Pendant qu’à Niamey, l’opposition et ses suppôts s’égosillent à répandre des critiques sans fin et des contre-vérités à l’encontre du pouvoir en place et des autorités qui l’incarnent, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, quant à lui, s’efforce de crédibiliser davantage le prestige de notre pays et réaffirmer son leadership sur la scène internationale.
Rien que la semaine passée, le Président Issoufou était au Sommet de G7 de Taormine en Sicile, (Italie). Au cours de ce sommet, avec les grands de ce monde, le Chef de l’Etat et ses pairs ont discuté de l’avenir du monde libre, avant de se pencher sur la sécurité des citoyens, la réduction des inégalités, l’innovation et le travail à l’ère de la prochaine révolution du capitalisme, le difficile phénomène des migrations en Méditerranée ainsi que le grand nombre des réfugiés qui sont en train de fuir du Proche-Orient et du Continent africain à cause des conflits et de la pauvreté.
Le Président Issoufou Mahamadou, l’un des leaders africains les plus respectés en matière de lutte contre le terrorisme a donné sa claire vision d’un monde qui doit mener une lutte sans merci contre le terrorisme et le crime organisé, les conséquences du changement climatique sur les pays du Sahel, et la migration.
Pour lui en effet, « la lutte contre le terrorisme comporte 3 dimensions: sécuritaire, idéologique, et socio-économique. Le Niger sait par expérience, l’importance de la mutualisation des capacités opérationnelles et de renseignement dans la lutte contre le terrorisme et les organisations criminelles: le trafic de drogue, d’armes et d’êtres humains. La lutte contre le terrorisme dans les pays du Sahel et du bassin du Lac Tchad exige que des mesures urgentes soient prises pour éteindre le chaudron libyen.
Cette lutte, exige aussi une stratégie globale d’attrition, visant à priver le terrorisme de ses ressources matérielles, financières et humaines. (…). La prévention dans la lutte contre le terrorisme passe aussi par la lutte contre la pauvreté et les inégalités. En effet, dans les régions du Lac Tchad et du Sahel, comme ailleurs dans le monde, la pauvreté et les inégalités constituent le principal terreau du terrorisme pour lequel les jeunes au chômage et sans perspective constituent une proie facile ».
Auparavant, le Président Issoufou était à Amman, en Jordanie, où il prenait part au Forum Economique Mondial sur le Moyen Orient et l’Afrique du Nord (MENA) 2017. Dans une allocution qu’il a prononcée devant de sommités mondiales, il a rappelé : « Que ce soit en Libye, au Mali, dans le bassin du Lac Tchad ou en Irak, en Syrie ou au Yémen, nous estimons que la lutte contre le terrorisme est inséparable du combat contre les organisations criminelles de trafic de drogue, de trafic d’armes et des migrants. Au Niger, nous menons de front la lutte contre toutes ces menaces. Je suis convaincu que nous sortirons vainqueurs de cet affrontement. L’adhésion de nos peuples au combat contre le terrorisme constitue la principale garantie de notre victoire sur cet ennemi ».
Le Président de la République était aussi à Ryad en Arabie Saoudite, où avec plusieurs dirigeants de ce monde, dont le Président américain Donald Trump et le Roi Salman d’Arabie Saoudite, ils se sont penchés sur la lutte contre le terrorisme international un fléau qui menace dangereusement la paix mondiale.
Ces invitations du Chef de l’Etat à ces grandes rencontres portant sur l’avenir du monde constituent un honneur au peuple nigérien, mais aussi et surtout une reconnaissance internationale des efforts inlassables que déploient le Chef de l’Etat pour assurer la paix et la sécurité au Sahel, lutter efficacement contre l’extrémisme et le terrorisme, combattre la migration illégale et le trafic des êtres humains et asseoir un développement harmonieux de nos Etats.
Sa présence parmi les grands de ce monde se justifie, car sa voix est écoutée, ses idées sont novatrices et il a une claire vision des choses. Par ses participations aux grandes réunions internationales, un peu partout à travers le monde, le Président Issoufou Mahamadou cherche à faire rayonner son pays et, à travers lui, la sous-région, il cherche de quoi fortifier la Renaissance, il cherche à redonner sa fierté au peuple nigérien, il cherche à bâtir. Il n’a donc pas le temps à consacrer aux invectives inutiles, ni à la bassesse politique.
Il n’a pas le temps pour des idées stériles et puériles, il n’a pas le temps à consacrer à ceux qui rêvent les yeux ouverts, ni aux oiseaux de mauvais augures qui ne cherchent que le mal et le désastre pour notre pays. Il n’a vraiment pas le temps à ceux qui n’ont que le temps à perdre. Il n’a pas le temps à consacrer à ceux qui ont oublié que le rôle d’une opposition dans un régime démocratique, c’est également d’apporter sa pierre à l’édifice national avec des critiques objectives et constructives.
Le Président Issoufou a une mission à accomplir, des engagements à respecter, un mandat à mener à son terme, afin qu’à la fin de son mandat, comme il l’a lui-même dit, il laisse un Niger radicalement transformé, un Niger sécurisé, prospère et uni.
Alors, que ceux qui aspirent à diriger démocratiquement ce pays se fassent humbles pour travailler et proposer aux Nigériens des projets alternatifs attrayants et attendent dans la dignité l’échéance de 2021. Les déclarations intempestives et incendiaires, les marches quotidiennes, les querelles byzantines ne sauront constituer des alternatives crédibles.
Car, l’heure des coups de force et de la courte échelle pour accéder au pouvoir est désormais révolue. Les uns et les autres doivent s’en convaincre et surtout comprendre que, dans la course pour la conquête du pouvoir, seul le peuple nigérien doit départager les forces politiques en présence. Aussi, nos acteurs politiques doivent-ils inscrire leurs actions dans les préparatifs des échéances de 2021.
Dans cette perspective, ils doivent être plus soucieux de mobiliser leurs forces en direction des populations qui attendent d’être convaincues de la pertinence de leur programme politique plutôt que par leur impatience à vouloir accéder au pouvoir par des chemins détournés. Seul le peuple souverain dispose de cette prérogative de décider, par la voie des urnes, qui dirigera aux destinées du Niger de demain.
Alors, trêve de chicanes, et agissons tous dans le sens de l’intérêt du Niger, qui se trouve dans notre volonté partagée de préserver un réel climat de paix et la sécurité, gage de développement.
En définitive, il faut bannir, au Niger, cette manie consistant à entretenir sans cesse un climat politique délétère, dont la conséquence directe est de miner les grandes actions de développement dont le pays a tant besoin pour s’affirmer et jouer la carte de sa crédibilité dans le concert des Nations qui gagnent.