au Niger s’inscrivent en ligne, ce qui a permis d’éviter les « embouteillages » lors de l’inscription. En outre, cette nouveauté a permis aux organisateurs de mieux maitriser les effectifs des candidats.
Almoustapha Aboubacar
Niger Inter Hebdo N°72 du mardi 19 juillet 2022