Coup d’envoi le vendredi 24 décembre prochain à l’arène Jangorzo de Niamey de la 42ème édition du Sabre national de Lutte traditionnelle avec comme thème choisi cette année : « Tous unis, nous sommes une famille ». Evènement sportif phare de l’année au Niger, le Sabre national reste un vecteur d’unité nationale et de cohésion sociale.
C’est aussi le seul évènement qui réunit toutes les sensibilités de notre pays. Près de 290 combats au total étalés sur 9 jours et retransmis en direct sur les chaines publiques pour au finish désigner le sacré roi des arènes nigériennes au soir du 2 janvier 2022. Alors qui succèdera cette année au très lutteur souple et technique Ousmane Hassane dit Janvier de Tillabéry ? Plusieurs gladiateurs et pas des moindres sont à l’affut du prestigieux et tant convoité Sabre national « argenté » symbole de la bravoure et d’invincibilité. Et parmi eux, l’on peut citer : Ousmane Hassane lui-même qui est toujours candidat à sa propre succession au trône, Kadri Abdou alias Issaka Issaka de Dosso triple champion. Champion en titre du TOLAC cette année à Dakar, il reste un véritable danger tout comme Aibo Hassane de Maradi, Yacouba Adamou alias « Le Panthère Noire » et Adamou Abdou de Niamey, Yahaya Kaka de Tahoua, Saley Daouda d’Agadez, Mansour Issa de Diffa toujours trahi par sa rapidité etc….Selon nos informations, la majeure partie des régions ont voulu cette année rajeunir leurs équipes. Ce qui signifie que cette 42ème édition du Sabre national sera celle de la jeunesse. Malheureusement cette année à Niamey, un gladiateur et pas n’importe lequel brillera par son absence. Lui ? C’est Tassiou Sani de Zinder 123 kgs pour 1m92. Considéré comme le lutteur le plus régulier dans le dernier carré ces 4 dernières années, Tassiou Sani qui a été Roi des arènes en 2018, ¼ de finaliste en 2019 et vice-champion en titre est dans un état très critique à Zinder. Il est victime d’une maladie bizarre depuis près de 5 mois où ces membres supérieurs et sa hanche seraient touchés. Il y’a quelques mois, Tassiou Sani ne pouvait même pas se tenir entre ces deux jambes. Pire, certains spécialistes de l’intox l’ont donné pour mort ce qui est archi-faux. Tassiou Sani reste le lutteur le plus craint et le plus fort actuellement. Mais cette maladie qui l’éloigne des arènes restera un sacré coup dur pour la région de Zinder qui doit désormais compter sur Laoualy Abdou dit Dan Téla. Et comme chaque année, l’Etat a pris des dispositions sécuritaires et sanitaires. Un baptême de feu pour le ministre du Sport Sékou Adamou Doro.
Ousmane Keita