Discours de SEM OUSSEINI TINNI à la clôture de la 2ème Session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2020

Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement par intérim,

Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations internationales,

Honorables collègues Députés,

Monsieur le Secrétaire Exécutif du Comité Interparlementaire du G5 Sahel ;

Honorables Chefs traditionnels et Chef religieux,

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais demander à chacun d’entre vous, du fond de son cœur, de rendre grâce à Dieu, le Tout puissant, le miséricordieux, pour nous avoir permis de boucler cette deuxième législature, dans la paix, la sérénité et surtout avec le fort sentiment du devoir accompli.

En effet, voici que nous clôturons cette deuxième session ordinaire de l’année 2020 alors que s’achève le mandat que nos compatriotes nous ont confié, il y aura bientôt cinq ans en mars prochain.

Cette deuxième session qui s’est déroulée de manière fugace parce qu’en concurrence avec la campagne électorale, actuellement en cours, nous aura pourtant permis de doter notre pays d’un budget sincère et réaliste, indispensable viatique pour les futures autorités de notre pays.

Elle nous aura également permis d’adopter de nombreuses autres lois générales comme la loi de Règlement 2018, la loi portant Statut du Personnel militaire des Forces Armées, ou celle portant Statut autonome du personnel de la Cour des comptes.

Distingués invités, au-delà de cette session, s’il faut jeter un regard rétrospectif sur toute la législature, l’on ne peut que se réjouir du travail que nous avons abattu.

Oui, cette législature qui s’achève aura tenu toute ses promesses : 352 lois adoptées dont de nombreuses ratifications d’accords de prêt de financement d’opérations de développement et surtout des textes structurants ayant vocation à accompagner la renaissance de notre pays. Il s’agit entre autres des textes comme :

  • Le code de l’électricité ;
  • Le code pénal et le code de procédure pénale ;
  • Le code pétrolier ;
  • Le code des douanes ;
  • Le code des investissements ;
  • Le code de l’Urbanisme et de l’Habitat
  • Les principes fondamentaux de l’urbanisme ;
  • Les principes fondamentaux de l’organisation de la protection civile ;
  • La loi sur la communication audiovisuelle ;
  • Le texte sur l’organisation et les compétences des juridictions ;
  • La loi sur le régime de l’état civil ;
  • La loi sur la lutte contre la cybercriminalité ;
  • Le texte sur l’organisation de la concurrence ;
  • Celui sur l’Interception des communications par voie électronique.

Ces différents textes qui viennent compléter l’arsenal juridique en construction depuis la première législature ont permis à notre pays d’avancer significativement dans la voie du renforcement de notre démocratie.

Notre législation aura ainsi couvert presque tous les domaines d’activités économiques et sociales.

En matière de contrôle parlementaire, cette législature a été marquée par des innovations et les statistiques suivantes :

  • 01 motions de censure ;
  • 17 interpellations ;
  • 85 questions d’actualité ;
  • 01 commissions d’enquête parlementaire ;
  • 21 questions orales et écrites ;
  • Des centaines d’auditions des membres du Gouvernement par les Commissions générales permanentes.

Mais, à ce niveau, plus que l’aspect quantitatif, c’est le niveau de qualité du système de contrôle qui retient l’attention. L’on signalera ainsi certaines innovations comme l’organisation de missions thématiques de terrain et la redéfinition des questions d’actualité.

S’agissant des missions de terrain, il faut noter que c’est la toute première fois dans l’histoire parlementaire du Niger que des moyens sont spécifiquement prévus pour conduire, sur l’ensemble du territoire national, des missions de contact direct avec les citoyens de base pour les entretenir des sujets majeurs de la vie du pays et recueillir leurs avis et doléances. Ainsi, la sécurité et la problématique de la pandémie du corona virus furent tour à tour à l’ordre du jour.

Avec ces missions, c’est tout le système parlementaire nigérien qui évolue vers une approche plus participative. La loi sera de moins en moins verticale et prendra une allure plus consensuelle avec comme mesure d’accompagnement le renforcement continue des capacités des citoyens à la base.

Quant au changement de méthode introduit dans la procédure des questions d’actualité, son but était pédagogique. Ainsi, avec la transmission en direct des débats concernés, il vise, d’une part, à intéresser le grand public à la gestion quotidienne du pays et d’autre part, à encourager les membres du Gouvernement à rester toujours alertes par rapport aux dossiers majeurs qui fondent l’action de leur département ministériel. Il s’agit ainsi de contribuer à éviter que le management décisif ne soit l’otage des cadres techniques pour être sous la responsabilité entière du ministre, seul à avoir des comptes à rendre…

Si l’on en croit les audiences de nos travaux, Il nous est apparu, distingué invités, que le public nous a suivi dans cette volonté de changer de paradigme dans la conduite du travail parlementaire. Les échos nous en sont suffisamment revenus à travers la presse publique et privée.

Il nous est aussi apparu que la transparence dont fait montre l’Assemblée nationale dans la conduite de ses activités lui a attiré un grand intérêt dans toutes les couches sociales, plus particulièrement celle de la jeunesse scolarisée qui a multiplié les demandes de visites guidées tout le long de la législature.

Distingués invités, l’autre aspect de notre bilan qui me semble digne d’intérêt est assurément le climat de sérénité et de stabilité qui a régné au sein de l’hémicycle au cours de ces cinq années.

 Les députés, par-delà leurs différences politiques et idéologiques ont su se comporter en leaders responsables et respectueux de la personne et de l’opinion d’autrui. Les débats quoique souvent houleux sont toujours restés dans le convenable et le courtois. De plus, en toute circonstance chacun d’entre-nous a gardé à l’esprit qu’il représente la nation tout entière. Ni attitude clivante ni aucune forme de particularisme n’a pu avoir droit de cité.

Il faut aussi le dire et le répéter à l’endroit des prochaines législatures, de session en session, à chaque fois que le sujet en débat transcende les appréciations partisanes, l’unanimité des votes a été de rigueur. Je pense qu’il s’agit là d’une attitude de personnalités dont la vision va au-delà du jour, d’élus pour qui le dépassement de soi permet de distinguer le nécessaire du contingent.

Nos collègues ont su dès le début de la législature faire la part des choses entre le spécifiquement politique et l’intérêt supérieur du pays. C’est là une attitude patriotique qu’il faut saluer et encourager afin que de génération en génération l’on comprenne que la politique c’est d’abord la défense de l’intérêt général avant celle d’un quelconque intérêt partisan ou personnel ; qu’être politique, c’est d’abord être volontaire pour un devoir au profit de la multitude et non mener de vains combats contre tous pour le contrôle des positions de pouvoir, pour le pouvoir.

Distingués invités, je veux juste vous le dire, tous bords confondus, nous avons fait notre devoir au cours de ce mandat. Notre objectif était simple dès le départ : il s’agissait, par le travail parlementaire bien conduit, de contribuer à faire avancer notre pays et sa démocratie en faisant de sorte que ’nos devoirs soient des droits que les autres ont sur nous[1]’’ !

Distingués invités, en matière de diplomatie parlementaire, cette législature aura également innové.

Ainsi, dès l’entame de notre mandat, notre souhait a été de travailler à donner à cette diplomatie un contenu plus concret afin qu’elle soutienne plus efficacement la diplomatie classique. Dans cette logique nous avons activement contribué à la création de nouveaux organes interparlementaires avec des missions précises et concrètes pour répondre à de réels besoins.

C’est ainsi que nous avions pensé qu’il fallait mutualiser les efforts parlementaires pour faire des Technologies de l’Information et de la Communication un véritable outil de développement en prévenant toutes les conséquences délictuelles ou criminelles qui accompagnent ici et là leur usage. A cette fin, en marge du forum interparlementaire sur «l’Harmonisation des cadres politique et juridique des TIC », organisé à l’échelle de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, il a été mis en place un cadre de concertation et de coopération entre parlementaires ouest africains dénommé Réseau interparlementaire des TIC. A l’heure actuelle, ce réseau poursuit son expansion à travers toutes les autres régions de notre continent.

L’autre domaine nouveau dans lequel nous avions utilement engagé la diplomatie parlementaire est la lutte contre le terrorisme.

Ainsi, après la création du G5 Sahel par nos chefs d’Etat, à l’initiative du Parlement nigérien, tous les parlements des pays concernés se sont retrouvés à Niamey, en juillet 2018, pour créer un organe interparlementaire spécifiquement chargé du suivi de la mise en œuvre des actions de sécurité et de développement dédiées à la riposte contre le terrorisme. Il nous était, en effet, paru indispensable que l’intégration des moyens sécuritaires et de coopération économique soit une affaire des peuples aussi bien que des gouvernants. Innovation majeure, ce comité est ouvert aux parlements de tous les pays partenaires au développement du Sahel et à la riposte contre le terrorisme transnational.

Quant organisations interparlementaires traditionnelles, nous y avons régulièrement été représentés avec des équipes permanentes de députés qui avaient partout ailleurs missions de contribuer à l’adoption d’utiles résolutions et recommandations engageant tous leurs membres. A titre illustratif, grâce à nos plaidoyers insistants et réguliers, l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie a convenu d’un partenariat actif et dynamique avec le CIP/G5 Sahel.

Avec l’Union Interparlementaire (UIP), tout au long de la législature nous avions eu des relations suivies et courtoises avec son comité des droits de l’homme parlementaire.

 Nous avions surtout eu l’insigne honneur de représenter l’ensemble des pays du Sahel au sein du Programme conjoint UIP-Organisation des Nations-Unies sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

 De même, cette organisation nous a désigné pour représenter l’Afrique de l’Ouest au comité préparatoire à la conférence mondiale des parlements qui auraient dû se tenir en août dernier n’eût été la Pandémie de la Covid 19.

Pour tous les efforts diplomatiques que nous avions déployés, notre institution, à travers ma modeste personne, a été honorée, à l’international, de trois distinctions honorifiques que je me suis empressé de dédier à SEM ISSOUFOU MAHAMADOU car notre action découle de ses inlassables efforts pour donner considération, respect et visibilité à notre cher pays.

Monsieur le Chef du Gouvernement, en dépit de la séparation des pouvoirs, l’action parlementaire n’a d’objet qu’en cela qu’elle est le pendant de l’action publique. Nous ne mettons en œuvre nos prérogatives avec zèle que pour travailler à une meilleure efficacité de cette action.

Il faut le dire, autant que je puis juger, que ce ne fut pas vain car, l’espace de ce mandat, le Niger a bien changé, en mieux ; il connaît une véritable mutation dans tous les domaines, amorce d’une véritable transformation qui doit tout aux réformes et décisions volontaristes qu’aux causes exogènes.

En effet, sous la présidence de SEM ISSOUFOU MAHAMADOU, la résultante de tous les projets structurants mis en œuvre est l’accouchement progressif d’un monde nouveau pour les Nigériens. Le premier signe en est la réduction très perceptibles du coût des facteurs de production, sans doute, sous l’effet de la multiplication des infrastructures et projets dans les domaines de la communication, des transports, de l’eau et de l’énergie. Ainsi, le désenclavement interne et externe du Niger est désormais une réalité au niveau de toutes les régions.

Parmi ces projets structurants, comment ne pas également évoquer les efforts sans précédent d’électrification de nos zones rurales. L’on ne s’y attarde pas beaucoup ; mais, je pense que la graine de changement structurel de notre pays germera avec ces projets. Comme partout ailleurs, la fée électrique transformera bientôt nos villages en libérant la femme de la servitude des corvées pénibles, en réduisant la morte saison pour nos jeunes, en améliorant la prise en charge sanitaire des grands et des petits.

L’autre projet lié aux précédents est assurément celui de la construction du barrage de Kandadji dont le démarrage, plusieurs fois reporté, est aujourd’hui effectif et constitut déjà un pôle de développement au niveau national et dont les effets multiplicateurs vont transformer totalement toute l’économie nigérienne.

Mais, en matière de projet, la pierre blanche est assurément le projet de pipeline qui permettra d’évacuer notre production pétrolière vers le littoral béninois. Ce projet de tous les superlatifs porte l’espoir de tous nos compatriotes ; ils en attendent l’outil du décollage économique du Niger voire de son émergence.

Nous pouvons parier que ces deux derniers projets, une fois exécutés, pourront, à eux seuls, porter la mémoire de ce quinquennat, voire de la septième République et de ses premiers dirigeants.

C’est pourquoi, je voudrais, du fond de mon cœur, rendre l’hommage qu’il mérite au Président ISSOUFOU MAHAMADOU pour avoir, avec humilité et courage, montré aux Nigériens qu’ils peuvent se dépasser et gravir avec aisance tous les sommets du progrès. Je voudrais ici, personnellement saluer, en toute modestie, la permanence de son ferme engagement à mettre notre pays sur les chemins qui montent, à encourager nos compatriotes à avoir foi en leurs capacité et volonté, à les exhorter à n’accepter ni doute ni fatalité.

Distingués invités, l’autre fait marquant de la période qui s’achève est assurément la lutte contre le terrorisme. Ici, nous retiendrons qu’en dépit du contexte économique peu favorable de notre pays, il a pu résister de belle manière grâce l’action volontaire et énergique de ses dirigeants.

 La guerre n’est certes pas finie mais, d’ores et déjà nos compatriotes peuvent se satisfaire de la sauvegarde totale de l’intégrité du territoire national et des grandes victoires acquises sur presque tous les fronts. Nous sommes assurés que le courage et le patriotisme de nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité pourront endiguer les agissements des ennemis résiduels qui s’agitent ici et là. Quant aux changements économiques que j’évoquais tantôt, ils agiront comme l’antidote à toute résurgence du phénomène par l’élimination progressive de l’extrême pauvreté qui en est le terreau fertile.

Distingués invités, Mesdames et messieurs, L’autre grande satisfaction que l’on peut tirer de la période qui s’achève est assurément liée au progrès important enregistrés par notre démocratie.

En effet, aujourd’hui, les valeurs de la démocratie sont partagées par tous nos concitoyens jusqu’aux villages les plus reculés. Tous s’en approprient progressivement les bienfaits, persuadés que l’Etat, expression commune de leur volonté, n’est pas une construction abstraite mais plutôt le garant de leur liberté et la condition des progrès individuels et collectifs.

Mais, il faut le dire avec insistance, nos progrès démocratiques, sont le fruit d’un travail collectif ! Cela va de soi ; en effet, la démocratie ne peut se développer et prospérer que lorsque chaque citoyen, isolé ou associé à d’autres citoyens, fait le choix volontariste de contribuer à son raffermissement par ses actes de tous les jours. Si, aujourd’hui, notre système démocratique tient la comparaison avec ceux de tous les pays libres, c’est assurément parce que majorité, opposition, presse et monde associatif, chacun y croit et en a fait une affaire personnelle.

Il faut donc en savoir gré à tous nos compatriotes des villes comme des zones rurales pour l’incommensurable épanouissement des libertés publiques auquel nous sommes parvenus.

Distingués invités, l’on ne peut évoquer les progrès de notre démocratie sans parler des élections générales dont le clou sera le rendez-vous de la présente semaine.

Plaise à Dieu, ce sera la toute première fois dans notre pays qu’un président démocratiquement élu passera le témoin à un autre que les Nigériens auront librement choisi. Au-delà du symbole, il s’agit là du signe que les Nigériens, tous ensemble, auront réussi le pari de la dévolution pacifique du pouvoir, avec manière et courtoisie. Il faut sans réjouir et rendre grâce à tous les acteurs publics dont la patience et le fair-play auront permis cela.

C’est pourquoi notre souhait à l’Assemblée nationale est que les scrutins de ce dimanche fassent la preuve de notre commune maturité. La victoire sera collective, c’est un truisme que de le dire.

 Aux élus, le poids du sacerdoce d’avoir à diriger un pays comme le nôtre où malgré les récents progrès engrangés, les défis et priorités restent nombreux. A tous ceux que les suffrages n’auront pas favorisés, je voudrais rappeler que fort heureusement, en dehors de la fonction élective, il existe de nombreuses autres manières de servir le pays et la communauté. Je les invite à la patience du bon croyant qui sait que le pouvoir vient du Tout puissant qui le donne à qui il veut. Point n’est donc besoin de citer le verset 26 de la troisième sourate du Saint Coran, il est connu de tous les Nigériens qui savent également que Dieu est avec les patients et les endurants, ‘’INNA LAHA MA’A SABRINA’’ !

Que donc nos collègues députés que la providence ne ramènera pas dans cet hémicycle acceptent son verdict et qu’ils s’engagent, dans la vie publique ou dans la sphère privée à continuer à travailler pour le progrès du Niger et pour la construction de la Nation.

 Pour ma part, tout en vous remerciant, chers collègues, pour l’honneur que vous m’avez fait de me confier le maillet pour cinq exaltantes années, je rends grâce au Tout puissant pour avoir couronné ma carrière administrative et politique d’une dignité aussi importante que celle de conduire les débats autour des textes qui refondent continuellement l’Etat et la société.

Mes collègues et moi nous partirons bientôt en espérant qu’en déroulant son infini ruban, l’histoire retiendra que nous avons tenu notre rôle avec respect et amour pour notre pays et volonté de bien faire pour nos concitoyens.

A la prochaine législature, nous léguons des textes et des usages qu’il faudrait certainement améliorer. Par-dessus tout, nous leur recommandons d’éviter que les malentendus ne deviennent des antagonismes. Le vote permet d’adopter les textes en débat mais, il ne règle pas les soucis de la gestion quotidienne de l’institution. Il faudrait continuellement rechercher le consensus sans pour autant méconnaître le pluralisme démocratique. Tous les courants étant représentés à l’Assemblée nationale, le management ne saurait être vertical mais concerté.

Il me semble également que la rédaction du Règlement intérieur devra être améliorée, notamment, pour redéfinir les critères d’accès au Bureau de l’institution, aux directions des commissions générales permanentes ainsi qu’aux délégations permanentes qui représentent l’institution dans les organisations interparlementaires.

De même, il faudrait, parmi les priorités, inscrire la révision des textes se rapportant aux conditions pratiques d’exercice du mandat, en tenant compte aussi bien du contexte national que de la situation dans les pays comparables. A ce niveau une définition acceptée par tous de l’autonomie financière serait fort utile.

Quant à l’Administration parlementaire, un programme de formation continue du personnel renforcerait son professionnalisme.

Mais en attendant l’avènement de cette législature, chers collègues, je voudrais, avec vous, tous souhaiter que les élections qui nous y conduisent se déroulent dans le calme et la sérénité. Comme chacun le sait, je le répète, le seul vainqueur est le Peuple nigérien tout entier.

A ceux d’entre-nous qui sont candidats, nous souhaitons la meilleure chance possible.

Pour finir, au nom de l’ensemble des députés je voudrais rendre un vibrant hommage à tous les membres du Gouvernement dont le comportement avenant et républicain a permis à notre législature d’atteindre les objectifs souhaités.

De même, je voudrais saluer et remercier le courtois compagnonnage du corps diplomatique tout au long de ces cinq années. A tous nos autres invités réguliers, je présente les amitiés et l’humble reconnaissance de la Représentation nationale.

Enfin, au personnel administratif et technique de l’Assemblée nationale, je renouvelle mes plus vifs remerciements pour son dévouement de tous les instants en souhaitant que ses conditions de travail aillent en s’améliorant !

Chers collègues, Distingués invités, en souhaitant, le meilleur pour la prochaine législature, je déclare close la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2020.

Vive la République

Vive la Niger

Je vous remercie.

[1] Friedrich Nietzsche