La décision du Gouverneur de Niamey de fermer la pilule est un acte à saluer. Ce lieu de la débauche ou dépravation des mœurs a longtemps été dénoncé mais il a manqué de gouvernants assez courageux pour stopper les indélicats de tout acabit qui en font un terreau de la violence.
Mais au-delà de cette décision du Gouverneur de fermer ces lieux, il importe de savoir que faire après ? A notre humble avis et tenant compte des expériences d’ailleurs, la pilule pourrait être un site touristique moderne sécurisé où des visiteurs pourraient venir se ressourcer ou découvrir certaines merveilles du Niger.
Les autorités doivent créer le cadre et les commodités dans ce sens. On pourrait rentabiliser ce site comme un petit Park ou un musée dans un partenariat public privé. Ce cadre est assez beau et agréable pour qu’il ne soit réduit simplement à un mouroir des plus jeunes parmi nous.
Cette pilule rénovée avec des objectifs précis pourra créer des emplois aux jeunes mais également faire rentrer des ressources à la ville de Niamey. La ville manque cruellement des lieux de récréation décents donc c’est l’occasion rêvée pour faire de la pilule un site historique qui jure avec son tristement célèbre nom.
L’argument selon lequel ‘’on s’en fou’’ puisque ce sont les fils ‘’à papa’’ n’a aucune pertinence. Il faudrait considérer que ces jeunes sont des nigériens et les pouvoirs publics comme la société dans son ensemble ont le devoir de préserver cette jeunesse de cette autodestruction à laquelle se livrent nos jeunes à travers ces jeux rodéos et l’usage de la drogue et autres stupéfiants.
C’est à juste titre que dans une déclaration rendue publique, l’Association des Jeunes Musulmanes de l’Afrique de l’Ouest a vivement encouragé les autorités de Niamey à protéger davantage la jeunesse car ‘’aucune renaissance culturelle n’est possible dans la promotion de la dépravation des mœurs’’, a-t-elle déclaré. Vivement que la police des mœurs joue pleinement sa partition pour accompagner la décision du gouverneur de Niamey d’assainir les mœurs dans notre capitale au regard des phénomènes de plus en plus inquiétants tels que la pédophilie, la prostitution des mineurs et l’homosexualité.
EMS