Depuis l’arrivée au pouvoir du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), certains acteurs politiques, surtout ceux opposés au PNDS-Tarayya et principalement à son leader incontesté, le président Issoufou Mahamadou, ont cru que les militaires qui ont pris le pouvoir le 26 juillet 2023, l’ont fait pour eux. Leurs leaders aussi y pensaient…
Ces derniers vont très vite lâcher leurs militants dans les rues de Niamey pour apporter un indéfectible « soutien » aux nouvelles autorités militaires du pays. Ainsi, déguisés en acteurs de la société civile, des militants politiques proches de l’opposition au régime déchu vont spontanément se lancer dans la création tous azimuts des structures associatives de soutien au CNSP.
Mais dans la réalité des choses, il ne s’agit nullement d’un soutien sincère qu’ils témoignent aux militaires. Leur objectif premier, sous le couvert de ce soi-disant soutien, est d’amadouer le CNSP et le convaincre de frayer un boulevard à leurs mentors politiques pour qu’ils puissent s’émanciper sur les cendres du PNDS-Tarayya.
Pensant avoir le CNSP dans leur escarcelle, les porteurs d’eau des politiciens détracteurs d’Issoufou Mahamadou commercèrent à poser des exigences aux militaires au pouvoir, en contre partie du soutien qu’ils leur apportent depuis les événements du 26 juillet 2023. L’une des exigences et sur laquelle les détracteurs de l’ancien président Issoufou continuent à dépenser beaucoup d’énergies, se résume essentiellement à son arrestation ou à défaut sa mise en résidence surveillée. Pour quels motifs, ils n’ont malheureusement des raisons objectives, en dehors de quelques considérations de bas étage.
A la faveur de son récent déplacement à Addis Abeba en Ethiopie où l’ancien président Issoufou Mahamadou a participé, sur invitation du président de la Commission de l’Union Africaine (UA), M. Moussa Faki Mahamat, à la 37ème Session ordinaire du Sommet de l’UA, en tant que Champion de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (Zlecaf),ces détracteurs ont trouvé l’occasion de revenir à la charge, cette fois, pour vilipender, à travers leurs canaux habituels de communication, le CNSP, principalement son chef, d’être le protecteur d’Issoufou Mahamadou, jusqu’à lui permettre de quitter le pays, accompagné de tout son staff. Depuis ce déplacement d’Issoufou à Addis Abeba, et n’ayant pas pu jusque-là obtenir sa « tête » comme ils en réclament à tue-tête et à tout bout de champ, c’est aujourd’hui le CNSP ou du moins certains de ces hauts responsables qui se trouvent désormais dans le collimateur des détracteurs de l’ancien président.
Des agissements abjects qui obligent à s’interroger sur cette obsession maladive que vouent ces gens envers cet homme qui a pourtant tout donné pour son pays. Pourquoi vouloir coûte que coûte chercher à l’incriminer, à l’accuser de tout et de rien, et surtout à le haïr outrancièrement et de la sorte ?Toute la question est là !
Visiblement, Zaki continuera de briller de mille feux au grand dam de ceux qui vivent avec sa haine comme fardeau.
Oumar Issoufa