Classement Forbes des Africains subsahariens francophone les plus riches

29 Africains sur les 1800 fortunés recensés figurent dans le classement Forbes des hommes les plus riches au monde. Cependant aucun Africain subsaharien francophone n’y est présent, la condition étant d’atteindre le milliard de dollars. Néanmoins Forbes Afrique s’est penché pour la première fois sur les richesses d’Afrique subsaharienne francophone, publiant pour la première année un classement réunissant les 24 Africains subsahariens francophone les plus riches.

En tête de liste de ces 24 personnalités y figure le Camerounais un parcours remarquable pour cet homme issu d’une famille modeste qui fait ces débuts dans l’importation de riz et de farine, il investit plus tard dans l’immobilier, aujourd’hui actionnaire à 30% des parts de l’opérateur Nexttel, actionnaire des entreprises Sodecoton, des Aéroports du Cameroun et à la tête de la filière Cameroon Tea Estates et de la chaîne de télévision DBS (Danpullo Broadcasting System), sa richesse personnelle s’estime aujourd’hui à 920 millions de dollars.

Le Camerounais Paul Fokam Kammogne originaire est le numéro 2 de ce classement, il fait ses débuts au poste d’adjoint de la Cameroon Bank et aujourd’hui président du groupe Afriland First Bank, sa richesse personnelle est évalué à 900 millions d’euros.

Suivi de la Famille Rawji de la République Démocratique du Congo, famille d’origine indienne émigré en RDC au début du XXeme siècle, ils sont à la tête du groupe Rawji, leur richesse est évalué à 820 millions de dollars. George Forrest d’origine néo-zélandaise, à la tête du groupe Forest actif en RD Congo, 4 eme du classement avec 800 millions de dollars. En 5eme position on retrouve Yilas Akbaraly de Madagascar d’origine indienne avec 710 millions de dollars.

liste

Les Africains subsahariens francophone les plus riches répartis par pays, Cameroun : 9, Madagascar : 4, RD Congo : 2, Sénégal : 2, Côte d’Ivoire : 2, Bénin : 2, Gabon : 1, Congo : 1, Rwanda : 1. Entrepreneurs ou héritiers, actifs dans les domaines de l’agro-alimentaire, l’immobilier, la télécommunication, les banques etc.., ils représentent à eux seuls plus de 11 milliards de dollars.