En prélude à la participation de l’Afrique à la 26è conférence des parties (COP26), de la Convention-Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC) qui sera organisée en novembre 2021 à Glasgow au Royaume-Uni, le Président de la République SEM Mohamed Bazoum, a participé ce mardi 8 juin 2021 par vidéoconférence, à la réunion du comité des Chefs d’État et de gouvernement africains sur la question.
Le CAHOSCC qui est un comité des Chefs d’État et de gouvernement africains sur le changement climatique, est opérationnalisé depuis janvier 2017 et aborde toute la problématique liée au changement climatique.
En sa qualité de président de la Commission Climat pour la région du Sahel (CCRS), Mohamed Bazoum a dressé pour l’occasion, le bilan du travail abattu, dans le cadre de l’opérationnalisation de cette commission. Un bilan qui s’articule autour de la mise en place du dispositif institutionnel et des cadres stratégiques, à travers le plan d’investissement climat pour la région du Sahel et son programme prioritaire pour catalyser les investissements au sein de ladite région.
Le Président Mohamed Bazoum a saisi l’occasion pour saluer ‹‹ l’engagement résolu ›› de l’ancien Président Issoufou Mahamadou ‹‹ qui a conduit et parrainé les consultations pour l’opérationnalisation effective du dispositif institutionnel de ladite commission ››.
Cette réunion vise donc à élaborer le programme africain de stimulation écologique, l’état actuel des négociations climatiques à la lumière de la pandémie de Covid-19 et d’envisager la marche à suivre pour l’engagement de l’Afrique à la COP26 de la Convention des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC).
De plus, le comité a permis de mettre en œuvre un progrès et des activités de changement climatique nouveaux et en cours par la commission de l’UA et les trois commissions africaines sur le climat.
Il convient ici de rappeler que le Niger, à l’instar des autres pays du Sahel et de l’Afrique tout entière, est confronté à plusieurs défis liés aux ODD 2030 (Objectifs de Développement Durable) des Nations Unies, ainsi que la Convention-Cadre des Nations Unies sur le changement climatique et son protocole de Kyoto et l’Accord de Paris.
Hormis l’insuffisance de moyens financiers, la pandémie de Covid-19 constitue également une pierre d’achoppement à la réalisation des objectifs pour contrer les effets du changement climatique.
Aussi le Président Bazoum a-t-il lancé ‹‹ un appel au pays membres de la commission et aux partenaires pour leur précieux appui, afin de parachever l’opérationnalisation de la commission, afin qu’elle joue véritablement le rôle que nous attendons d’elle, celui de la coordination effective de la lutte contre le changement dans la région du Sahel ››.
L’organe transitoire opérationnel de la commission a identifié trois projets régionaux cohérents avec le programme prioritaire dont le coût s’élève à 900 millions de dollars, pour l’horizon 2022-2025. Ces projets cadrent parfaitement avec les orientations du gouvernement nigérien, lesquelles sont axées sur le développement rural et sécurité alimentaire, ainsi que sur l’énergie.
En définitive, ce qu’il y a lieu de souligner, c’est la nécessité pour les pays africains de dégager une position commune sur les questions qui divisent dans les négociations sur la question de changement climatique.
Koami Agbetiafa