Le Premier ministre, chef du Gouvernement, Ouhoumoudou Mahamadaou a rencontré ce mercredi 2 mars 2022 à Niamey, les opérateurs économiques en vue d’un échange sur la flambée des prix de certains produits de base constatée ces derniers temps sur les différents marchés du pays.
Cette rencontre qui a enregistré la présence de députés nationaux, des membres du gouvernement et plusieurs organisations des opérateurs économiques a été initié par le président de la République qui, à la suite d’une communication du ministre du Commerce lors du Conseil des ministres du jeudi 24 février 2022 sur la hausse des prix des produits de base. Il s’agit de marquer tout l’intérêt du gouvernement sur une question d’importance dans un contexte particulier qui est celui de contraintes climatiques qui ont fait que dans notre pays la production agricole n’a pas répondu aux attentes si bien que les prix des produits de première nécessité ont augmenté. A cela s’ajoute la situation internationale avec la COVID-19 et d’autres facteurs ont conduit à la hausse des prix qui est quasi mondiale et qui a des répercussions sur le Niger, un pays enclavé
Toujours en rapport avec la situation de la flambée des prix et faisant suite à la communication présentée en conseil des ministres, le ministre du Commerce accompagnée des autorités régionales et municipales de la capitale, a sillonné plusieurs sites d’approvisionnements de la ville de Niamey « pour nous enquérir de l’état d’approvisionnement qui est satisfaisant dans le sens où nous avons trouvé partout où nous nous rendus la disponibilité des produits », a indiqué le ministre du Commerce Alkache Alhada qui a souligné, qu’en ce qui concerne les céréales, les prix ont augmenté mais aussi un certain nombre de produits de première nécessité (huile, sucre,…). Toutefois, les produits autres que les céréales, produits au Niger, sont accessibles (légumes, tomates, pommes de terre, oignons dont les prix n’ont pas connu la hausse constatée », s’est-il réjoui.
Les échanges avec les opérateurs économiques au cours de ces visites ont permis au ministre du Commerce de faire un certain nombre de constats, l’impact de la COVID sur l’approvisionnement, la facture certifiée, des impôts et taxes, la patente synthétique, tracasseries (policière et douanière), difficultés au port du Cotonou, particulièrement, difficultés d’approvisionnement en maïs, où un ensemble de taxes leur a été imposé par les autorités béninoises, restriction d’exportation prise par les pays voisins à partir desquels le Niger importe un certain nombre de produits dont le mil.
Après la note introductive du ministre du Commerce, le Premier ministre a pris la parole pour rappeler quelques raisons de la hausse des prix des produits alimentaires comme la baisse de la production et la situation sécuritaire avant de donner la parole à la salle. Les différents intervenants se sont prononcés pour apporter leur contribution et énumérer des pistes de solutions pour faire face à la situation.
Sani Aboubacar
