Le samedi 9 juillet 2022 la communauté musulmane de notre pays a célébré à l’instar de nombreux pays du monde l’Eid Al-adha. Cette fête a été marquée par la traditionnelle prière à la grande mosquée de Niamey en présence du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, du président de l’Assemblée Nationale Seini Oumarou, l’ancien Président Issoufou Mahamadou, du Chef du Gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou, des Présidents des Institutions de la République, des Députés nationaux, les membres du Corps diplomatique des pays musulmans accrédités au Niger autorités administratives, coutumières, religieuses et the last but not the least chef de file de l’opposition Tahirou Seydou.
Au-delà du protocole de la République, la présence de ces éminentes personnalités en ce lieu de communion semble avoir une signification pleine de symboles pour les esprits avisés.
D’abord parce que la présence du chef de file de l’opposition à la grande mosquée n’est pas passée inaperçue. Une telle présence remonte à une époque où un certain Seini Oumarou occupait cette fonction. Les désaccords et autres circonstances n’ont pas permis au président de la République et le Chef de file de l’opposition de prier ensemble comme le veut la tradition républicaine.
Ensuite l’ancien Président Issoufou Mahamadou qui contrairement à ses prédécesseurs a choisi de vouer le respect qu’il doit au protocole de la République en honorant l’invitation du Président de la République et être présents à la Grande mosquée. En outre, une certaine presse continue à vendre le rêve d’une mésentente entre lui et son successeur qui conduirait inéluctablement à un clash, selon leurs prophéties de malheur. Les images du premier à la grande mosquée vient leur offrir le plus cinglant camouflet. Mieux que tout autre démenti, Issoufou Mahamadou s’est transporté au palais de la Présidence pour présenter ses vœux de bonne fête à celui l’a remplacé en ces lieux.
C’est dire que cette fête a livré aux nigériens et partenaire de notre pays le visage d’une classe politique mue par l’intérêt national. Il ne reste plus qu’à consolider cet acquis et avancer vers un avenir qui se veut radieux. Comme quoi l’islam est fédérateur et ses fêtes l’occasion de fumer le calumet de la paix.
Oumou Gado