« Je me demande où le président Issoufou puise cette patience, pour gérer des situations aussi complexes. »
Mme Kané Aichatou Boulama est Ministre du Plan du Niger. Gouverneure de la région de Niamey, Directrice de cabinet du Premier Ministre Briji Rafini, Ministre des Affaires étrangères, Madame Kané Aichatou Boulama est au cœur de la mise en œuvre du Programme de Renaissance Acte I et II du PNDS Tarayya. Dans l’entretien qui suit, elle parle également du leadership de qualité du Président Issoufou et du candidat Mohamed Bazoum porteur du Programme de Renaissance Acte III.
NIGER INTER: Vous êtes membre du Gouvernement depuis le premier mandat du Président Issoufou Mahamadou, d’abord en tant que ministre des Affaires étrangères puis celui du Plan. Quels sont, selon vous, les acquis de la Gouvernance d’Issoufou pour le Niger ?
Madame Kané Aïchatou : Pour répondre à cette question, je rappelle que sous les deux mandats, j’ai été d’abord Gouverneure de Niamey jusqu’en 2013, Directrice de Cabinet du Premier Ministre jusqu’en 2015. J’ai également été ministre des Affaires Etrangères en 2016 sous le 2ème mandate puis j’ai occupé le poste de Ministre du Plan jusqu’à la date actuelle.
J’ai, ainsi, été associée à la gestion du pouvoir, à plusieurs niveaux. En tant que Gouverneur, vous avez une claire vision des décisions qui émanent de l’État central, et que vous, en tant que représentant de l’État au niveau régional, vous mettez en œuvre. Et ceci m’a permis d’appréhender, de manière directe, les défis auxquels les populations à la base sont confrontées, et d’apprécier les réponses adéquates qui son préconisées par le pouvoir central pour répondre aux préoccupations essentielles des populations.
Après cela, j’ai occupé le poste du Directeur de cabinet du Premier ministre. Le Premier ministre coordonne l’action gouvernementale. De ce fait, en tant que Directeur de son cabinet, j’étais au fait de toutes les questions qui relèvent de la mise en œuvre du programme de Renaissance, traduit en programme de développement économique et social. Ensuite les 2 postes de Ministre que j’ai occupés m’ont fait agir au cœur du pouvoir.
La première observation que je ferai par rapport à la gouvernance générale du Président Issoufou, et plus spécifiquement sa gouvernance politique, économique et sociale, est son engagement total, sa volonté ferme d’aller de l’avant, pour mettre en œuvre toutes les promesses qu’il a eu à faire au peuple nigérien et pour lesquelles il a été élu. C’est un leitmotiv permanent chez le Président. Sur le plan politique, je sais que le renforcement de l’État de droit et de la démocratie ainsi que la stabilité des institutions étaient une préoccupation permanente du Président. Il a eu à faire des compromis politiques, des sacrifices pour que nous puissions, au bout de dix ans de mandat, atteindre ces résultats combien appréciables. Si vous jetez un coup d’œil sur le projet de bilan des dix ans du Président, vous verrez combien d’efforts ont été déployés pour que ces résultats soient atteints. C’est une préoccupation de toujours pour le président. Il y a eu beaucoup de péripéties, mais nous sommes arrivés à aller de l’avant, et, ceci, grâce à la clairvoyance du Président. Il y a, aussi et surtout, l’anticipation avec laquelle le Président pose et planifie des actes pour permettre d’atteindre l’objectif en question. La question de la sécurité a été une préoccupation permanente. C’est d’ailleurs à ce niveau qu’il y a eu le plus d’anticipation. Le Président Bazoum a eu souvent à le répéter, quand il était Ministre des Affaires Etrangères. Donc ceci a été une des clés principales du succès de notre gouvernance. Cela a été aussi une des raisons de la progression et le renforcement de la démocratie dans notre pays et ce à plusieurs niveaux. Dès le départ, le Président Issoufou n’a jamais eu l’intention de faire plus de deux mandats. Cette conviction, il l’a gardée jusqu’au bout. Il ne s’agit pas de dire qu’il l’a respectée tout court, non, c’est une conviction profonde en lui, et cette attitude nous a emmenés, aujourd’hui, au point où nous sommes, c’est à dire en train d’organiser les élections, afin que cette première alternance soit une réalité. C’est le respect de la Constitution, qu’il s’est juré d’observer, qui l’a conduit à cette conviction et à cette détermination à ne pas violer notre Loi fondamentale.
Sur le plan économique, le Président, en véritable chef d’orchestre, en relation avec le Premier ministre, avec sa clairvoyance, dans tous les domaines économiques, et en ayant à l’esprit toutes les promesses qu’il a eu à faire au peuple nigérien, lors de la campagne électorale en 2011 et 2016, a atteint les objectifs qu’il s’était fixé. Dans le secteur rural, le monde rural, l’innovation importante qui a valu les félicitations de la communauté internationale au Niger et au Président Issoufou, c’est l’initiative 3N ou « les Nigériens nourrissent les Nigériens ». L’initiative 3N a produit les résultats escomptés, pendant les dix ans d’exercice du pouvoir; les investissements continuent dans ce domaine. C’est une innovation majeure dans la gouvernance du PNDS qui en a fait sa politique agricole. Pour sortir du cercle vicieux des sécheresses suivies de famines, je me rappelle une des phrases du Président Issoufou, au moment où nous nous préparions notre programme du premier mandat, il disait : Il vaut mieux subventionner le paysan en amont plutôt que de le subventionner en aval » Il vaut mieux donc équiper le paysan de suffisamment de matériels, semences, l’accès à l’eau pour qu’il puisse, en saison sèche, pouvoir continuer à produire dans les périmètres irrigués, plutôt que d’assister à une mauvaise campagne agricole avec des millions de vulnérables à assister en aval par des dons en vivres, situation plutôt difficile à vivre pour le nigérien imbu de valeur de dignité. L’initiative 3N a aussi cela comme philosophie. La maîtrise de l’eau, la réalisation de périmètres irriguées, et, d’une manière générale, tout ce qui concourt à augmenter la production agricole et à l’amélioration de l’élevage sont inscrits dans ce programme 3N. Rien n’est laissé au hasard. C’est un programme cohérent et novateur. Le PNDS Tarayya, avec le Président de la République, ont la forte conviction que le progrès et le développement du Niger ne peuvent se faire sans transformation du monde rural, sans faire en sorte que les populations du Niger, en milieu rural, puissent améliorer leur sort, leurs revenus. Ça, c’est un exemple que je donne, parmi tant d’autres. Il y a aussi celui qu’on appelle « Issoufou-le-bâtisseur ». Ce sont des réalisations importantes, dans plusieurs domaines, tels que les routes, les ponts, l’aéroport international Hamani-Diori, la modernisation des Villes, les hôpitaux, les infrastructures hydrauliques…, et bien d’autres encore qui ont permis au Niger de progresser notablement. Nous avons bâti un cadre macroéconomique stable, qui nous a engagés sur la voie d’une émergence, avec un taux de croissance moyen de 6%, malgré les chocs, qu’ils soient sécuritaires, climatiques, baisse des prix des matières premières ou de la Covid-19. Là aussi, vous pouvez regarder les chiffres dans le projet de bilan des dix ans que, certainement, le Président Issoufou aura à présenter au peuple nigérien.
Toujours sur le plan économique, après plusieurs années de rupture avec les questions de planification, le Niger a renoué avec la planification à la faveur de l’article 146 de la Constitution. Cette planification c’est entre autres le programme de Renaissance, transcrit en programme de développement économique et social. Ce qu’il faut savoir, c’est que, que ce soit le plan de développement économique et social, ou la SDDCI, c’est à dire la Stratégie de développement durable et de croissance inclusive, ils sont élaborés, montés et construits sur la base des défis majeurs auxquels fait face notre pays, le Niger. Les défis majeurs sont le climat, l’éducation ou le capital humain, de manière générale, le secteur privé, l’énergie la démographie, le défi sécuritaire. Il faut donc une stratégie de développement à long terme. Quel que soit le régime en place, il doit nécessairement tenir compte de ces défis, s’il est véritablement soucieux du développement du Niger et de son peuple, . Maintenant la stratégie à mettre en œuvre dépend de ceux qui sont aux rênes du pouvoir. Nous, en tant que PNDS, cette stratégie nous l’avons murie, le Président a parcouru pendant nos vingt années d’opposition, tous les coins et recoins du Niger. Il connaît l’origine des problèmes liés à ces défis dans toutes leurs facettes ainsi que leurs conséquences sur la vie des populations. Qui appréhende bien un problème, qui connait bien les contours d’un problème, propose des solutions adéquates et pertinentes à ce problème. C »est ce qui s’est passé pour l’élaboration du programme de Renaissance.
Je suis un peu entrée dans le détail, sur ce point, parce que ayant renoué avec la planification, nous avons eu beaucoup plus de facilité pour mettre en place des stratégies de développement pertinentes avec des cadres stratégiques cohérents et harmonieux.
Le troisième volet de la gouvernance, qui est la gouvernance sociale, est aussi l’une des préoccupations majeures du Président de la République. Cette gouvernance est relative à la santé, l’éducation, la politique de population, l’hydraulique etc… Ce sont des questions très importantes, qui touchent à la vie de tous les jours des Nigériens. Le bilan de dix ans du Président Issoufou démontre, clairement, que, dans ce domaine, des solutions sont possibles, pour peu que nous, les Nigériens, d’abord fassions un effort sur nous-mêmes, mais aussi que l’État accompagne conséquemment cet élan, à travers la mise à disposition de moyens adéquats. J’en sais quelque chose, en tant que ministre du Plan. Les partenaires techniques et financiers, avec qui nous travaillons sont en phase avec les solutions que nous préconisons mais le sont aussi sur la nécessité de mobiliser le maximum de moyens financiers, pour y faire face. Toujours en termes de gouvernance économique un suivi attentif et une rigueur dans la gestion. Le taux de consommation des crédits sur ressources internes a progressé de 9 point en 3 ans pour être à un niveau de 90% en 2019 et le taux de consommation des ressources extérieures a connu un progrès de 7 points en 3 ans pour être à 82% en 2019.
Toutes ces gouvernances politique, économique et sociale ont permis d’atteindre beaucoup d’objectifs. Je pense que ce n’est même pas la peine de revenir là-dessus ou de le répéter, le constat est là. Les deux mandats du Président de la République, en plus de ce que j’appelle « l’effet Bazoum », sont une des raisons du succès éclatant de notre candidat Bazoum Mohamed, dès le premier tour de l’élection présidentielle, ainsi qu’aux locales et aux législatives. Bilan auquel il a participé pendant les deux mandats, en occupant des postes ministériels importants d’où il pouvait contribuer, de manière décisive, à l’atteinte des objectifs, en matière de gouvernance.
Ce que je peux dire, c’est que le Président Issoufou, si je peux me permettre de le qualifier, a une perspicacité hors du commun. Il a une patience que, d’ailleurs, un jour, je lui ai reconnu, de vive voix, et ouvertement. Je lui ai avoué que je me demandais d’où il puisait cette patience, pour gérer des situations aussi complexes et difficiles. Sa patience et ses connaissances, dans beaucoup de domaines, ont fait de lui un Président exceptionnel. Ce n’est pas parce qu’il est le mien que je le dis, il est resté lui-même. S’il vous connait et qu’il a l’habitude de vous appeler par un surnom, quand il va vous rencontrer, il va vous interpeller par votre surnom. Il ne va pas faire celui qui est le grand seigneur par rapport à un petit monsieur, non. Il traite les gens avec le respect qu’il mérite, il est d’une générosité dont d’ailleurs les gens abusent. Donc cette patience, cette propension à rester lui-même en toute situation, et cette maitrise de ses émotions alliés à ses compétences ses prises de positions pertinentes et exprimées avec foi, cette gouvernance imprégnée d’une action diplomatique sur les questions clés ont renforcé ses qualités d’homme d’Etat connu et reconnu par tous. Ces qualités intrinsèques observées par tous ceux qui sont objectifs font naturellement de Issoufou Mahamadou un dirigeant hors pairs.
NIGER INTER : Vous avez organisé dans le cadre du Plan de développement économique et social (PDES) du Niger, la table ronde de Paris pour la mobilisation des fonds. Que peut-on retenir de cette initiative pour notre pays ?
Madame Kané Aïchatou : L’organisation est importante dans l’affaire. Si nous avons organisé, avec succès, cette table ronde. C’est que nous étions aussi soutenus, encouragés et suivis par le Président Issoufou. Nous avons adopté le PDES, un PDES pertinent, un PDES qui prend en compte tous les aspects de la gouvernance du Niger, et même les questions d’urgence. Je me souviens que l’une des clés de succès du PDES est, certainement, la pertinence de notre document, la qualité de notre document, la façon dont nous avons impliqué tout le monde pour que ce document soit un document consensuel du Niger, pas du seul gouvernement du Niger, tout ceci était rassemblé dedans. Mais je vous assure, c’est mon constat personnel, que la présence du Président Issoufou à cette table ronde et sa connaissance profonde du PDES ont été les grands éléments du succès que nous avons engrangé. Tout le monde voulait venir à notre table ronde, parce que le Président Issoufou y sera. Pourquoi, parce que, entre-temps, le Président Issoufou avec le Niger a pris de l’envergure, une aura internationale et il avait une vision claire de ce qui peut emmener le Niger à émerger et des questions internationales avec des positions claires. Quand il y a eu la crise de la migration, le Niger avait ses solutions, et les solutions du Niger ont permis de régler en partie cette question, particulièrement pour ce qui concerne cette situation dramatique qui se passe sur le sol nigérien. La crise sécuritaire est une des questions qui a le plus préoccupé la communauté internationale pendant les deux mandats du Président Issoufou. Là encore, les solutions du Niger, exprimées par le Président Issoufou, que ce soit aux Nations Unies ou lors d’autres rencontres internationales ont été jugées des plus pertinentes et ont fait de notre président de la République un homme à qui toutes les portes s’ouvrent et que toutes les personnalités du monde entier cherchent à rencontrer. Moi qui suis gouverneur au titre du Niger auprès de la Banque mondiale, j’en sais quelque chose. Le PDES se termine en décembre 2021. C’est le PDES du programme de Renaissance Acte 2, mais je vous assure qu’à l’heure actuelle, au moment où je vous parle, il y a de millions de dollars qui, dans le cadre du PDES, vont continuer à financer les secteurs importants, grâce au plaidoyer du Niger porté principalement par le Chef de l’Etat, bien sûr, mais un plaidoyer qui met en avant l’engagement sincère pour le développement du pays et surtout l’engagement pertinent assorti des solutions pertinentes telles que les questions de l’eau que nous avons en chantier actuellement avec la Banque mondiale, pas la Banque mondiale que les gens décrient, mais la Banque mondiale qui, de plus en plus, s’intéresse aux questions de fragilité, aux questions protections sociales, à travers les filets sociaux, ou des infrastructures hydrauliques pour le Niger. En termes de mise en œuvre du PDES et du financement mobilisé, à l’heure où je vous parle, il y a des annonces intéressantes qui sont faites. Cette mobilisation de financement se fait au fur et à mesure et au gré du programme annuel des partenaires. Nous sommes aujourd’hui à un an de la fin du PDES donc nous continuons la mobilisation. Donc nous sommes à près de 90% de mobilisation du financement. Le 02 juin 2021, nous en serons à près de 100% sinon plus. Je vous l’ai dit, il y a des secteurs comme l’eau qui vont faire l’objet d’un financement de près de 400 millions de dollars pour que la question de l’eau au Niger soit, région par région, département par département, bien circonscrite et réglée et nous mettrons en place le financement adéquat. Il y a les questions de l’énergie. Tout ça, c’est de grands montants qui vont connaître une accélération en milieu de semestre de l’année 2021, c’est-à- dire 6 mois avant la fin du PDES. Et tout ça pourquoi ? Parce que le Président de la République, quand il reçoit les institutions, quand les chefs des institutions sortent d’une réunion avec lui, disent « c’est un président exceptionnel que vous avez. » Il a une connaissance pointue de toutes les questions. Bien sûr, pour le PDES nous nous sommes organisés d’une autre manière pour sa mise en œuvre. Le décollage de ce dispositif a été difficile, certes, mais nous pensons que le suivi de la mise en œuvre va être de plus en plus parfait.
Niger Inter : Le candidat du PNDS Mohamed Bazoum fera face à Mahamane Ousmane le 21 février prochain. Bazoum entend consolider les acquis et avancer avec le Programme de la Renaissance Acte 3 pendant que Mahamane Ousmane prône le changement. À votre avis face aux défis actuels du Niger, quelles précautions selon vous pour le successeur d’Issoufou ?
Mme Kané Aichatou : D’entrée de jeu, je vous affirme de façon péremptoire que le Candidat Bazoum a déjà les réponses aux défis actuels, il les connait sur les bouts des doigts, il a publié son programme dès le 1er tour. Ceci lui donne une longueur d’avance qui j’espère, je le souhaite avec des millions de citoyens Nigériens prendra triomphalement les rênes du pouvoir à l’issue du scrutin du 21 février in sha Allah !!!
Notre candidat Bazoum qui va aller au 2ème tour et qui va accéder, in sha Allah , accéder au pouvoir et être notre Président de la République pendant les 5 prochaines années. A mon avis, le slogan Consolider et Avancer n’est pas un slogan juste pour le besoin de la campagne, c’est un slogan qui a un sens très profond. Consolider, consolider ce que nous avons fait pendant 10 ans sous la présidence du Président Issoufou; Avancer, avancer et je dirai même accélérer certains aspects du développement pour lesquels nous avons des ambitions pour le Niger. Si vous voyez bien le programme politique que nous proposons aux nigériens en 2011 c’était le Programme de Renaissance , en 2016 le Programme de Renaissance acte 2 et en 2020 le Programme de Renaissance Acte 3. Tout se tient. Nous sortons des 2 mandats du Président Issoufou avec beaucoup d’expérience du pouvoir, de la gestion du pouvoir, avec des résultats très enviables. On ne dit pas que c’est parfait partout mais il y’a eu des progrès, notables, même là où ce n’est pas parfait et le Président Bazoum une fois élu s’attèlera certainement à corriger ou amplifier ce qui est une réussite et minimiser ce qui ne l’est pas.
Bazoum, avec sa personnalité propre, son leadership et sens de l’Etat, avec la conviction politique que nous partageons , Bazoum va être un Président visionnaire. Cela ne veut pas dire que Bazoum va faire exactement la même chose que le PRN Issoufou Mahamadou mais en termes de résultats, en termes d’objectifs à atteindre, il va consolider et avancer. Bazoum est le vice Président de notre parti depuis que ce poste a été créé dans notre parti puis Président pendant 10 ans. Bazoum est le candidat que nous avons choisi parce que nous croyons en ses capacités dans tous les domaines. Bazoum, est un rassembleur, ce n’est pas d’aujourd’hui qu’il dirige les hommes parce que quand on ne sait pas diriger les hommes et qu’on devient Président, la gouvernance sera un fiasco. Bazoum sait diriger les hommes. Quand vous avez vécu une expérience de d’enseignant, quand vous avez été leader syndical respecté et respectable, quand vous êtes considéré comme un vrai leader dans le monde estudiantin, ce augure un leadership de qualité au sommet de l’Etat. Jai souvent voyagé et il m’arrive de rencontrer des gens qui ont fréquenté les mêmes universités que Bazoum ils me racontent combien il était un leader, il y’en a qui me racontent qu’en son temps qu’ils venaient aux Assemblée générales juste pour écouter Bazoum , ils viennent pour ça. Quelqu’un qui dans sa jeunesse est considéré comme un leader, cette aura dans les milieux syndicaux, estudiantins c’est quelqu’un qui sait diriger les hommes, qui a les capacités de créer un mouvement d’ensemble, pour qu’au niveau de l’Etat être dans un mouvement qu’il aura à orchestrer, dans un mouvement pour le bien du Niger. Il l’a dit clairement, il a rencontré toutes les couches sociales de ce pays et il a dit clairement ce qu’il entend faire. Et ce qu’il entend faire c’est poursuivre l’œuvre du Président Issoufou en tirant les leçons de la gouvernance des 2 mandats de notre parti. Il va s’impliquer j’en suis sure sur des questions qui peuvent nous amener à améliorer encore plus la situation. Ce qu’il faut savoir c’est que les 2 mandats du Président Issoufou ont jeté les bases, ont mis en place des fondations qui vont permettre au Niger avec l’action de Bazoum, devenu Président de la République, pour que ces fondations soient consolidées pour que et à partir de ces fondations consolidées le Niger va accélérer son développement. Les choses sont claires, nous au PNDS depuis le début nous avons toujours un Programme et nos programmes s’améliorent d’élection en élection. Après 10 ans de gestion du pouvoir notre programme toujours ambitieux s’est beaucoup amélioré; et nous avons les capacités réelles de faire en sorte que notre prochaine gestion, si notre candidat est élu, qu’elle s’améliore davantage. Nous ne sommes pas des surhommes mais ce que nous avons déjà réalisé relève du miracle comme on a eu à le dire pour certains pays. Et Bazoum va renforcer ce miracle. Le pays est transformé, il va continuer à le renforcer. Le visage du pays a changé positivement, Bazoum va continuer oeuvre de transformation; l’aura du Niger à fortement progressé, Bazoum va la renforcer, L’action diplomatique de haute facture que Bazoum a déployée en tant que Ministres des affaires Etrangères est un atout important pour le Niger avec un Bazoum comme Président. L’expérience acquise au Ministère de l’intérieur a parfait sa longue expérience en matière de sécurité avec une vision claire des solutions. Toujours au Ministère de l’Intérieur les questions en lien avec l’Administration territoriale, la Chefferie Traditionnelle n’échappent pas à sa perspicacité.
Un homme qui aspire à présider aux destinées d’un peuple doit réunir des qualités humaines, culturelles, sociales, humble, généreux, attentif aux autres, qualité religieuses, patriote et engagé, qui font en sorte que le peuple se reconnait en lui, c’est le cas de Bazoum. C’est le cas de notre candidat qui des capacités intellectuelles, des relations solides et sincères avec l’extérieur adossées à une riche expérience de la gestion de l’Etat qui lui confère une stature d’homme d’Etat.
Interview réalisée par Elh. Mahamadou Souleymane