La salle de conférence de l’hôtel Noom a servi de cadre à la tenue, ce jeudi 13 juillet 2023, d’un atelier de dissémination des résultats de la 3ème phase de l’enquête sur les indicateurs de la planification familiale (PMA). Une rencontre organisée par l’Institut National de la Statistique (INS) et le ministère de la santé publique, de la population et des affaires sociales, en collaboration avec le projet intitulé Performance Monitoring for Action (PAM) de l’institut Gates à l’école Bloomberg de santé publique de l’université Johns Hopkins de Baltimore (USA).
La dissémination des résultats de la 3ème phase de l’enquête de suivi des indicateurs de la planification familiale (PMA) fait suite à celle de la 2ème phase rendue publique en décembre 2022.
Dans son allocution d’ouverture des travaux du présent atelier, le Secrétaire Générale adjoint du ministère de plan, M. Sama Mamane a déclaré que le projet de recherche dénommé Performance Monitoring and Accountability 2020 (PMA 2020) est mis en œuvre depuis 2013, pour surmonter certaines insuffisances constatées dans la collecte des données sur la contraception, la distribution de méthodes de contraception.
Ainsi, le PMA qui est conçu pour collecter des indicateurs clés de la planification familiale, constitue également un outil de suivi annuel des progrès réalisés en la matière.
Il s’agit donc d’une plateforme commune à travers laquelle des indicateurs annuels actualisés, fiables et de qualité sont mis à la disposition des différents acteurs, afin d’améliorer la situation.
Dans ce sens, les enquêtes de PMA visent donc à suivre les changements en matière de disponibilité et d’utilisation des contraceptifs.
L’objectif principal visé à travers la réalisation de ces enquêtes est de recueillir des données en temps réel auprès des ménages sur la disponibilité, l’accessibilité, l’utilisation de la contraception par les femmes âgées de 15 à 49 ans et la disponibilité des méthodes dans les sites de prestation de santé (SPS), aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural, sur l’ensemble du territoire national.
Cette 3ème phase de PMA a porté sur 3334 ménages avec un taux de réponse de 98,8%, 3794 femmes âgées de 15 à 49 ans avec un taux de réponse de 97,1% et repartis dans 103 zones de dénombrement (ZD).
L’enquête a concerné 289 sites de prestations de santé avec un taux de réponse de 95,1%.
Par ailleurs, les résultats de l’enquête transversale de la phase 3 de PMA révèle que 87% des utilisatrices de méthodes contraceptives modernes les ont obtenues auprès d’un site de prestation de santé public, au moment où l’on a enregistré une augmentation de la demande contraceptive satisfaite par une méthode moderne, entre mai 2022 et février 2023, pour retrouver son niveau d’avril 2021.
Il faut noter l’utilisation des technologies de communication, en particulier, le téléphone portable comme support de collecte de données et l’internet comme moyen de transmission de ces données sur le terrain. Un choix technologique qui s’inscrit également dans le plan d’action de l’INS qui se prépare à réaliser le 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH).
Koami Agbetiafa
