En dépit des soubresauts politiques nés des événements du 26 juillet 2023 que vit le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme, ajouté au spectre de la division qui cherchait à s’installer à son sein, du fait de certaines contradictions internes, le PNDS-Tarayya résiste assez bien contre les assauts qui lui viennent de toutes parts, particulièrement ceux de ses adversaires qui n’attendent que sa dislocation.
Dans leurs manœuvres visant à en découdre avec le parti rose, c’est toute une stratégie destructrice qui est mise en branle par ses commanditaires. Ces derniers, tapis pour l’essentiel dans l’ombre des partis de l’opposition politique, notamment le parti Lumana qui a cru, aux premières heures du coup d’Etat du général Tiani, tout comme ses suppôts œuvrant dans les organisations de la société civile, que le moment est enfin venu pour eux, d’en finir avec Tarayya et d’écraser l’ancien président Issoufou Mahamadou, qu’ils considèrent comme leur ennemi juré.
Leur leader s’était même précité à rentrer de son exil en France pour pouvoir booster le combat devant conduire à l’écrasement du PNDS.
Un combat pour lequel l’opposition a mobilisé tout son arsenal de nuisance pour parvenir à l’objectif qu’elle s’est assigné, celui d’anéantir le PNDS et son leader charismatique, Issoufou Mahamadou. Tout ce qui peut contribuer à l’attente d’un tel objectif est mis à contribution.
Ainsi, sous le couvert d’une soi-disant société civile soutenant les nouvelles autorités militaires, des activistes connus très proches du parti Lumana principalement, se lancèrent dans une campagne de dénigrement tous azimuts visant la démolition du PNDS-Tarayya. Sur les médias, à travers les réseaux sociaux et à l’occasion de certains rassemblements, leur message se résume à « l’arrestation d’Issoufou Mahamadou ». Et pour quelle raison ? Eux-mêmes incapables de répondre objectivement.
Toutefois, ils estiment que pour parvenir à leur plan (arrêter Issoufou et démanteler le PNDS-Tarayya), il fallait inventer tout ce qui peut dénigrer l’ancien président Issoufou aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale, de sorte qu’il soit honni de toute part, et que sa réputation soit entachée à l’intérieur comme au-delà des frontières.
C’est ce qui expliquent toutes leurs manœuvres visant à convaincre les militaires au pouvoir que l’ancien président Issoufou est l’Alpha et l’Oméga de tous les maux dont souffre le Niger, et qu’il faille immédiatement procéder à son arrestation, ce qui leur ouvrira tout un boulevard pour la liquidation du PNDS. Pour eux, c’est en poussant à l’arrestation d’Issoufou Mahamadou que Tarayya pourrait être atteint.
Malheureusement pour les commanditaires de cette conspiration, leur plan, tel qu’ils l’ont conçu, basé essentiellement sur des mensonges grotesques contre la personne d’Issoufou, ne saurait aboutir face à la solidité de sa formation politique. Le PNDS-Tarayya est un parti « assis sur des fondations solides » comme d’ailleurs le rappelait l’ancien président Issoufou, à l’occasion du 8ème Congrès du parti PNDS, tenu le 24 Décembre 2022 au Palais du 29 Juillet de Niamey. « Il n’est pas bâti sur du sable. Ce n’est ni un château de cartes, ni un feu de paille », a-t-il déclaré à cette occasion.
Pour celui qui fût le premier président du Parti PNDS, « la prise en charge totale et sans complexe du projet démocratique et nos capacités d’adaptation nous permirent d’échapper au danger du gauchisme groupusculaire tout en ayant en main un fil conducteur, une boussole et des valeurs qui servent de repère ». Et ces valeurs, explique-t-il, « sont le ciment de notre unité, le facteur décisif de notre cohésion ».
La foi en ces valeurs, a poursuivi l’ancien président Issoufou Mahamadou, « nous a permis de surmonter toutes les épreuves, de nous battre comme des lions. Sans elle, nous aurions été disloqués pendant les années 1990. Sans elle, nous ne nous serions jamais relevés de notre isolement et de notre défaite de 2004. Sans elle, on aurait été dissout en 2009-2010. Cette foi a même produit des ‘’propagandistes à pied’’ au début de l’implantation du parti, une implantation qui se poursuit toujours, plus de trente ans après, dans les détails, village après village, quartier après quartier, une implantation permanente, sans répit, sans fin, car nous voulons un parti fort, stable pour stabiliser le Niger et en assurer la prospérité ».
Un discours plein de symboles qui continue encore de raisonner dans la mémoire collective des militants convaincus des idéaux que prônent le PNDS-Tarayya et pour lesquels ils se battent pour l’unité du parti et qui résistent contrer toute manœuvre visant à provoquer la dislocation de leur bien commun qu’est le PNDS.
C’est fort de cette conviction et la foi en ces valeurs intrinsèques qui ont toujours guidé les militants PNDS que le parti rose poursuit cette résistance contre tous ceux qui cherchent par tous les moyens à le nuire, à l’isoler et à provoquer son éclatement.
Oumar Issoufa