Quand l’affaire des bébés importés fait la Une des journaux nigérians !

Après avoir fait cas de ce que nous avions appelé le baroud d’honneur de Hama Amadou dans une de nos précédentes éditions, les journaux nigérians comme le Dailytimes et The Independent ont fait cas du trafic humain avec l’exfiltration des jumeaux de Hama Amadou par Boubé Abdou et ses complices nigérians pris en flagrant délit au Nigéria.

Comme nous l’avions annoncé, Boubé Abdou et ses complices nigérians ont établis des faux passeports aux bébés. Pour quelles visée et quelle destination ? L’enquête nous le révélera très certainement puisque, apprend-on, l’affaire se trouve présentement aux mains de la justice nigériane qui aurait refusé la liberté sous caution aux prévenus eu égard à la gravité de l’affaire.

Selon des sources bien informées, cette affaire ou disons ce pis-aller est inhérent au prochain procès civil après le pénal par la Cour d’Appel de Niamey. En effet, c’est ce procès civil qui statuera si les parents des bébés importés auront la garde de ces enfants ou non. Et au regard de leur revers judiciaire les ‘’tawey mama et baba’’ craignent de se voir dessaisis de leurs jumeaux.

C’est justement cette crainte de se voir séparer de ces êtres si chers qu’ils ont acquis dans des conditions scabreuses qui a amené les commanditaires de Boubé Abdou et compagnie à poser cet acte de désespoir. Le désir de conserver leurs jumeaux envers et contre tout rend aveugles leurs prétendus parents dont le caractère déjà trouble de leur situation ne les a pas empêché de faire parler de leur illicite affaire en terre nigériane.

Il s’agit selon les journaux nigérians du faux qui vient d’être découvert sans avoir soldé l’affaire du faux qui les a amené en prison. Hadiza Amadou aurait-elle agit par instinct de maternité ? Quelle est la responsabilité de Hama Amadou dans cette nouvelle version de l’affaire des bébés importés ?

Les journaux nigérians ont mis en évidence le trafic humain qui prend des proportions inquiétantes à travers le monde. Nul ne saurait ignorer la nécessité de mettre tous les réseaux de ce trafic et les trafiquants eux-mêmes hors d’état de nuire. C’est peut-être cette dimension amorale de ce trafic qui a fait que tout le long du processus de l’affaire dite des bébés importés aucune institution internationale ou nationale crédible n’a osé prendre faits et causes en faveur des indélicats qui ont fini par accepter leur sort en allant purger leur peine à l’exception d’un seul qui croit pouvoir trouver son salut par la manipulation des consciences. En fuyant le pays, il se met dans sa zone de confort hexagonale et par ricochet cherche à se prévaloir de ses propres turpitudes. Il est grand temps que quelques-uns se ressaisissent : nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes, disent les juristes. Chacun doit assumer ses propres impairs. Ce n’est pas autrement que doit se comporter un bon citoyen. Avis.

Tiemago Bizo