En 2011, d’aucuns pour justifier leur échec, ils racontaient que le General Salou Djibo a octroyé le pouvoir à Issoufou sur un plateau d’or. Aujourd’hui encore cette intoxication est distillée à dessein.
Mais très malheureusement comme les faits sont têtus, avec le dernier scrutin on se rend compte à l’évidence que certains ont stagnes, d’autres ont régressés.
Certes sous Salou Djibo, il y a ce rejet massif pour certains partis politiques de leurs listes et même dans leurs fiefs pour d’autres.
Toutefois, avec les derniers résultats on observe une nouvelle configuration du paysage politique nigérien. Et dialectiquement on observe la victoire du nouveau sur l’ancien, appelé à disparaitre de sa mort naturelle.
La preuve est faite : certains partis se meurent de leur propre putréfaction alors que des partis à peine nés leur dame le pion. Cette vérité enseigne à ceux qui envisageaient la disqualification des leaders politiques que ce processus est naturel.
Certes ça prend du temps, mais tôt ou tard il y aura relève de la classe politique sans l’intervention de la grande muette qui constitue à l’évidence non seulement une corruption du processus démocratique mais aussi une régression pour le pays.
Je me pose mille et une questions si après avoir rejeté les résultats du dernier scrutin, le Copa 2016 se dédie- t-il en le reconnaissant enfin? La démocratie fait- elle bon ménage avec des mauvais perdants de cet acabit? Comment accepter les règles du jeu et enfin imputer a l’arbitre votre mauvaise prestation ?
EMS