La promptitude avec laquelle une dizaine d’ONGs Internationales est montée au créneau pour dénoncer les interpellations effectuées par la Police et demander la libération de cinq activistes, dont un français, salarié de l’organisation « Agir ensemble pour les droits humains », arrêtés à Niamey, vendredi dernier, dans le cadre d’une manifestation non autorisée, organisée par TLP-Niger en marge de la célébration de la journée internationale des droits de l’homme, en dit long sur l’implication de certaines de ces structures dans les manœuvres auxquelles se livrent des organisations de la société civile pour déstabiliser l’Etat.
Pourtant, elles sont autorisées à s’implanter au Niger au nom de la démocratie qui les garantie la liberté d’exercer dans le respect des lois et règlements de la République. En dépit de cette liberté élargie que l’Etat leur garantie, certaines de ces ONGs Internationales se croient en terrain conquis pour s’adonner à des actions et pratiques contraires au mandat pour lequel elles sont acceptées.
En complicité avec des structures dites de la société civile qu’elles financent à coup des millions pour des actions qui, selon elles, participent au renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit au Niger, mais qui en réalité sont de nature à saper le fondement de l’Etat à travers des soutiens en tout genre qu’elles apportent à des activistes ou leurs structures pour créer le désordre dans le pays.
Toute cette agitation que l’on constate ces derniers temps au niveau de TLP-Niger qui s’est arrogée une revendication politique, à savoir « exiger le départ des forces militaires françaises au Niger » et qu’elle cherche par tous les moyens à répandre au sein des populations dans l’optique de créer un soulèvement populaire contre un allié stratégique du Niger dans le cadre de la lutte contre le terrorisme en est une parfaite illustration.
De part leur entêtement à envenimer la situation sécuritaire nationale, exigeant sans cesse le départ des forces alliées qui appuient pourtant le Niger dans la lutte contre le terrorisme, même le citoyen nigérien le moins averti sur le fonctionnement de certaines ONGs Internationales et leurs suppôts à l’interne commence aujourd’hui à s’interroger sur cette obsession dont fait montre TLP-Niger à vouloir manifester, malgré le contexte sécuritaire très précaire que vit le Niger.
Dans son combat que rien ne peut justifier, TLP-Niger fait une sorte de fixation sur les militaires français, alors que leur appui ainsi que celui des autres alliés, est d’une grande utilité pour le Niger dans la lutte qu’il mène contre les groupes terroristes.
Et comme pour justifier les multiples financements qu’elle reçoit de ces ONGs Internationales, TLP-Niger, pour la deuxième fois en l’espace d’une semaine, a tenté vaille que vaille de manifester dans les rues de Niamey pour « faire valoir ses exigences ».
Pour ses différentes demandes d’autorisation de manifester, les autorités municipales de Niamey ont évoqué des « risques de trouble à l’ordre public » pour interdire les marches suivies de meeting que la coordination TLP-Niamey à projeter les week-end derniers, et ce, en application de l’article 5 de la loi 2004-45 du 8 juin 2004, régissant les manifestations sur la voie publique.
Mais décidée à dérouler « son agenda » advienne que pourra, pourvu que son « bailleur des fonds » constate de lui-même que quelque chose a été fait dans le sens qu’il voulait, la coordination TLP de Niamey, non contente d’avoir déjà été déboutée la semaine dernière par la Cour d’Appel de Niamey qui a confirmé l’interdiction de sa manifestation du 5 décembre dernier, a tenté une ultime action, sous le couvert de la célébration de la journée internationale des droits de l’homme, pour manifester le vendredi 10 décembre dernier à Niamey.
A cette occasion, la coordination TLP-Niamey a voulu battre le pavé à travers une caravane dite de « la démocratie au Niger » pour « faire ce qu’elle n’a pas pu faire le dimanche dernier » du fait de l’interdiction de sa manifestation par les autorités municipales de Niamey. A la suite de cette manifestation, des interpellations avaient été opérées dans le rang des activistes de TLP-Niger où 5 personnes ont été gardées à la police et parmi elles, un français, le nommé Mathieu Pourchier. D’où toutes ces réactions enregistrées pour exiger la libération des personnes interpellées.
Ces déclarations font partie aussi des stratégies de ces ONGs Internationales pour attirer les feux des projecteurs de la communauté internationale sur le Niger, le qualifiant de pays liberticide des droits de l’homme. Une autre stratégie pour ces ONGs d’attirer plus de financements pour assurer leur survie et celle de leurs suppôts. Dans leurs actions visant à pourfendre l’Etat, ces organisations de la société civile, à l’image de TLP-Niger, ne reculent devant rien. Leurs membres sont assurés que leurs arrières sont protégées jusqu’en prison au cas où ils sont arrêtés. En pareille situation, ce sont les mêmes ONGs Internationales qui interviennent pour les soutenir financièrement ainsi que leurs familles.
Aujourd’hui, ces différents activistes, leurs structures et les organisations internationales qui leur accordent des financements pour déstabiliser l’Etat sont à découvert. Tous, sont démasqués. A l’Etat donc de sévir pour contre tout fauteur de trouble, en faisant appliquer les dispositions réglementaires qui s’imposent.
Oumar Issoufa
Niger Inter Hebdo N°46 du mardi 14 décembre 2021