Discours du Président du CSC A l’occasion de l’ouverture de la 1ère session extraordinaire du Conseil

Mesdames et Messieurs les Conseillers

La tenue de la première session extraordinaire de notre institution est motivée par l’ouverture, dans soixante douze (72) heures, de la campagne pour l’élection présidentielle 2ème tour du 20 mars 2016.

Dans ce cadre, le Conseil Supérieur de la Communication a, une fois de plus, la lourde responsabilité d’une part de garantir l’accès équitable des deux candidats aux médias publics et privés et d’autre part de veiller au traitement professionnel de l’information par les journalistes.

Nous devons assumer cette responsabilité en ayant sans cesse à l’esprit l’objectif principal que notre institution s’est assigné, c’est-à-dire contribuer à l’organisation d’élections libres, honnêtes et transparentes, dans un climat social et politique apaisé.

Nous devons assumer cette responsabilité en tirant aussi les leçons de notre propre pratique de régulation ; en nous enrichissant des recommandations des observateurs nationaux et internationaux ; et en tenant compte des propositions pertinentes issues des rencontres de concertations que nous avions eus avec les partis politiques et les responsables des médias publics et privés.

Mesdames et Messieurs les Conseillers

Au cours de la campagne électorale pour le double scrutin du 21 février dernier, de l’avis général, le CSC s’est bien acquitté de sa mission telle que prescrite à l’article 157 de la Constitution du 25 novembre 2010, en veillant notamment :

– Au respect de la mission de service public conférée aux médias d’Etat ;

 – Au respect de la déontologie en matière d’information et de communication ;

 – Au respect de l’accès équitable et effectif des citoyens, des associations, des syndicats et des partis politiques aux moyens publics d’information et de communication ;

 – Au respect de la pluralité d’opinions dans les médias publics et privés ;

 – Au contrôle du contenu et des modalités de programmation des émissions de publicité diffusées par les chaînes de radio et télévisions publiques, privées, communautaires et associatives.

Le CSC a surtout accompli sa mission en toute indépendance, dans la transparence et l’équité. L’autre fait marquant de notre travail au cours du précédent scrutin est sans conteste la précieuse contribution de notre institution à l’apaisement du climat social et politique, à travers l’hymne dédié aux élections, dont la résonnance dépasse largement les frontières nationales. En atteste le succès enregistré par cette chanson sur les réseaux sociaux.

Mesdames et Messieurs les Conseillers

Loin de nous complaire dans l’autosatisfaction, nous devons redoubler d’efforts dans le cadre de la campagne électorale pour le 2ème tour de l’élection présidentielle du 20 mars prochain. A cet effet, le CSC doit capitaliser toutes les bonne pratiques et corriger les insuffisances décelées, afin d’être à la hauteur des attentes légitimes du Peuple nigérien et des acteurs impliqués dans le processus électoral. Tels sont le sens et la portée de cette session extraordinaire de notre institution dont le projet d’ordre du jour s’articule autour de quatre points à savoir :

  1. Examen et adoption du procès-verbal de la session ordinaire du mois de février 2016;
  2. Mise en place du Groupe de travail chargé du contrôle et du suivi de l’accès aux médias publics et privés des candidats, pendant la période de campagne pour l’élection présidentielle deuxième tour du 20 mars 2016;
  3. Modalités d’enregistrement, de diffusion et de publication des messages des candidats dans le cadre de la campagne électorale pour l’élection présidentielle deuxième tour du 20 mars 2016 ;
  4. Questions diverses.

Je ne terminerai pas mes propos sans réitérer mes encouragements aux membres du Conseil, au personnel administratif et technique du CSC, aux personnes ressources, aux moniteurs pour plus d’abnégation dans l’accomplissement de notre lourde mais exaltante mission. En souhaitant plein succès à nos travaux, je déclare ouverte la session extraordinaire du Conseil.

 

Je vous remercie de votre aimable attention