Les épreuves écrites du baccalauréat session 2023 ont débuté ce lundi 19 juin 2023 sur l’ensemble du territoire national. L’obtention du diplôme de baccalauréat ouvre les portes des études supérieures.
Cette année, ils sont 92 956 candidats, toutes séries et spécialités confondues, à se lancer à la conquête du premier diplôme universitaire, qu’est le baccalauréat. Parmi les 92 956 candidats inscrits, on dénombre 37 837 filles représentant 40,70% de l’effectif global. « On note une progression de 7,05% de l’effectif des candidats par rapport à 2022 », s’est réjoui le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mamoudou Djibo. Lequel a souligné également une augmentation du nombre de centres d’examen, passant de 202 en 2022 à 213 en 2023.
A quelques jours de la tenue des épreuves écrites, tout est fin prêt pour le bon déroulement des examens. « Aujourd’hui, tous les jurys sont en place et prêts pour le déroulement de cet important évènement de la vie nationale », s’est félicité le ministre de l’Enseignement supérieur. Il a saisi l’occasion pour remercier, « au nom du Gouvernement, l’ensemble des acteurs de l’école nigérienne qui n’ont ménagé aucun effort pour permettre d’atteindre cet objectif », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, le ministre de l’Enseignement supérieur a tenu à rappeler l’attachement des plus hautes autorités du Niger à l’organisation d’examens propres dans notre pays. « C’est dire que la lutte contre la fraude doit être pour nous, un véritable leitmotiv », a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur qui n’a pas manqué de saluer « les immenses efforts et l’accompagnement constant de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA), les Forces de défense et de sécurité, « dans notre combat commun contre le phénomène de la corruption, en particulier concernant le baccalauréat », a-t-il dit. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a souligné que tout sera mis en œuvre pour garantir des résultats objectifs reflétant le niveau réel des candidats ».
Notons que la tenue du baccalauréat session 2023 se tient au cours du mois de juin. Une prouesse à mettre à l’actif des plus hautes autorités du Niger en général et de celles chargées de l’organisation des examens du baccalauréat. Grâce aux efforts consentis par l’ensemble des acteurs, le Niger retrouve ainsi, « avec une grande satisfaction, la possibilité d’organiser le baccalauréat dans la tranche définie par la directive N°02/2007/CM/UEMOA portant instauration d’une période unique de tenue du baccalauréat dans les Etats membres de l’Union », s’est le réjoui le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
C’est en effet pour satisfaire à cette exigence que la rentrée scolaire pour les élèves des lycées a été ramené au 15 septembre au lieu du 1er octobre. Mais les différents mouvements de colère observés par les élèves et les enseignants durant l’année scolaire n’ont jamais permis l’organisation du baccalauréat dans la fourchette définie par la directive de l’UEMOA. Ainsi, après les multiples réformes engagées depuis quelques années, on est en droit d’affirmer que le Niger est bel et bien sur la bonne voie.
Almoustapha Aboubacar