Habituellement le transport de la viande fraiche débute à partir de l’abattoir frigorifique de Niamey dans des véhicules réfrigérés jusqu’aux différents points de vente de la place.
Très malheureusement aujourd’hui force est de constater que cette pratique déroge à la règle au grand dam des consommateurs car le transport s’effectue selon les moyens en possession du commerçant.
Parfois c’est à l’intérieur et aux abords des voitures sans protection aucune que les carcasses des animaux sont transportées voir dans le pire des cas sur des motos à deux roues genre KASEA que cela se passe et les exposent ainsi à toutes sorte de bactéries sources de maladie.
Pour remédier à cette situation de santé publique qui devient de plus en plus préoccupante, les autorités à travers les cellules de la police sanitaire et de la police de circulation routière doivent prendre des mesures de contrôle de routine à la sortie de l’abattoir et au niveau des artères de la capitale afin de sanctionner ceux qui n’auront pas respecter les normes hygiéniques. Autant il faut combattre abattage clandestin, autant il urge de s’occuper aussi de la livraison de la chair qui nous vient de l’abattoir. La santé n’a pas de prix, dit-on.
Abdoulaye Issa