Plongé dans une léthargie sans précédent depuis la débâcle judiciaire de son président, Mahamane Ousmane devant la Cour de justice de la CEDEAO où il a assigné l’Etat du Niger pour violation de ses droits après sa défaite électorale face au Président Mohamed Bazoum, le RDR Tchanji tente dans une ultime tentative de renaitre sur la scène politique nationale à travers les jeunes du parti.
Une façon pour Mahamane Ousmane qui n’est pas remis jusque-là de sa cuisante défaite électorale au second tour de la présidentielle de février 2021, de s’adosser aux jeunes de son parti, pour entacher l’image du régime en place pour se remettre en selle.
C’est dans cette optique que le bureau national des jeunes Tchanji a rendu public, le 9 mars dernier, une déclaration de presse sur la situation sociopolitique nationale et internationale.
Une déclaration au contenu truffé d’affabulations et des contrevérités sur la situation sociopolitique et économique du pays, juste pour ternir l’image du pays et des autorités nationales.
Relativement à la situation sécuritaire du pays, les jeunes du RDR Tchanji ont juste fait « parler leur cœur » et non la raison, en parlant péremptoirement et sans vergogne, de « l’aggravation de la crise sécuritaire dans notre pays », alors même que le Niger est le seul pays de la région du Sahel parmi ceux affectés par le terrorisme qui contrôle, jusqu’à preuve du contraire, l’effectivité de son territoire.
Sur ce plan, le bon sens aurait dû guider les jeunes Tchanji à rendre un vibrant hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS) pour le sacrifice consenti dans la sécurisation du Niger et de son peuple, puis au Chef suprême des Armées qui continue de créer les conditions favorables à nos soldats (dotation en matériels et équipements militaires adéquats, rémunération et autres avantages » afin qu’ils puissent mieux protéger l’intégrité du territoire contre les menaces terroristes.
Dans cette lecture désuète de la situation sécuritaire du pays, les jeunes du parti Tchanji, obsédés tout comme leur leader, Mahamane Ousmane, par une opposition viscérale contre le régime du Président Bazoum, refusent de se rendre à l’évidence que des efforts inlassables sont en train d’être faits par l’Etat dans la lutte contre l’insécurité. Portant des lunettes en bois, ils refusent également de reconnaitre, un minimum d’effort que fait par l’Etat et les Forces de défense et de sécurité dans la sécurisation du pays ainsi que des populations contre les attaques des groupes armés terroristes.
C’est en cela aussi qu’il faut comprendre leur dénigrement envers les militaires des pays amis qui accompagnent le Niger dans la lutte contre le terrorisme, le banditisme armé et le trafic en tout genre.
Dans leur affabulation, les jeunes RDR Tchanji vont jusqu’à accuser aussi le régime du Président Bazoum d’être responsable de « l’envolée des prix des produits de première nécessité », feignant de reconnaitre aussi que cette cherté de la vie est l’une des conséquences de la crise économique mondiale, exacerbée par la guerre en Ukraine.
Le Niger n’est donc pas le seul pays qui subit cette situation. En dépit de tous les chocs, le gouvernement du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou n’est pas resté indifférent face à cette crise, d’où la poursuite des nombreux efforts en vue de maitriser l’inflation et assurer la disponibilité des produits de première nécessité sur le marché.
S’agissant de la lutte contre la corruption et l’impunité, il faut que l’on soit au RDR Tchanji pour ne pas être témoin de l’engagement du Président de la République, Mohamed Bazoum à combat ces fléaux. « J’ai toujours fait part de mon engagement à lutter contre la corruption et l’impunité » a rappelé le Chef de l’Etat, à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an (2023) aux responsables des Institutions de la République.
A cet effet, le Chef de l’Etat a martelé : « Je voudrais faire observer à ceux qui semblent douter de la sincérité de mon engagement en la matière que jamais les prisons du Niger, sous aucun régime depuis notre indépendance en 1960, n’ont compté autant de cadres de l’Etat privés de leur liberté pour fait de corruption ou de détournement de deniers publics ». Un engagement reconnu et salué par tous les nigériens, soucieux de l’avenir du Niger, y compris dans le rang de l’opposition politique.
Quant aux autres points de la déclaration, les jeunes Tchanji les ont juste évoqués pour amuser la galerie et plaire à leur président, Mahamane Ousmane, aujourd’hui isolé sur la scène politique nationale, y compris par ceux qui ont soutenu sa candidature au premier et au second tour de l’élection présidentielle de 2020-2021.
Oumar Issoufa
Niger Inter Hebdo N°105 du mardi 14 Mars 2023