Le Niger a enregistré son deuxième cas de coronavirus le samedi 21 mars dernier. Le ministre de la Santé publique rassure que toutes les dispositions sont prises pour circonscrire la pandémie.
Il s’agit, selon un communiqué du gouvernement lu par le ministre de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara sur les écrans de la télévision nationale, d’un sujet de nationalité italienne âgé de 51 ans travaillant dans une ONG internationale rentré de l’Italie le 28 février 2020.
Le communiqué rassure que le patient est déjà pris en charge par les services compétents et son état est actuellement stable. « Le gouvernement tient à rassurer l’opinion nationale et internationale que toutes les dispositions sont prises pour circonscrire la pandémie », ajoute la même source. « Le gouvernement réitère son appel au respect strict de toutes les mesures déjà prises et demande à la population de rester sereine », indique le même communiqué.
Les personnes supposées en contact avec le premier cas de COVID 19 confinées
Le Niger a enregistré son premier cas de COVID 19 le jeudi 19 mars dernier. « Il s’agit d’un sujet de nationalité nigérienne, âgé de 36 ans, magasinier d’une compagnie de transport terrestre, ayant voyagé suivant l’itinéraire Lomé, Accra, Abidjan et Ouagadougou », indique un communiqué du gouvernement.
Les autres passagers, au nombre de 76, supposés avoir voyagé avec ce premier cas de Coronavirus ont été transférés à l’Hôtel Gawèye de Niamey où ils sont confinés depuis le samedi 21 mars 2020, apprend-on. Une enquête diligentée par les équipes mises en place par le comité national de lutte contre cette pandémie a permis de les retrouver. Il s’agit pour la plupart des cinq familles habitant la même maison que le patient ainsi que ses contacts extérieurs.
Il faut dire que le gouvernement, suite au message à la nation du président de la République, a pris d’importantes mesures pour protéger les populations de cette pandémie. Il reste que les consignes données par le gouvernement peinent à être appliquées par la population, notamment la fermeture des lieux de culte. En effet, les mosquées des quartiers continuent à faire le plein ainsi que les marchés et autres centres commerciaux de la capitale.
Almoustapha Boubacar