Me Souleye Oumarou

Point de presse de Me Souleye Oumarou : Ali Idrissa Nani dans des sales draps

Abusivement mise en cause via les réseaux sociaux par l’acteur de la société civile Ali Idrissa dans l’affaire de malversations au Ministère de la Défense Nationale, Mme Fatouma Abou, épouse de l’ancien chef d’état-major des Armées, le général Ahmet Mohamed, a jugé utile de porter l’affaire devant les tribunaux afin que son honneur soit lavé.

Interpellé la semaine dernière à la police judiciaire, « Ali Idrissa Nany n’a pas pu apporter, pendant son séjour à la PJ, les preuves de ses allégations contre Mme Fatouma Abou et l’ancien secrétaire général du Ministère de la Défense Nationale, le général Waly Karingama », a informé Me Souleye Oumarou qui est leur avocat. Il a toutefois entrepris des démarches auprès de Mme Fatouma qu’il a diffamée pour obtenir sa clémence par le retrait de sa plainte.

En contrepartie du retrait de cette plainte, a indiqué Me Souleye Oumarou, dans un point de presse qu’il a animé ce jour, jeudi 16 avril 2020, « Ali Idrissa s’est engagé devant l’adjoint au procureur de la République, que si on le laisse en liberté, dès sa sortie, il va convoquer une conférence de presse pour dire à l’opinion qu’il s’est trompé et qu’il demande pardon à ces deux honnêtes personnes ».

Malheureusement, a dit Me Souleye  Oumarou, « nous avons constaté que Ali Idrissa n’a pas tenu à son engagement et que partout sur les réseaux sociaux, il est raconté qu’il a été libéré parce qu’on ne lui reproche rien ». C’est pour cette raison que « j’ai tenu à convoquer ce point de presse, aux noms de mes clients, pour faire la genèse de cette affaire ».

Et Me Souleye Oumarou d’affirmer que « Ali Idrissa a bel et bien été inculpé et son dossier se trouve au 4ème cabinet du juge d’instruction ». Selon Me Souleye, la procédure contre Ai Idrissa Nany dans cette affaire se poursuit, avant de mettre en garde, à partir de ce point de presse, qu’il poursuivra devant les tribunaux, « toute personne, quel que soit son statut, son rang social ou son poste qu’il diffamera ces deux personnes, à savoir Mme Fatouma Abou et le général Waly Karingama ».

Aux dernières nouvelles, Ali Idrissa exercerait de pression aux télévisions privées pour censurer le point de presse de Me Souleye au lieu d’honorer son engagement. Ali Idrissa est bien dans les sales draps puisque Mme Fatouma l’aurait défié de prouver si elle a bénéficié au moins d’un marché de fourniture des fourchettes au ministère de la défense, apprend-on. Affaire donc à suivre, à en croire Me Souleye Oumarou qui a été très ferme dans la défense de ses clients.

Oumar Issoufa