Éradication de la poliomyélite : La Fondation Bill & Melinda Gates satisfaite de l’engagement du Niger

Les efforts du Niger dans la lutte contre la poliomyélite sont vivement salués et encouragés par la Fondation Bill & Melinda Gates qui débloque chaque année, selon une note qu’elle a rendue publique, « 340 millions de dollars américains en financement direct à Gavi afin de soutenir ses activités visant principalement à fournir des vaccins qui sauvent des vies aux enfants du monde entier ». Le Niger, dont le dernier cas de poliovirus sauvage signalé « remonte à 2012 » fait partie des pays bénéficiaires des financements de cette Fondation à travers le Fonds Gavi.

Pour l’année 2019, souligne la même source, le Niger recevra du Global Polio Eradication Initiative (GPEI), une allocation de « 8,3 millions de dollars » pour poursuivre son combat et devenir un « pays exempt de poliomyélite ».

Un appui tout à fait justifié qui vient en reconnaissance des efforts que déploie l’Etat dans sa lutte pour l’éradication de la poliomyélite.

Dans ce combat, le Niger s’est également distingué dans l’achat de vaccin oral contre la poliomyélite. Un motif de satisfaction pour le président de la République qui a fait de la santé des populations un des axes prioritaires de son Programme de Renaissance Acte II.

Selon toujours la note de la Fondation Bill & Melinda Gates, « le Niger réagit actuellement à la circulation de poliovirus dérivés du vaccin qui peut survenir lorsque la couverture vaccinale de routine est faible ». C’est un virus, indique-t-elle, qui a « touché 10 enfants des districts sanitaires de Magaria, Tanout et Bosso » pour lequel « le ministère de la Santé, avec le soutien de GPEI, prépare une réponse agressive pour enrayer l’épidémie ».

Dans le même ordre d’idées, apprend-on, la Fondation Bill & Melinda Gates, « aidera le Ministère de la santé publique à faire des efforts particuliers pour améliorer le programme de vaccination systématique du gouvernement dans les régions de Zinder et de Diffa au cours des cinq prochaines années, en coordination avec le Fonds GAVI, W. H.O. et l’UNICEF ».

Abdoul Aziz Moussa