Jusqu’au bout, les oiseaux de mauvaises augures n’ont pas renoncé aux rumeurs, les unes plus folles que les autres et à la stratégie du chaos pour à tout prix et par tous les moyens faire basculer dans la violence le processus électoral en cours dans notre pays.
Leur dernière trouvaille est la soi-disant folle rumeur de confiscation d’urnes par les forces de l’ordre et patati et patata, sans en apporter la moindre preuve. Mais le peuple nigérien, uni d’Est en Ouest, du Sud au Nord, épris de paix, d’amour et de cohésion n’a pas succombé à leur appel à la haine et la violence gratuite. C’est tout à son honneur.
Sur de lui et en bon démocrate, le président Mahamadou Issoufou n’a pas besoin de ça. Il l’a dit et redit à maintes reprises et à qui veut l‘entendre, qu’il ne sera jamais à la base du travestissement de la volonté populaire. Si un deuxième tour est nécessaire dans l’élection présidentielle qui se joue actuellement, on n’ira dans la paix, la sérénité et la fraternité entre nigériens, sans verser le sang des filles et fils du Niger, ou démolir les biens publics et privés.
Mais on n’en est pas encore là puisque les résultats provisoires sont en train d’être publiés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Objet de toute les attaques en règles et jets de discrédit, la CENI a fait la preuve irréfutable de son indépendance, notamment en sollicitant l’audit du fichier électoral par les experts de la Francophonie contre toute attente, mais à la grande satisfaction de tous les acteurs civils et politiques, et en général de l’opinion publique nationale et internationale.
Cette commission est également respectueuse des lois et règlements de la République, comme en témoigne le dernier arrêt de la Cour Constitutionnelle. Malheureusement tout cela n’est pas du gout de ceux qui aujourd’hui font feu de tout bois pour troubler la paix au Niger.
Au moment où les chefs religieux, les artistes, les intellectuels et les citoyens ordinaires de tout bord appellent à l’apaisement et à un sursaut national pour éviter à notre pays des lendemains douloureux quel qu’en soit l’issue des consultations et le vainqueur, on se rend compte que certains nigériens ont décidé de ramer à contre courant de l’histoire et de tous les efforts de paix. Il faudra qu’un jour qu’ils rendent compte à l’histoire et à la justice. Espérons que ce jour là n’est pas lointain.
Kader Moumouni, Niamey-Niger
Kakakiniger.net