Les contrecoups de la diplomatie d’avant-garde du président Issoufou Mahamadou !

Que de reconnaissances internationales pour le Niger ! C’est Houphouët Boigny qui a dit : «  les hommes passent quels qu’ils soient, mais le pays reste et demeure,  et c’est le pays qu’il faut considérer ». Un credo républicain. Sous la présidence d’Issoufou Mahamadou, nous pensons très humblement que notre pays se fait de plus en plus connaitre. Le Niger fait parler de lui dans le concert des nations. Notre carte diplomatique s’élargit. Considérablement. Notre pays ne fait plus de la figuration dans les rencontres internationales. Avec Issoufou, le Niger joue un rôle d’avant-garde dans ses relations avec les autres. Le roi d’Arabie Saoudite son altesse Salman Bin Abdul Aziz vient de décoré le président Issoufou de la République de la plus haute distinction du royaume. Le prix Mandela de la sécurité et le prix Sankara de la renaissance africaine ne sont que des résultats de cette diplomatie d’avant-garde du chef de l’Etat. Décryptage.

En effet, malgré les aléas de la politique intérieure, faite de coups bas et de mauvaise foi chez nous comme ailleurs, le leadership du président Issoufou impacte les rapports du Niger avec ses partenaires. Sous Issoufou le Niger est plus que jamais crédible. Parlant de leadership, un grand maitre en développement personnel, l’américain Robert Greene, auteur de ”Les 48 lois du pouvoir”, disait ceci: “La qualité principale de ceux qui veulent progresser, c’est la capacité de concentration, ce focus nécessaire pour avancer et ne pas se laisser distraire par des broutilles. Et aussi leur capacité de résister, et de rebond après un échec”.  L’opposant historique d’hier, après cinq ans d’exercice du pouvoir a mis en évidence son potentiel de faire du Niger un pays émergent. C’est comme qui dirait un coup d’essai qui vient de s’avérer un véritable coup de maître.

Déjà au lancement de son programme de renaissance acte II au Palais des Congrès,  dans un exposé magistral, le président Issoufou avait prouvé sa maîtrise des problèmes du Niger et il sait méthodiquement comment sortir le Niger de l’ornière. Il sait où il va et c’est pourquoi de manière apodictique il propose un programme chiffré et indique précisément comment il entend financer ce programme. Et lorsqu’il disait devant ses partisans et alliés « Le bon politique c’est celui qui sait gagner la guerre avant de la déclarer », cela traduit véritablement un leadership visionnaire.

Cet homme d’Etat qui a eu toujours une approche programme des solutions aux problèmes du Niger, s’est illustré aux commandes du Niger comme un ingénieur sur un chantier. Et les Nigériens sont témoins que présentement tout le Niger ressemble à un vaste chantier très avancé dès son premier mandat.

Invité à la Havard aux USA, devant les jeunes esprits en formation et autres invités de marque de cette prestigieuse université, Issoufou Mahamadou avait tenu un discours à la hauteur des attentes de ce public sur sa perception des problèmes de notre continent et du monde contemporain. A cette occasion, s’agissant du Niger, il avait exprimait ses ambitions en ces termes : « Mon objectif est de faire renaître le Niger et, au-delà, de contribuer à la renaissance du continent. Pour ce faire, il est important de méditer notre histoire afin d’en tirer les leçons qui nous permettront de mieux construire notre avenir. Pour renaître, nous devons cesser de douter de nous-mêmes, nous devons retrouver cette confiance en soi indispensable aux grandes actions, nous devons avoir une vision, nous devons nous prendre en charge et affirmer un leadership, nous devons promouvoir des valeurs, nous devons, pour paraphraser le Président Kennedy, nous demander ce que nous devons faire pour nos pays et non ce que nos pays doivent faire pour nous. »

Au bilan de son quinquennat, l’on comprend aisément pourquoi la renaissance culturelle vient en tête de ses priorités : «  En effet, on constate que notre pays s’enfonce dans une situation d’arriération prononcée comme l’illustrent le recul de l’éthique du travail notamment dans la fonction publique, le développement d’une mentalité d’assistés, notre rapport avec le temps, notre comportement par rapport aux biens publics, aux questions démographiques et à l’école, particulièrement s’agissant de la scolarisation des filles. Pour surmonter ces obstacles, il faut créer les conditions d’une renaissance culturelle qui passe par la réhabilitation de certaines de nos valeurs sociales et par l’emprunt à d’autres sociétés de valeurs qui y ont fait leur preuve », estime le président Issoufou alors candidat à sa propre succession. Cette révolution culturelle ou du moins ce changement de mentalités que le président Issoufou préconise pour le Niger s’avère nécessaire. Et c’est là une approche essentielle qui attaque le mal à la racine afin de  l’extirper définitivement.

Parlant du leadership de notre président sur les questions sécuritaires, notre confrère burkinabe Fasozine.com écrivait : « L’engagement du président Issoufou sur le front de la lutte contre le terrorisme a franchi les frontières nationales. Devant toutes les instances internationales, en Afrique, en Europe et aux Etats Unis, Issoufou Mahamadou s’est illustré par son intransigeance et ses prises de position tranchées face au terrorisme, aux trafics illicites et à toutes les formes de banditisme. » Et cette vision globalisante sur les questions sécuritaires, le président de la République l’avait clairement exprimé dès son investiture au premier mandat : « Pour assurer la sécurité du Niger et contribuer à la sécurité commune, j’envisage une solution globale,  à  la  fois sécuritaire, administrative, économique et sociale ». Au bilan c’est avec satisfaction que le chef des armées vient de retourner l’ascenseur à nos Forces de Défense et Sécurité (FDS) dans son dernier message à la nation : « Je félicite et encourage nos soldats de la Force Mixte Multinationale auxquels nous devons ce succès. À ces soldats et à l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité du Niger, je dédie, en guise d’hommage, le prix Mandela pour la sécurité dont notre pays vient d’être honoré. Par ailleurs, je lance un appel à tous ceux qui se sont laissé entraîner dans la voie de l’égarement par Boko Haram et par les autres organisations terroristes, à se ressaisir et à déposer les armes. Nous leur garantissons l’intégrité physique ainsi qu’une réinsertion digne dans la vie socio-économique. »

En un mot comme en mille, sur les questions de sécurité au Niger, dans la sous-région comme dans le monde, le président Isoufou dépasse de loin le stade du tâtonnement. Il a pour ainsi dire une vision. Sans cette vision et les bonnes décisions prises que serait notre pays dans une zone devenue un creuset du terrorisme ? Ce qui donne toute sa pertinence au trait d’esprit de Bénédicte Herson: ”  Quand les qualités d’un grand leader sont au rendez-vous, impossible de rester indifférent !”

Elh. Mahamadou Souleymane