Il faut rafraichir la mémoire à celui-là qui pense encore disposer d’une capacité de nuisance alors qu’il ne se rend même pas compte qu’il l’ a perdue, sa moralité avec.
Au Sénégal, aux dernières élections présidentielles, les dossiers des deux principaux candidats de l’opposition ont été invalidés par la cour constitutionnelle pour des condamnations à la limite « suspectes » aux procédures bâclées avec des motifs qui semblent relevés plus du politique que du judiciaire.
Les candidats ainsi recalés n’étaient pas des seconds couteaux, il s’agissait de poids lourds car l’un KHALIFA SALL était maire de la grande métropole de Dakar et l’autre KARIM WADE candidat du PDS principal parti d’opposition et fils du très célèbre maître ABDOULAYE WADA ancien président du SENEGAL et Secrétaire Général du PDS dont il a le soutien. Ces deux candidats étaient susceptibles de contraindre Macky SALL à un second tour voire l’emporter.
Pour le cas de KARIM WADE, la commission des droits de l’homme des nations unies a déclaré sa condamnation illégale parce que prononcée non pas par les juridictions ordinaires mais par une juridiction d’exception créée à cet effet.
Pour KHALIFA SALL la cour de justice de la CEDEAO saisie par ce dernier avait jugé sa condamnation illégale pour non-respect des droits de l’accusé. Et dans les deux cas de figure, d’autres sénégalais qui étaient dans le même cas que KHALIFA SALL et KARIM WADE n’ont pas été inquiétés parce que devenus entre temps des soutiens inconditionnels du président MACKAY SALL. Pourtant tous les deux ont été déchus de leurs droits civiques, radiés des listes électorales et recalés pour l’élection présidentielle mais avaient accepté leur sort triste fut-il sans poser le moindre acte de subversion autres que les quelques déclarations du presque centenaire ABDOULAYE WADE même là non suivies d’effet.
Ainsi, au Sénégal l’élection présidentielle s’était déroulée sans que rien de grave ne se produisit et le président sortant Mackay SALL avait gagné l’élection haut la main et dès le premier tour avec 58℅ des voix.
À contrario, au Niger l’affaire de trafic de bébés importés n’a rien de politique mais relève du droit commun; d’ailleurs le profil des accusés en fait foi.
Ensuite, le trafiquant « tawaye gnamiri baba » après avoir épuisé toutes les voies de recours au Niger a été débouté même par la cour de justice de la CEDEAO qu’il avait saisi à cet effet. Mieux au Niger, tous ceux ont été impliqués dans l’affaire des bébés importés dont un ministre en exercice à l’époque ont bénéficié du même traitement c’est à dire condamnés par la justice à des peines similaires.
Et pourtant « tawaye ibo baba » refuse d’accepter son triste destin feignant oublier que nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.
Si nous avons tenu à faire la comparaison avec des scénarios similaires qui se sont passés au Sénégal, ce n’est pas pour revenir sur le fond de l’affaire d’autant plus les concernés même ne remettent plus en cause la véracité des faits ainsi que le verdict, mais c’est pour montrer combien le NIGER est respectueux des droits des accusés et des procédures judiciaires ; par conséquent il n’y a de place ou de prétexte pour une victimisation quelconque.
Par ailleurs imaginez seulement sur quels Chauveaux ailés » tawaye ibo baba » allait monter si la commission des droits de l’homme des nations unies ou la cour de justice de la CEDEAO avait jugé sa condamnation illégale ou encore si son dossier avait connu un traitement sélectif comme ce fut le cas au Sénégal.
Sous d’autres cieux quelqu’un qui a été condamné pour un si odieux trafic n’oserait même pas lever les yeux pour regarder les autres à plus forte raison s’autoriser à menacer toute une nation.
Il peut s’amuser à distraire ses partisans pour mieux étouffer les ambitieux parmi eux qui pourraient être tentés de se porter candidat mais pas à s’en prendre à notre première richesse nationale la paix car elle est tout simplement sacrée pour les nigériens.
Dites à « tawaye ibo baba » que ses menaces n’ont aucun effet sur les nigériens et que force reste et restera à la loi comme c’est toujours le cas pour tous ceux qui prennent quelques libertés avec la loi.
S’il pense qu’un État va se plier aux désidératas d’un individu par ailleurs en en conflit avec la loi, ce qu’il se trompe une fois encore en faisant une mauvaise lecture de la conjoncture qui est loin de lui être favorable.
« Kala Suru tawaye ibo baba. Nizer go koy jiney ».
KOSSEY SANDA