Conséquences de la COVID-19 : Un sommet pour aider les économies africaines à se relever

Le président de la République, Mohamed Bazoum, prend part aux côtés de plusieurs de ses pairs africains, au sommet sur le financement des économies africaines organisé le 18 mai au Grand Palais éphémère, sur le Champ-de Mars, à Paris.

Une trentaine de personnalités dont 18 chefs d’états et de Gouvernement d’Afrique, de l’Union européenne, des États-Unis d’Amérique, de la Chine, du FMI, de la Banque mondiale, des institutions financières africaines entre autres, prennent part au sommet de Paris. L’organisation de cette rencontre fait suite à la diffusion d’une tribune de 18 dirigeants africains et européens publiée le 15 avril 2020, en faveur d’une mobilisation de la communauté internationale pour affronter les conséquences de la crise sanitaire et économique causée en Afrique causées par la pandémie de la COVID-19.

Accompagner les économies africaines

En organisant ce sommet, la France entend « accompagner les économies africaines durement frappés par la pandémie de la COVID-19 et la récession », lit-on dans le dossier de presse préparé par la présidence du Niger. « Le sommet examinera les moyens de soutenir les petites et moyennes entreprises de la région, notamment grâce à des garanties de prêt », ajouté la même source.

Selon le FMI, rapporté par le même document, ces entreprises ont eu du mal à obtenir des financements pendant la récession, ce qui a fait baisser l’emploi de 8,5% et laissé 17 pays du continent en difficulté ou proches de l’endettement l’année dernière. « Ce sommet est organisé à l’initiative du président Emmanuel Macron qui a pris l’engagement de soutenir les pays africains face aux chocs économiques liés à la crise sanitaire », explique le dossier de presse.

« Afin de financer des politiques publiques clés pour une croissance solidaire et durable, telles que l’éducation, la santé et les infrastructures, il sera nécessaire de mobiliser dans une plus grande mesure les ressources intérieures, d’accroître la transparence et l’efficacité de la gestion de la dette publique et des dépenses publiques, d’améliorer la gouvernance et l’intégrité financière et de créer un environnement favorable au secteur privé au moyen de partenariats public-privé et d’un financement privé », a déclaré, Mohamed Bazoum.

En somme, le sommet sur le financement des économies africaines permettra, d’une part, d’aider l’Afrique à vaincre la pandémie de la COVID-19 et de soulager les économies du continent à restructurer la dette à travers la mise en œuvre d’un cadre commun pour le traitement de la dette au-delà de l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD), d’autre part.

Almoustapha Aboubacar