Littérature : Abdouramane Harouna expose son 2ème chef-d’œuvre de portée politique

La salle de conférence Sani Bako au sein du ministère des affaires étrangères, a servi de cadre au vernissage du livre ‹‹ Niger, ombres et lumières ›› de Abdouramane Harouna. Ce deuxième chef-d’œuvre de portée politique de l’auteur, retrace puis analyse la situation politique du Niger, depuis l’avènement de la démocratie jusqu’au jour d’aujourd’hui.

C’est devant un parterre de personnalités politiques et littéraires, que Abdouramane Harouna qui est aujourd’hui le Directeur de Cabinet du ministre en charge de la Renaissance culturelle et des arts, a présenté les grandes lignes de l’ouvrage.  » le Niger, ombres et lumières  » est selon l’auteur, ‹‹ un regard sur la situation politique ›› du Niger. Un ouvrage de 289 pages qu’il désigne par ‹‹ postulat ›› dans le paysage politique nigérien. Avec sa petite expérience des années 90, l’auteur décrit les préoccupations ayant fait plomber le système démocratique du pays.

Dans cette dynamique, Abdouramane Harouna, s’est donné comme mission d’ ‹‹ apporter un petit éclairage ›› en se basant sur son expérience personnelle. De manière plus explicite, l’ouvrage  » Niger, ombres et lumières  » analyse les aspects sombres du parcours démocratique du Niger, tout en les confrontant aux zones d’éclaircies qu’on peut relever. D’après l’auteur, ‹‹ ombres ›› voudra dire, sur toutes les difficultés rencontrées aujourd’hui, ‹‹ il est opportun de s’interroger sur la classe politique du Niger, sur le devenir du Niger et la responsabilité individuelle et collective que nous partageons ››. Il s’agit donc pour l’auteur d’avoir ‹‹ regard un peu critique qui nous donne à réfléchir sur ce qui peut servir de tremplin pour préparer le Niger de demain ››.

En utilisant ‹‹ les lumières ››, Abdouramane Harouna fait allusion à ce qui se passe dans le pays. La conscience des éclaircies. En y réfléchissant et en l’analysant à la lumière de ce qu’il y a comme valorisation dont font l’objet les acteurs à l’international, ‹‹ il y a quand même des perspectives heureuses et il y a des éléments qui peuvent permettre de croire en la possibilité d’un Niger meilleur ››, a t-il relevé.

Par cet écrit, la balle est désormais dans le camp de chaque citoyen, mais surtout les acteurs politiques d’analyser en toute responsabilité ce qui ne va pas dans notre pays. Aller surtout au-delà des penchants partisans, pour s’en tenir à l’avenir du Niger, dans sa dimension globale.

L’ouvrage  » le Niger, ombres et lumières  » est constitué de trois parties. La première partie s’intitule  » les sentiers du purgatoire  » et subdivisée en deux chapitres que sont  » le Niger malade de sa classe politique  » puis  » En fait, nous sommes tous coupables  ». La deuxième partie s’intitule  » Tuwo ya yi magana  », elle aussi subdivisée en deux chapitres tels que  » L’affaire faisandée des bébés importés  » et  » les véritables enseignements des scrutins de 2016  ». Enfin la troisième partie est  » la Renaissance culturelle, le sentier de la rédemption  », avec un seul chapitre qui est le cinquième chapitre :  » la Renaissance culturelle, une vision  ».

Auparavant, dans l’allocution qu’il a livrée, le Ministre de la Renaissance culturelle et des arts M. Assoumana Malam Issa, a ressassé le parcours de l’auteur qui est aussi son Directeur de Cabinet, au bon vieux temps de l’USN, l’Union des Scolaires Nigériens, où son passage a laissé des traces indélébiles pendant la conférence nationale souveraine de 1991. Il a ensuite salué les qualités littéraires et historiques de l’auteur Abdouramane Harouna.
Le vernissage du livre  » le Niger, ombres et lumières  » est rehaussé par les témoignages du ministre Abdourahmane Zakaria avec d’autres éminences grises. Tour à tour, ils ont salué les qualités intellectuelles et littéraires de l’auteur et de son ouvrage.

L’autre fait marquant de l’événement, est la série de décoration faite par le ministre Assoumana Malam Issa au nom du Président de la République Issoufou Mahamadou et au cours de laquelle Abdouramane Harouna a été élevé au grade de Chevalier de l’ordre du Mérite.

En rappel, Harouna Abdouramane fut un ancien membre de l’USN, qu’il a d’ailleurs représentée à la Conférence nationale souveraine de 1991. Celui-ci garde toujours un œil avisé sur la vie politique de son pays. Ainsi  » Le Niger, ombres et lumières  » en est une parfaite illustration. L’œuvre de 189 pages a été éditée aux Éditions du Mont Bagazane.

Koami Agbetiafa