En visite au Niger, l’ancien président du Bénin a tenu des propos on ne peut plus élogieux sur l’œuvre de construction nationale du président de la République SEM Issoufou Mahamadou. « Le nouveau visage de Niamey symbolise la renaissance de l’Afrique après 4 siècles d’esclavage », a-t-il déclaré en appréciant les réalisations du chef de l’Etat.
Nicéphore Soglo a vu ce que l’opposition politique et une certaine société civile ne voudraient pas voir ou entendre parler au Niger. A entendre cet homme d’Etat s’exprimer comme il l’a fait, certains n’hésiteraient pas à le qualifier de laudateur.
« La ville de Niamey est un exemple de renaissance de notre continent. Quand on regarde tout ce qui a été réalisé, tout ce qui a été fait dans la transformation de cette ville malgré cette guerre qui nous a été imposée, le président Issoufou est à féliciter », a martelé M. Nicéphore Soglo, l’ancien président de la République du Bénin, reçu en audience mardi à Niamey par le Président de la République SEM Mahamadou Issoufou.
Et pour remercier le président Issoufou pour ses bons offices pour le dénouement de la crise dans son pays, M. Soglo a déclaré : «Je suis venu pour remercier le président Issoufou pour le rôle qu’il a joué dans l’apaisement de cette crise. Au nom du peuple béninois je tiens vraiment à le remercier et à lui rendre l’hommage qu’il mérite », a déclaré l’ancien chef de l’État du Benin.
Pourtant quelles leçons de vertu l’opposition politique nigérienne pourrait-elle donner à cet homme d’Etat qui a fait ses preuves ? Peut-être comme elle sait faire du dilatoire, elle dira que M. Soglo porte des verres en bois.
En lisant les arguments des auteurs de la motion de censure qui défraie la chronique, Messieurs Mahamane Ousmane (ancien président), Soumana Sanda, Issoufou Issaka et consorts ont disqualifié sur toute la ligne le gouvernement de Brigi Rafini. A en croire ces pourfendeurs du régime de la 7ème République, pendant les huit (8) ans au pouvoir du président Issoufou tout est noir. Rien de bon ne se fait dans ce pays.
Du moins, c’est le sombre tableau qu’ils voudraient présenter à ceux qui ignorent ce qui se passe au Niger. Pourtant ces mêmes personnes amnésiques ont géré l’Etat sans laisser des traces. C’est comme qui dirait, la critique est aisée mais l’art est difficile.
Comment admettre ce nihilisme ou disons cette mauvaise foi de la part par exemple d’un Mahamane qui ne peut se prévaloir d’aucun bilan pour se permettre de telles dénégations ?
Et que dire des francs-tireurs de Hama Amadou à savoir Soumana Sanda et Issoufou Issaka dont le gourou a géré sans rien laisser pour la postérité ?
Du moins l’affaire dite MEBA a renseigné les Nigériens sur le mode opératoire de la gestion du maitre chanteur dont la seule méthode pour gouverner se résume au trafic d’influence et la gabegie.
Ils ont géré, ils ont dépensé et justifié l’argent du peuple sans rien construit : les LAP et PSOP à travers lesquelles tout se transforme et finit dans les poches des gouvernants sans rien livré ou réalisé. On le voit, sous cet angle c’est bien l’hôpital qui se moque de la charité.
Aujourd’hui leur principal argumentaire opposé au régime d’Issoufou, c’est de dire que leurs adversaires ont surfacturé les réalisations. Quelle méprise ! Même en politique il y a une certaine décence pour ne pas prendre ses concitoyens pour des imbéciles. Nicéphore Soglo a touché là où ça fait mal. Une main ne saurait cacher le soleil !
Bawa Na Delou