Maikoul Zodi serait-il pris en flagrant délit ?

Lorsque Maikoul Zodi avait démissionné de manière fracassante de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), les citoyens avaient vu en lui un héros, un modèle sur qui la jeunesse nigérienne pourrait compter. Et ce, parce qu’il touchait presque deux millions tous frais compris à la CENI, apprend-on.

Mais cette prouesse n’avait été qu’un feu de paille. En effet, il vous souvient que Niger Inter avait fait écho de sa tentative de comeback lorsqu’il était question de le remplacer par un autre acteur de la société civile.

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Cet impair à l’actif de Maikoul Zodi prouve à suffisance que certains de la société civile qui prônent la révolution sont pires que leurs devanciers qu’ils souhaitent régenter par tous les moyens. Selon ce document (lire fac simulé ci dessous), le ministre de des enseignements secondaires est ferme : Maikoul Zodi touche un salaire à ne rien faire. Une autre version du fenelopegate.

C’est pour rappeler à l’ordre cet activiste de la société civile que le ministre Mahamane Sani Abdourahamane vient d’écrire à son homologue de la fonction publique. Selon son ministère de tutelle, Maikoul Zodi n’a jamais pris service mais se la coule douce à la fin du mois en touchant son salaire !

A l’intéressé d’apporter la preuve du contraire contre ces accablantes allégations du ministre qui demande à son collègue purement et simplement de ‘’rétablir l’Etat dans ses droits’’.

Certes, cette action pourrait être perçue comme un acharnement contre un acteur de la société civile embarrassant. Mais nous pensons que être activiste n’est un quitus pour personne pour commettre des forfaitures. Bien au contraire. Un acteur de la société civile comme toute personne publique en phase avec les principes du leadership est censé prêcher la vertu par l’exemple. Il doit être irréprochable car le pouvoir, hier comme aujourd’hui, aimerait bien chercher des poux sur des crânes rasés.

Ils sont nombreux ces populistes qui passent pour des révolutionnaires et qui voudraient tout changer sauf eux-mêmes. Triste paradoxe.

Tiemago Bizo

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