Décidemment, le ‘’Fugitif’’ serait déjà lassé de son séjour parisien, le Niger, le Lumana et ses proches parents lui manquant énormé- ment. Conscient que sa posture actuelle est intenable ad vitam, il chercherait les voies et moyens pour se rabibocher avec le Président Issoufou. Son dernier ballet diplomatique l’aurait conduit dans plusieurs capitales de notre sous-région afin que les dirigeants de ces pays rétablissent un pont entre le Président Issoufou et lui. C’est ainsi qu’il se serait rendu à Dakar, Abidjan et Cotonou au mois de Février dernier. Partout où il serait passé, ses interlocuteurs lui auraient recommandé une seule chose : s’il désire véritablement une réconciliation, qu’il commence d’abord par la boucler et faire silence radio ! Pour ce qui est du Président Issoufou, nous savons très bien qu’il n’est pas un homme rancunier, et par conséquent, en tant que bon musulman, il ne ferme jamais la porte à une réconciliation. Seulement voilà, c’est Hama Amadou lui-même qui est victime de ses propres turpitudes, personne au sein de la MRN n’est responsable de son départ. Si aujourd’hui Hama Amadou veut un come-back, grand bien lui fasse. Personne ne s’en offusquera au sein de la MRN. Le problème se trouverait alors du côté de ses amis d’hier, c’est-à-dire avec l’ARDR qui se serait fait niquer deux fois par le même individu ! Toujours est-il, que pas plus tard qu’en début de semaine passée, un ami commun au Président Issoufou et à Hama Amadou aurait fait encore le Monsieur ‘’Bons offices’’. Pour le moment, nous sommes en présence du principe qui fait qu’un verre est moitié plein, ou plutôt, il est à moitié vide ! Hama Amadou veut jouer balle à terre ! »ils sont tellement habitués au sensationnel que même quand ils diront quelque chose de vrai, personne ne risque de les croire, tellement ils sont habitués à parler pour ne rien dire ! » C’est cette pauvreté de l’ARDR, cette absence totale d’imagination qui constituent le signe le plus expressif de sa perte totale de crédibilité au sein de l’opinion publique, mais surtout expliquent ces attaques gratuites contre l’institution gardienne de la construction démocratique du Niger. Le naufrage.
Source: Opinions ( N. 256 du 04 Mars 2015)