Grand banditisme au Niger et au Bénin : La PJ démantèle une bande de plusieurs malfrats

Une bande de malfrats qui opèrent entre Niamey, Gaya et à Malanville au Bénin a été démantelée par la Police Judiciaire (PJ). Composée de plusieurs individus, ladite bande a, à son actif, jusqu’à sept meurtres et plusieurs braquages. D’après la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN), la bande a pour base la ville de Gaya.

Cependant, pour mener leurs activités de forfaiture à Niamey, son principal chef et un autre membre du groupe qui s’est évadé de la prison civile de Gaya en 2018 ont procédé, sur place, à un nouveau recrutement.

« C’est ainsi que cette bande reconstituée s’est rendue, dans la nuit du 05 au 06 mai 2020, au quartier Aéroport de Niamey, plus précisément dans une usine dénommée Liwang Industrie où ils ont froidement assassiné le nommé Li Zhuppep de nationalité chinoise et blessé grièvement son collègue. Ils ont emporté une somme d’environ 1.200.000FCFA, deux téléphones portables, un ordinateur de bureau et deux unités centrales », apprend-on auprès de la DGPN.

Opérant de nuit, ils ont cassé et vidé une boutique de son contenu, emporté deux téléphones portables et un poste téléviseur dans une habitation.

« La même bande est responsable de trois vols de nuit avec effraction commis à Malanville au Bénin dans trois boutiques où ils ont blessé l’un des propriétaires et emporté sa moto. Le chef de gang reconnaît avoir commis d’autres braquages dans la même ville suivis de six meurtres », souligne-t-on à la DGPN.

« Au cours de leur interpellation, une arme à feu, des munitions et quatre machettes ont été saisies » des mains de ces malfrats.

C’est grâce à la collaboration des receleurs que la bande écoule les produits de ses infractions. Lesdits receleurs, parmi lesquels une femme de nationalité nigérienne résidant à Gaya, ont été appréhendés par la Police.

La DGPN explique, enfin, que « le mode opératoire de ces malfrats consiste à escalader nuitamment des murs et menacer leurs victimes avec l’arme à feu en leur possession ou des machettes pour commettre les forfaits ».

Bassirou Baki Edir