Des prophètes du malheur. On en voit de plus en plus au sein de l’opposition politique nigérienne, la société civile et quelques illuminés plumitifs en perte de vitesse et de référence. Cette espèce ne voit que du noir au Niger. Tous leurs pronostics passés voués à l’échec ne les convainquent pas que ce pays a besoin plus que de piètres boutefeux et nihilistes de leur acabit. A en croire des lubies de quelques-uns de ces coupeurs de cheveux en quatre via réseaux sociaux et médias, c’est comme qui dirait que le président Issoufou passe pour pharaon à Niamey. Leurs fantasmes laissent croire quelques naïfs que le régime ne tient plus la route et il tombera par un simple coup de baguette magique. N’est-ce cette illusion de perspective qui serait à la base des écarts de Max et d’Ali Idrissa ? Pourtant à l’épreuve des faits cette opposition est indigne de vouloir faire des leçons à l’ingénieur bâtisseur aux commandes du Niger. Commentaire.
L’opposition politique nigérienne et la faction de la société civile acquise à sa cause se radicalisent. Elles sont en passe de sortir de leur rôle traditionnel. Autrement comment appelle-t-on ceux qui appellent à en découdre par tous les moyens avec un régime démocratiquement mis en place. Amadou Djibo dit Max est en train de s’expliquer devant les tribunaux avec comme chef d’accusation de ‘’proposition de complot’’. Ali Idrissa, un acteur de la société civile est poursuivi par les mêmes propos excessifs appelant à la violence et à la sédition.
La dernière déclaration de la coalition opposition politique nigérienne, Collectif de la société civile, Partis politiques non affiliés n’est pas moins subversive lorsqu’ils ceux-là déclarent : « Exigeons, la démission immédiate de l’usurpateur Issoufou Mahamadou pour incapacité à assumer les charges de chef d’Etat ! » Comment l’incapacité d’un chef d’Etat se constate-t-elle ? Sur quelle base cette coalition se fonde-t-elle pour soutenir une telle allégation ?
Nous l’avons rappelé dans notre précédente édition, cette visée anti républicaine voire funeste de l’opposition et ses sbires tapis dans la société civile ne date pas d’aujourd’hui. C’était depuis un samedi 17 décembre 2016 que le FRDDR avait proclamé cette intention d’un changement non constitutionnel de régime sans savoir comment mettre en œuvre son maléfique projet. Ils se limitent à affirmer ‘’par tous les moyens’’ en comptant sur des moutons de panurge. Entre temps, ces manipulateurs narcissiques restent dans leur zone de confort en espérant voire le lendemain Niamey à feu et à sang. C’était après coup notre constat la semaine dernière : le mot d’ordre ou disons l’ultimatum était lancé mais il manquait ces hommes assez fous pour déclencher l’incendie.
Mais qu’on ne se méprenne pas ! Les nigériens ne sont pas amnésiques. Ces opposants incapables de respecter leur mot d’ordre de boycott des institutions de la République ne sont-ils pas revenus honteusement siéger au parlement ? Où sont passés leurs pyromanes à cheveux blancs pendant l’affaire Charlie ? N’ont-ils pas enregistré un cuisant échec au retour subversif de Hama Amadou ? N’est- pas du défaitisme que d’afficher cette attitude ambiguë de la part d’une opposition et une société civile censées être des contre-pouvoirs ? La leçon ce qu’on ne défie pas impunément l’autorité de l’Etat. Le hic c’est que ce sont des hommes ayant géré l’Etat aujourd’hui mus par leur réminiscence des coquilles pleines qui leur manquent. A ceux-là, il faut dire que l’opposition c’est un art, une dignité. Un sacerdoce.
Le défaitisme du FRDDR…
« … la seule évocation du nom du Niger à l’extérieur provoque sourires et railleries, tant ce nom est devenu synonyme d’Etat voyou », clament les opposants d’Issoufou Mahamadou. Pourtant c’est bien là un argument assez spécieux. En effet, malgré les tentatives sans cesse répétées de ternir l’image du Niger par cette opposition et leurs laquais de la société civile chargés d’exécuter certaines basses besognes, l’image du Niger à l’extérieur est loin des fantasmes de ces nihilistes qui ne souhaitent que du mal à leur pays. Le président de la République Issoufou Mahamadou est sollicité de partout pour représenter le Niger. Sa diplomatie d’avant-garde a porté ses fruits à telle enseigne que ceux-là qui voudraient voir le président Issoufou se confiner entre les quatre murs ne trouvent rien d’autre que de le diffamer en faisant croire aux Nigériens que le chef de l’Etat voyage trop réduisant son action diplomatique en une promenade de santé.
Ces opposants qui ont géré ce pays au moment où Issoufou Mahamadou incarnait dignement son rôle d’opposant, doivent se reprendre car non seulement en matière de gouvernance ils n’ont aucune leçon à donner au président Issoufou mais aussi en termes de réalisations cette opposition reste et demeure stérile et évasive. N’en déplaise aux détracteurs du président Issoufou, les réalisations faites sur le budget national sont légion. C’est une fierté de voir la vision du chef de l’état actuel se transformer en actes concrets tout au long du pays. Nul doute que les générations futures reconnaitront au président Issoufou ce mérite d’homme d’Etat visionnaire. Ils se rendront compte que cet ingénieur a construit le pays en érigeant des ponts et chaussées comme voies de développement à travers le pays. Le président Issoufou a recruté des milliers et des milliers de jeunes à la fonction publique au grand dam du chef de file de l’opposition actuelle qui voyait en cela un gouffre d’argent. C’est à l’actif du président Issoufou que nos villes se modernisent en disposant des infrastructures de pointe à la grande joie des populations. Et ce n’est pas un miracle, le président Issoufou a utilisé le trésor public c’est-à-dire des ressources internes pour doter le pays de tous ces joyaux qu’on voit un peu partout.
Par défaitisme et esprit partisan, à Niamey la capitale malgré tous les changements intervenus d’aucuns ne voient rien. Pourtant ceux qui sont de bonne foi comprendront qu’en termes de vision pour le pays, entre Issoufou et ses pourfendeurs d’aujourd’hui il n’y a aucune commune mesure. Qu’est-ce que ceux-là peuvent-ils brandir comme réalisation de leur 10 ans de gestion du pouvoir d’Etat ? Rien que des dépassements budgétaires et autres gabegies dont eux seuls ont le secret. C’est cela l’esprit stérile de l’actuelle opposition.
Les dessous de la posture anti républicaine du FRDDR
Après les élections lorsque par la voie d’Amadou Boubacar Cissé l’opposition avait opéré le choix de la violence et la sédition, les plus lucides de leurs alliés d’hier avaient fini par déserter car cet esprit apatride ne saurait prospérer. L’idée de chasser les ‘’tchekanda’’ au pouvoir a vécue. Récemment un soi-disant acteur de la société civile aujourd’hui devant les tribunaux avaient exprimé de manière crue leur plan maléfique lorsqu’il dit avoir regretté deux occasions perdues d’en découdre avec Issoufou à savoir l’affaire dite Charlie et la mort de l’étudiant Mala Bagalé. Que d’actes de désespoir par cette opposition hier comme aujourd’hui ! Des appels à la sédition comme ceux de Max et Ali Idrissa sont légion sur les réseaux sociaux. Pourtant on peut se demander à juste titre dans un pays où l’opposition politique dispose d’une presse à sa guise et de la liberté d’expression qu’est-ce qui pourrait justifier son option anti démocratique pour s’exprimer ?
Drôle d’opposition qui confond vitesse et précipitation. Sans aucune initiative historique, cette opposition fait une lecture en diagonale de notre histoire commune. Comparaison n’est pas raison, dit-on. La lutte contre le tazarce qui est une forfaiture incontestable ne saurait être semblable à l’attitude de l’opposition actuelle face aux autorités de la 7ème République. N’est-ce pas de la chimère cette mise en garde du FRDDR et ses sbires à l’endroit des Forces de l’ordre : « C’est l’occasion de rappeler également aux agents publics, de tout grade et de tout corps ; chargés du maintien de l’ordre, sur la responsabilité individuelle de chacun quant à l’exécution d’un ordre manifestement illégal. Comme l’histoire récente nous l’enseigne, chacun aura à répondre tôt ou tard des actes qu’il aura posés dans l’exercice de sa fonction ». Certes c’est un principe républicain clairement affirmé mais qui ne saurait être instrumentalisé par la volonté de puissance de quelques-uns qui visent purement et simplement à semer la chienlit dans le pays.
On le voit, tous ces actes de désespoir de l’opposition politique et son bras armé qu’est cette faction de la société civile traduisent son impatience et son manque de dignité d’assumer leur rôle constitutionnel. Leur visée insurrectionnelle étant clairement affichée, ils doivent être condamnés à se ressaisir ou du moins à revenir aux fondamentaux de la République. Autrement, l’autorité de l’Etat doit leur être opposée dans toute sa rigueur. Juste un avis.
Tiémago Bizo