Les organisations socio-professionnelles des médias regroupées au sein de la maison de la Presse ont appris avec surprise et indignation, la mise en place d’un comité chargé de la relecture des textes sur la communication.
Il s’agit de :
– L’ordonnance n°93-31 du 30 Mars 1993 portant sur la communication audiovisuelle ;
– l’ordonnance 035 du 04 Juin 2010 portant régime de la liberté de la presse au Niger ;
– la loi n° 20-12/34 DU 16 Juin 2012 portant composition, attribution, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la Communication(CSC).
Les organisations socio-professionnelles des médias constatent que le Comité – est composé de six (6) membres dont :
- Trois représentants du Ministère de la communication
- Un représentant du CSC
- Un représentant du ministère de la justice
- Un représentant du cabinet du Premier ministre.
Les organisations socio-professionnelles des medias réunies au sein de la maison de la presse relèvent qu’aucune structure des professionnels du secteur ne fait partie dudit comité, alors que les médias et les journalistes sont les premiers concernés par ces textes, objet de relecture.
Aussi, les organisations socio-professionnelles des médias dénoncent un complot visant à remettre en cause des acquis obtenus de longues luttes pour la liberté de la presse et la liberté d’expression en général au Niger.
Les organisations socio-professionnelles des médias rejettent, dans sa forme, le comité mis en place par la Ministre de la communication.
Fait à Niamey le 04 février 2017
Le Président
Ibrahim HAROUNA