Le feuilleton judiciaire autour du contrôle du Moden Lumana a connu son épilogue hier. En effet, la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi formé devant elle par Noma Oumarou. Ce dernier revendiquait la présidence du parti autant qu’il conteste la qualité de chef de file de l’opposition à Tahirou Saidou qui est le chef du clan ayant gardé la réalité du contrôle sur l’appareil du parti. Il a réussi à faire élire 19 députés à l’Assemblée Nationale lors des dernières élections.
Avec cette décision, prend fin une bataille qui a duré plusieurs années. La bataille juridique perdue, Noma Oumarou s’en contentera-t-il ? Loin s’en faut, selon l’intéréssé. Cet arrêt est relatif au référé formé en période électorale et qui interdisait à Noma Oumarou de parler au nom du parti. « La forme ne prime pas sur le fond » nous a confié l’intéressé avant de poursuivre que le dossier au fond poursuit son chemin.
Dans le fond, Noma Oumarou a remporté le procès en première instance. La partie de Tahirou Saidou a fait appel la semaine dernière apprend-on.
En tout cas, le moins qu’on puisse dire ce que Noma Oumarou, qui nous a assuré sortir d’une réunion avec ses avocats, n’a rien d’un homme abattu par cette décision de référé qu’il considère comme un non évènement et s’en tient au jugement au fond auquel il a placé tous ses espoirs. Quid des actions politiques qu’il peut mener ?
Après tout que risque-t-il en minant le terrain politique à un Tahirou Saidou sans envergure ?
Oumou Gado